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Boullier félicite Grosjean

ParLotus F1 Team

Mis à jour 17/06/2012 à 17:02 GMT+2

"Romain a très bien piloté" et "il aurait pu encore faire pas mal de tours rapides avec ses pneus" à Montréal, se réjouit Eric Boullier.

2012 GP du Canada Lotus Boullier Grosjean

Crédit: Lotus F1 Team

Montréal a dû vous offrir un soulagement après le dur week-end de Monaco...
Eric Boullier : Oui. Honnêtement, nous savions la voiture rapide, mais nous ne nous attendions pas à finir aussi haut dans le classement. Romain a très bien piloté et, même si nous savions qu'il était très bon quand nous lui avons offert un siège de titulaire, il continue à nous surprendre. Il est diablement rapide !
Et Romain, a-t-il été surpris par quelque chose cette année ?
E.B. : Demandez-lui, mais je suis sûr qu'il ne s'attendait pas à une pareille ovation lorsqu'il est passé à l'usine la semaine dernière ! Oh, et je pense qu'il a été surpris après le GP du Canada lorsque ses ingénieurs lui ont dit qu'il aurait pu encore faire pas mal de tours rapides avec ses pneus.
Valence sera-t-il un challenge totalement différent ?
E.B. : Les pneus seront différents, nous aurons les "tendre" et les "medium". Il faudra nous réhabituer à eux. Cela dit, la température de la piste devrait être élevée, le revêtement est plus abrasif qu'à Montréal et il y aussi plus de virages. Tout cela devrait bien convenir à la E20.
Comment vous impliquez-vous dans le dialogue technique au cours d'un week-end de course ?
E.B. : Comme vous le savez, j'ai un passé d'ingénieur. Pour un directeur d'équipe (ndlr : Team Principal dans le texte), cela aide à comprendre les réglages de la voiture. Je peux aussi émettre quelques suggestions de temps en temps parce que j'ai déjà connu des situations ou des problèmes similaires dans le passé. Mais je n'interfère jamais dans les conversations sans raison. Nous avons un groupe d'ingénieurs parmi les plus forts du paddock et ils savent ce qu'ils font.
Quelle est la clé d'une grosse performance cette année ?
E.B. : Si vous voulez être performant, il faut tout mettre dans l'ordre au cours du week-end. Le moindre détail peut avoir un impact négatif sur la performance pendant tout le week-end. Nous l'avons vu avec Kimi à Monaco lorsqu'il fait l'impasse sur la première séance et à Montréal avec son problème d'hydraulique en qualification. Certains disent que la F1 est devenue une loterie, mais je ne suis pas d'accord. Je trouve cette saison plutôt passionnante et très difficile pour les ingénieurs.
Comment être sûr de faire un week-end impeccable ?
E.B. : D'abord, vous devez vous préparer pour chaque course aussi méticuleusement que possible. Rien ne doit être laissé au hasard. Nous avons établi un programme très précis pour les essais libres qui nous permet de faire notre travail le vendredi sans tenir compte des concurrents. Cela dit, nous ne pouvons rien faire contre les changements climatiques ou les pannes mécaniques.
Après sept courses, vous avez forcément une idée des forces et des faiblesses de la voiture...
E.B. : Oui et elles sont visibles par tous. La E20 ménage ses pneus quand la température est élevée et elle semble compétitive sur tout type de tracé. Mais nous devons hausser le rythme en qualifications et également améliorer la performance de la voiture quand la température tombe. Nous avons déjà de bonnes pistes. Quelques-unes seront appliquées à Valence et nous verrons ce qu'elles donnent.
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