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Grand Prix : déclarations

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ParEurosport

Publié 07/10/2007 à 06:30 GMT+2

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes après le Grand Prix de Chine, dimanche, à Shanghai.

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Crédit: Eurosport

Kimi Räikkönen (Ferrari, vainqueur) : "J'ai eu un problème avec les pneus avant et l'équilibre de la voiture au début de la course ; ça sous-virait. Nous savions qu'il allait pleuvoir et j'ai attaqué car nous avions plus d'essence que Lewis [Hamilton]. Ça a bien marché après le pit stop, je le rattrapais petit à petit. Et puis, par cette petite pluie ma voiture marchait vraiment bien. Au moment de le passer, il y avait deux drapeaux jaunes, j'ai dû me raviser. Quand je suis parvenu à le passer, je me suis facilement échappé. Puis, nous avons attendu le bon moment pour changer les pneus. A la fin, Fernando [Alonso] poussait fort, il me rattrapait et j'avais des problèmes de pneus avant. Mais j'ai pu maintenir l'écart. Je devais attaquer dans l'incertitude d'un retour de la pluie. Tout a bien marché et je reviens au championnat. La dernière course va être passionnante."
Felipe Massa (Ferrari, 3e) : "Ce fût une course très difficile mais très intéressante. Nous n'avons pas été très chanceux à un moment, car il s'est remis à pleuvoir juste après que nous ayons passé des pneus 'sec'. J'ai prévenu l'équipe que je n'allais pas tenir comme ça car c'était facile de perdre le contrôle de la voiture. J'ai vécu un moment très difficile. Mais la pluie a stoppé et j'ai lentement retrouvé de la vitesse. Malheureusement, ce n'était pas suffisant pour être devant Fernando [Alonso] à sa sortie des stands. Puis, j'ai eu beaucoup de grainage, peut-être parce j'ai monté les pneus dans des conditions très fraîches et la température des gommes a dégringolé. En fin de course, le grainage est revenu mais ma voiture était bien équilibrée. C'était trop tard. Finir 3e dans ces conditions est satisfaisant. Je n'ai pas gagné mais la victoire de Kimi [Räikkönen] est bonne pour l'équipe."
Fernando Alonso (McLaren, 2e) : "Le résultat final est bon. Ces points sont une aide, assurément. Le premier tour a été très intéressant avec Felipe [Massa], dans les virages 1, 2 et 4, mais je suis parvenu à boucler le premier tour devant lui. Ça m'a coûté un peu de temps dans la première partie de la course car il avait trop d'appui dans les virages 7 et 8, à haute vitesse, et je n'étais pas très confortable derrière lui. Il a fini par observer un pit stop à un moment qui m'a un peu aidé. Décrocher le titre va être très difficile car il faut reprendre quatre points et je m'attends à un niveau de performance similaire entre nous, tout le week-end. Il faudra que quelque chose d'inhabituel se passe. Si c'est une course normale, ce sera impossible."
Lewis Hamilton (McLaren, abandon - sortie de piste) : "Nous faisions une super course. Je ne savais pas s'il allait pleuvoir ou non quand c'est arrivé (le problème de pneu). Les pneus se dégradaient vraiment, jusqu'à la corde. Mes rétroviseurs étaient vraiment sales, je ne pouvais donc les voir, seulement deviner leur état, et mes sensations m'indiquaient qu'ils étaient fichus... Je n'ai cessé de converser avec l'équipe et nous avons décidé ensemble de laisser passer la dernière averse avant de prendre des 'sec'. J'allais rentrer au tour suivant (quand une bande de gomme s'est détachée du pneu arrière droit). J'étais détruit en sortant de la voiture, pour moi et pour l'équipe, car je n'avais commis aucune faute de toute l'année, et l'entrée de la pit lane n'est pas l'endroit où l'on s'attend à sortir. La vie est aussi faite d'erreurs. Mais je vais surmonter ça. Lors de la prochaine course. Aujourd'hui aurait pu être la journée parfaite. Nous savions que nous avions la vitesse sur le sec mais ça ne s'est pas présenté. Je suis désolé pour toute l'équipe. Il reste une course et je peux le faire."
Martin Whitmarsh (Team McLaren-Mercedes, P-DG), sur ITV : "Nous avons laissé Lewis [Hamilton] un tour de trop en piste. Le temps changeait et nous devions prendre aucun risque pour s'assurer de pouvoir parer à ce que faisait Kimi [Räikkönen]. Avec le recul, c'est facile de constater que nous l'avons laissé un peu trop longtemps. C'était notre décision. Nous avions les informations météo et nous ne voulions pas de faire stopper un tour trop tôt et ensuite se retrouver avec les mauvais pneus. C'est dommage de ne pas avoir pu terminer le travail. C'est un jour triste pour lui. Fernando [Alonso] est de retour dans la course au titre et tous les supporters vont vivre une course très excitante au Brésil."
Sebastian Vettel (Toro Rosso, 4e) : "P4! Après le départ, j'ai utilisé ma vitesse pour contourner plusieurs voitures à l'extérieur. C'était très glissant mais j'ai pris le risque. Après avoir passé Kovalainen, j'ai eu une piste claire et j'ai attaqué fort. Je me suis battu avec Jenson [Button], et quand j'ai réalisé qu'il devait s'arrêter une seconde fois, je ne me suis pas inquiété. Les 20 derniers tours ont été incroyables. J'avais la situation sous contrôle et j'ai ralenti, mais c'était dur. C'est un jour fantastique pour toute l'équipe, spécialement avec Tonio en 6e position."
Vitantonio Liuzzi (Toro Rosso, 6e) : "Ce fût une super course du début à la fin et tout s'est déroulé à la perfection. Je pense que la stratégie à un arrêt de Sebastian était meilleure. Je n'ai fait aucune erreur et j'ai eu de bonnes bagarres avec des Williams, Renault et BMW."
Gerhard Berger (Toro Rosso, co-propriétaire) : "C'est un très bon résultat grâce au fantastique effort de tout le team et des pilotes. Ce team travaille tellement dur, avec des ressources limitées. Mais il obtient des résultats hors du commun."
Jenson Button (Honda, 5e) : "La course était fantastique et je suis ravi de repartir avec quatre points au compteur et notre meilleur résultat de la saison. J'ai livré bataille dès le début de la course alors que la monoplace manquait de fiabilité et d'adhérence sous des conditions humides, et j'ai perdu quelques places dans le peloton. Lorsque la piste a séché, nous avons décidé de nous arrêter et de passer sur des pneus secs et une faible charge en carburant. J'ai alors commencé à faire de meilleurs temps et à avoir de bonnes sensations. La course était très agréable avec beaucoup de dépassements et de situations de conduite rapprochées."
Rubens Barrichello (Honda, 15e) : "Malheureusement, nous avons pris une décision de trop cet après-midi, qui a compromis mes chances. Quand la pluie a commencé à tomber après mon premier ravitaillement, j'ai pensé que la piste serait humide pour le restant de la course. J'ai donc rapidement pris des pneus pluie, mais ce choix manquait de pertinence car la pluie s'est arrêtée quelques tours plus tard."
Jacky Eeckelaert (Honda, directeur de l'ingénierie) : "Deux courses pluvieuses en deux semaines ont fait des courses asiatiques un défi incroyable. Cette fois-ci, les conditions de piste étaient adaptées aux pneus pluie, et seulement une équipe a roulé avec des pneus pluie extrême, inappropriés pour la situation. En début de course, les RA107 ont bataillé pour tenir le rythme contre leurs adversaires immédiats, car nous roulions avec des fortes charges en carburant. Après les premiers arrêts dans les stands pour repasser sur des pneus secs, les précipitations ont repris et Rubens a voulu repasser sur des pneus pluie. C'était un pari risqué car la pluie a cessé deux tours plus tard, Rubens [Barrichello] a donc dû s'arrêter à nouveau et a compromis ses chances de terminer dans les points. Jenson [Honda] s'est quant à lui arrêté dans les stands plus tôt que prévu car la piste était trop sèche pour ses pneus pluie, nous n'avons donc pas pu profiter de notre stratégie d'un seul arrêt. Après avoir perdu quelques places en début de course en raison d'un fort chargement en carburant, il a réalisé une course exceptionnelle pour terminer en 5e position."
Nick Heidfeld (BMW, 7e) : "Je suis très déçu car la 4e place était possible. Après coup, c'était un erreur de prendre un second jeu de pneus 'pluie' après 28 tours. A cet instant, mon premier set était fichu et j'ai perdu 12 secondes par tour. De surcroît, nous devions avoir plus de pluie. Après le tour 32, j'ai encore dû stopper, pour des 'sec'. La course a bien commencé, j'ai gagné deux places, presque trois. Mais au tour 4, j'ai commis une faute au freinage avant l'épingle et Vitantonio Liuzzi m'a passé. Plus tard, nous nous sommes retrouvés, mais je ne pouvais le doubler. J'étais très près dans les virages mais je ne pouvais l'accrocher dans les lignes droites."
Robert Kubica (BMW, abandon - hydraulique) : "J'ai abandonné en raison d'une fuite hydraulique. Ça m'a laissé sans direction assistée ni boîte de vitesses. Jusqu'alors, ça se présente bien. J'étais resté en 'sec' sous la pluie, ce qui fût très difficile pendant trois ou quatre tours, mais ça a payé. Mais au bout du compte, ça n'a servi à rien."
Willy Rampf (BMW, directeur technique) : "Le timing du pit stop de Nick n'a pas été parfait. Ça lui a coûté plusieurs places. Robert menait lorsqu'il a eu sa casse. Ça laisse un goût amer."
Mario Theissen (BMW Motorsport, directeur) : "Un week-end extrêmement dur pour nous. Vendredi et samedi, nous avons essuyé trois soucis hydrauliques. Mais au contraire des courses européennes, nous n'avons pas l'opportunité d'analyser un tel problème et prendre les mesures nécessaires. Avant la course, nous savions que ça pouvait casser. C'est dur pour Robert d'abandonner en tête du grand prix. La course de Nick s'est déroulée sans problème technique."
David Coulthard (Red Bull, 8e) : "Une course frustrante. Au moins avons nous pris un point et nous sommes rapprochés de Williams pour la 4e place au championnat Constructerus. Le choix de pneus a un peu été une loterie. Malheureusement, j'ai pris des 'sec' au moment où il s'est mis à pleuvoir. Ça m'a coûté 30 secondes en deux tours."
Mark Webber (Red Bull, 10e) : "J'ai eu un énorme sous-virage avec mes pneus 'intermédiaire' dans le premier relais, ce qui était très difficiles des virages 1 à 12, si importants pour le chrono. J'ai pris la difficile décision de chausser des 'sec', ce qui était le bon moment pour mon pit stop. Et là, il s'est mis à pleuvoir à nouveau et j'ai vu une voiture dehors dans le dernier virage, et j'ai moi-même connu un moment chaud. J'ai pris la décision de reprendre les 'intermédiaire", ce qui n'était pas bon, car la pluie n'a pas duré. J'ai donc du re-rentrer."
Heikki Kovalainen (Renault, 9e) : "Mon début de course a été désastreux : j'ai pris un bon départ, j'ai gagné trois places mais j'ai dû faire face à un important sous virage, avec très peu de grip. Quatre concurrents m'ont donc dépassé et j'ai perdu beaucoup de temps. Nous avons opté pour les pneus secs exactement au bon moment et ensuite la voiture s'est beaucoup mieux comportée. En milieu de course, j'ai perdu du temps bêtement : Kimi [Räikkönen] m'a pris un tour, il était en vieux pneus intermédiaires alors que j'étais en pneus neufs secs. Je ne pouvais pas sortir de la trajectoire car la piste était humide et je ne souhaitais pas avoir un accrochage avec un des leaders, j'ai dû perdre 7 ou 8 secondes comme ça jusqu'à ce que je puisse enfin le dépasser. Ensuite, j'ai attaqué autant que possible mais je ne pouvais pas doubler David [Coulthard] : il était plus rapide mais de peu. La voiture a fini par bien se comporter en fin de course sur le sec mais ma course est le résultat de mon erreur en qualifications. Sans cela, j'aurais pu être dans le top 10 et conclure la course sur un meilleur résultat. L'équipe méritait un meilleur résultat, notre voiture avait le potentiel d'être dans le top 4. Je suis navré que nous n'en ayons pas été capables."
Giancarlo Fisichella (Renault, 11e) : "Je crois que nous aurions pu mieux faire en termes de stratégie. La voiture était très chargée et très inconstante au départ et nous aurions pu être beaucoup plus efficaces avec une voiture plus légère. Nous avons choisi de passer les pneus secs au bon moment, ensuite, je savais que j'avais encore un arrêt à faire alors je n'ai vraiment rien lâché. Cela a presque marché, nous avons simplement manqué de temps."
Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l'Ingénierie) : "Les conditions de piste difficiles et très changeantes couplées à nos positions relativement décevantes sur la grille nous promettaient un après-midi compliqué. Nous avons essayé d'attaquer cette course sous deux angles différents pour la deuxième moitié de la course et elles se sont conclues sur des résultats très similaires au final. Nous n'avions pas le rythme nécessaire à plusieurs moments critiques du week-end. Cependant, notre position aux Constructeurs est maintenant scellée et nous tâcherons de conclure la saison sur une bonne note lors du prochain week-end qui promet d'être particulièrement excitant !"
Denis Chevrier (Renault, responsable des Opérations moteurs en piste) : "Le temps a joué un rôle critique dans les choix stratégiques que nous avons pris hier après-midi et ce matin encore ; les conditions de piste changeantes et difficiles ont fait que cela n'a finalement pas payé."
Alex Wurz (Williams, 12e) : "J'ai été le premier à mettre des 'sec' et nous avons pensé à tirer notre épingle du jeu mais nous avons eu le même problème qu'hier avec le grip et la performance a décliné."
Nico Rosberg (Williams, 16e) : "J'ai fait un départ médiocre. Quand la pluie est arrivée, j'ai passé plusieurs voitures. Avec les 'sec', nous avons eu les mêmes problèmes avec les pneus qu'hier en qualification. Au tour 29, j'ai eu une crevaison à l'arrière gauche. Je ne suis pas sûr de la cause. Ça m'a occasionné un nouvel arrêt. Ma course était finie."
Takuma Sato (Super Aguri, 14e) : "C'était excitant de dépasser dans les conditions de pluie. Après quelques tours, la voiture a eu un problème mécanique et de là, elle sautillait pas mal. Il n'y avait rien à faire."
Anthony Davidson (Super Aguri, abandon - freins) : "J'ai fait un départ médiocre et Rubens [Barrichello] m'a passé facilement dans le virage 1. Je suis parvenu à le repasser et je me suis battu avec plusieurs voitures dans le tour 1, mais dans le virage 1 du tour 2, Rubens m'a tapé à l'arrière et nous sommes partis en tête-à-queue. Mon châssis a été endommagé et une écope de frein a fait monter la température très haut. Le résultat est que la pédale de frein a été très longue. De fait, je n'avais plus que les freins de devant. Je suis rentré pour demander aux gars d'enlever le dispositif défaillant pour voir si ça apporterait plus d'air à l'arrière droit, mais ça n'était pas le cas. Les freins ne sont jamais revenus. Plutôt que de me mettre en danger, j'ai préféré abandonner."
Hirohide Hamashima (Bridgestone Motorsport, directeur technique) : "C'était une course difficile. Maintenir les pneus intermédiaires en état sur une piste qui s'asséchait était crucial, et il était possible de voir quelles voitures avaient trop usé leurs pneus en regardant les écrans de télévision."
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