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Grand Prix des Pays-Bas - Max Verstappen (Red Bull) décroche la pole devant Charles Leclerc (Ferrari) pour 21 millièmes

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 03/09/2022 à 17:36 GMT+2

GRAND PRIX DES PAYS-BAS - Impressionnant Max Verstappen (Red Bull). Mis sous pression par Charles Leclerc (Ferrari), auteur d'excellents chronos en Q3, le champion du monde en titre a réagi en patron pour s'offrir une nouvelle pole position, chez lui, à Zandvoort. Le Néerlandais a battu son rival pour 21 millièmes. Carlos Sainz a décroché le 3e temps. Sergio Pérez a fini en tête-à-queue.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix des Pays-Bas 2022

Crédit: Getty Images

Ce diable orange de Max Verstappen sait aussi remonter aux essais ! Parti 10e en Hongrie et 14e en Belgique pour sortir vainqueur des deux derniers Grand Prix, le Néerlandais est aussi revenu de presque nulle part en 24 heures, à Zandvoort. Sur le circuit de son Grand Prix national, le champion du monde avait passé une très mauvaise journée vendredi.
Stoppé en piste par un bris de boîte de vitesse dès son 7e tour lors du premier entraînement, incapable de trouver l’équilibre sur sa Red Bull, faute de temps suffisant pour la régler, il avait accumulé beaucoup de retard, et ne l’avait que partiellement rattrapé lors des derniers essais libres, samedi sur les bords de la mer du Nord. Mais c’est pour cela qu’il est en Formule 1, pour relever ce genre de challenge.

Pérez verrouille la pole de Verstappen

D’ordinaire, il s’y attèle avec détermination, mais là, il ne pouvait pas décevoir l’armée orange venant colorer les tribunes en monochrome. Au terme de la séance de qualification la plus indécise de la saison - les six pilotes de Red Bull, Ferrari et Mercedes étaient en lice pour la pole position - "Super Max" a terminé le travail en arrachant un 1’10"342, soit 0"021 de mieux que son rival Charles Leclerc (Ferrari). Et pour ne rien gâter, il a réalisé sa 17e pole position en carrière avec l’écart le plus faible de la saison, et bénéficié d'un coup de pouce involontaire de son coéquipier, Sergio Pérez, dont le tête-à-queue a déclenché un drapeau jaune qui a immédiatement mis fin aux débats. Cependant, à cet instant aucun autre pilote lancé n'avait l'air menaçant.
Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix des Pays-Bas 2022
Le plus rapide en essais libres 2 et 3 ainsi qu'en Q1, Charles Leclerc peut nourrir quelques regrets, tout comme son coéquipier de la Scuderia Carlos Sainz, le plus rapide en Q2 et finalement troisième à 0"092. En revanche, Lewis Hamilton, quatrième à 0"306, n'a pas pu s'accrocher jusqu'au bout à ce wagon bleu marine et rouge. Crédité de la quatrième performance lors des premiers runs, à 0"192 du Monégasque, il a flanché dans sa dernière tentative. Mais il a au moins la satisfaction d'avoir éclipsé son voisin de stand, George Russell (6e à 0"805), qu'il a battu 8 fois en 15 séances de qualification cette année.

Gasly et Ocon recalés en Q2

Jamais dans le coup ce week-end, le n°2 mondial Sergio Pérez a donc échoué au cinquième rang, entre les Mercedes, et son erreur de fin de séance n'a sûrement pas rassuré son staff, qui aura du mal à lui faire jouer un rôle utile pour son leader dimanche, même si Pirelli annonce une course stratégique à deux arrêts.
Le top 6 monopolisé par les trois top teams, quelques outsiders inattendus se sont partagé les places restantes dans le top 10. Derrière Lando Norris (McLaren), Mick Schumacher, pas certain de poursuivre de courir l'an prochain en Formule 1, a hissé sa Haas au 8e rang, devant Yuki Tsonoda, pour une autre meilleur atout d'AlphaTauri et Lance Stroll (Aston Martin), qui n'a pu effectuer le moindre tour en Q3 en raison d'une panne technique.
Tout ça nous amène donc à scruter la seconde moitié de la grille - sans pénalité - pour trouver trace des deux Français en lice, Normands et peut-être futurs coéquipiers chez Alpine. Pierre Gasly (AlphaTauri), 11e, a été ralenti par un accès de sousvirage dans le virage relevé n°3 et Esteban Ocon, 12e, n'a pas échappé aux soucis de grip arrière qui minent la tenue de route de son A522 depuis vendredi. Maigre consolation, il a fait mieux que son coéquipier Fernando Alonso, 13e, qui a porté une accusation infondée de gêne sur Sergio Pérez pour justifier son mauvais tour décisif.
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