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Vmax, fiabilité du Mercedes, freins, Ricciardo : le GP en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 09/06/2019 à 16:58 GMT+2

GRAND PRIX DU CANADA - Comme en 2018, Sebastian Vettel (Ferrari) espère transformer sa pole position en victoire. Mais le rythme de course de la SF90 était inférieur à Mercedes sur long run, vendredi. Mais la firme à l'Etoile ne semble pas sereine à propos de son nouveau moteur…

Daniel Ricciardo (Renault) au Grand Prix du Canada 2019

Crédit: Getty Images

Sebastian Vettel (Ferrari) va-t-il tenir sa première place ?

L'Allemand a avoué que sa simulation de relais long avait été médiocre vendredi et il faudra voir quel impact auront les changements apportés au set-up samedi sur sa SF90.

Comment Lewis Hamilton (Mercedes) peut battre Vettel ?

Le pessimisme n'est pas de rigueur mais ce n'est pas avec la Vmax de sa W10 que #LH44 doublera la rossa n°5. Et question stratégie, les possibilités hors neutralisation sont limitées dans une course à un arrêt. Mercedes n'a pas non plus caché ses difficultés à faire fonctionner les pneus dans le premier tour, alors que la Ferrari a été systématiquement beaucoup plus à l'aise d'emblée.
Pour ne rien arranger, la W10 a souvent cloqué ses pneus plus vite que les autres machines cette année, et de ce côté-là la piste montréalaise risque de souligner encore ce défaut ce dimanche. D'autant que les températures dans l'air et sur la piste devraient être supérieures à celles de samedi.
Sebastian Vettel (Ferrari) et Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Canada 2019

La pole position est-elle importante à Montréal ?

Oui, si l'on se fie aux quatre dernières années lors desquelles le poleman a gagné (Hamilton de 2015 à 2017 et Vettel en 2018).

Mercedes est-elle satisfaite de son nouveau moteur ?

Non. La Spec 2 mis en service sur la Racing Point de Lance Stroll a été endommagée par un incendie samedi en essais libres 3, dont l'usine "moteur" de Brackey ignore encore l'origine. "Nous avons de grosses inquiétudes, a avoué Toto Wolff. Nous ne savons pas pourquoi il a pris feu. Un tout nouveau moteur, dans son tour de lancement, même pas accélérateur à fond… Il va falloir croiser les doigts pour que ça n'arrive pas en course…"

Daniel Ricciardo (Renault) peut-il garder sa quatrième place ?

Non. Même Renault n'y croit pas. "Nous devons être réalistes vu les concurrents derrière nous sur la grille", a prévenu Alan Permane, le directeur sportif. L'Australien va avoir du travail pour contenir Pierre Gasly (Red Bull) et Valtteri Bottas (Mercedes), spécialement en ligne droite contre la Flèche d'argent. S'il part en "tendre" comme le Français et que son Renault n'a rien à envier au Honda en Vmax, ça paraît très compromis contre le Finlandais qui aura des "medium" au départ et une vitesse de pointe nettement supérieure.
Daniel Ricciardo (Renault) au Grand Prix du Canada 2019

En quoi le circuit se distingue-t-il ?

La distance entre la grille de départ et le premier virage est la plus courte du calendrier : 150 mètres, soit deux de moins qu'à Monaco. Montréal est aussi avec le tracé princier le seul où la vitesse passe sous les 60 km/h, à l'épingle.

Quel paramètre particulier les pilotes devront-il surveiller ?

L'usure des freins, qui a changé la physionomie de bien des Grands Prix du Canada. Les voitures dépassent 330 km/h dans la ligne droite du Casino tandis que la puissance moyenne de freinage sur un tour atteint 123 kW. Plus que sur n’importe quel autre circuit de 2019, rappelle Renault.

Peut-on espérer des dépassements ?

Le tracé a produit 34 manœuvres en 2015, 27 en 2016, 29 en 2017 mais seulement 11 l'an dernier.
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