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Grand Prix des Pays-Bas - Bonus-malus : Verstappen accélère encore, Hamilton dérape, Ferrari consterne

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 05/09/2022 à 13:48 GMT+2

GRAND PRIX DES PAYS-BAS - Max Verstappen (Red Bull) toujours intouchable dimanche à Zandvoort, George Russell (Mercedes) a brillé par sa vision de la course en pariant sur les "tendre". Au contraire de Lewis Hamilton, qui a mal vécu son échec et pris la radio pour un défouloir. Pérez (Red Bull) sur la pente glissante, Alpine en forme : voici ce qu'il faudra retenir de la 15e manche du Mondial.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix des Pays-Bas 2022

Crédit: Getty Images

Le vainqueur : Max Verstappen (Red Bull)

Impeccable au départ, réaliste quant à la nécessité de passer des "dur" lors de la voiture de sécurité virtuelle avant de mettre des "tendre" lors de la neutralisation, il a été impressionnant au "restart" du 60e tour en passant Lewis Hamilton juste après la ligne de chronométrage. Il a tout maitrisé, malgré une petite faiblesse en "tendre", y compris ce qu'on oublie souvent : l'énorme pression de piloter à domicile.
Son premier "4 à la suite" en carrière le propulse 109 points devant ses dauphins au championnat. Max II arrive…

La valeur montante : George Russell (Mercedes)

P2 soit son meilleur résultat en carrière si s'on excepte la mascarade du Petit Prix de Belgique 2021. Le jeune anglais a eu le courage de rentrer prendre des "tendre" lors de la neutralisation, et son choix a payé. Lucide, il savait très bien qu'il abandonnait toute chance de victoire, mais sa régularité anti-spectaculaire se voit au classement du championnat : il déloge Carlos Sainz (Ferrari) de la 4e place au et ne se situe plus qu'à 13 longueurs de Charles Leclerc (Ferrari), le n°2 mondial. Tout ça sans avoir gagné une course.

Le frustré : Lewis Hamilton (Mercedes)

Les voitures de sécurité, virtuelle ou réelle, l'ont fait basculer dans un monde parallèle à la radio, où le ton est monté jusqu'à l'insulte.
On récapitule :
  • "La voiture de sécurité virtuelle nous a bien eus !"
  • A précédé : "Ce fut notre plus grosse erreur"
  • Puis, le désormais célèbre :"Je n'y crois pas comment vous m'avez eu ! (et encore on est poli) !"
Lewis Hamilton n'a pas supporté que sa supériorité technique soit anéantie par des événements extérieurs et on le comprend. Vendredi et samedi, il avait fait un travail remarquable de préparation avec les pneus "dur", et son rythme a bluffé Max Verstappen, comme Charles Leclerc. S'il avait encore une chance de revenir sur le Néerlandais, il ne peut que s'en prendre à lui sur l'occasion manquée de rentrer prendre des "tendre".
Il avait pris pour la première fois de la saison l'avantage dans son duel en qualification face à Russell (8-7), mais là, il se retrouve à 30 points de son jeune partenaire.

Le double fail : Ferrari

Comment la Scuderia peut-elle avoir le culot de nous expliquer qu'elle a surpris ses mécaniciens lors de la rentrée de Carlos Sainz, au 15e tour ? Une décision "tardive", selon elle, qui justifie l'absence de pneu arrière gauche neuf pour le F1 75 n°55. 12"7 de panique et un pistolet qui traîne, sur lequel a roulé Sergio Pérez pour s'extirper de son garage.
La FIA a passé l'éponge et elle a eu bien de la chance, car cet amateurisme valait une sanction. A laquelle elle n'a pas échappé sur "l'unsafe release" de Carlos Sainz, 58e tour. L'Espagnol a dégringolé de P5 à P8. Doit-on le plaindre, surtout en l'écoutant déballer le prétexte bidon de la gêne occasionnée par le pit crew McLaren ? Ferrari n'assume rien et c'est son plus gros problème.

Le bonus : Alpine

Alonso 6e et Ocon 9e, c'est 10 points de plus dans la besace des Bleus face aux 6 récoltés par McLaren avec Norris (7e). Malgré le choc de l'affaire Piastri, les Bleus filent vers la 4e place du championnat.

Le malus : Sergio Pérez (Red Bull)

On se demande qui de Daniel Ricciardo (McLaren) ou de lui décote le plus ces dernières semaines. Son tête-à-queue et son manque de rythme avaient passablement irrité Helmut Marko samedi, il dormait encore au restart et Sainz en a profité. Une nouvelle fois transparent, cinquième grâce à la pénalité infligée à l'Espagnol, il a perdu une seconde par tour lors des 13 derniers. "C'est un grand jour pour l'équipe, beaucoup moins pour moi", a-t-il concédé.

Le chiffre

12e podium de l'année pour Mercedes et toujours pas de victoire.

La déclaration : Max Verstappen (Red Bull)

"Je les aurais battus tous les deux (Hamilton et Russell) s'ils étaient restés en 'medium'. C'était donc une décision intelligente de sa part aussi (de la part de Russell de finir en 'tendre')"
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Max Verstappen fête sa victoire lors du GP des Pays-Bas 2022, sur le circuit de Zandvoort, devant ses fans

Crédit: Getty Images

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