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Synthèse du Grand Prix :

ParF1i

Mis à jour 07/10/2012 à 16:59 GMT+2

De notre partenaire F1i

Eurosport

Crédit: Eurosport

Eh bien voilà, cela devait arriver : un résultat vierge de Fernando Alonso, c'est le championnat qui est complètement relancé. Aux trois-quarts de la saison (il reste cinq Grands Prix, pas moins), la course au titre va désormais se jouer entre Alonso et Sebastian Vettel, impérial à Suzuka. Quatre points d'écart les séparent, autant dire rien, et le sprint final s'annonce grandiose. L'Espagnol a heurté la Lotus de Räikkönen peu après le départ, une petite erreur de jugement qui coûte cher, provoquant une crevaison et la sortie de piste de la Ferrari. Quand on constate que l'autre F2012 se classe 2e aux mains de Felipe Massa - lequel au passage sauve sa tête et permet à la Scuderia de justifier son maintien -, les regrets sont bien réels dans le chef de Fernando. Et même si les ingénieurs se lamentent sur le fait que la soufflerie de Maranello montre encore des signes de faiblesse, des évolutions sont encore attendues dès la Corée, donc rien n'est joué et on peut faire confiance à Alonso pour ne pas lâcher le morceau.
La domination exercée par Red Bull au Japon laisse pourtant augurer des lendemains qui chantent pour Sebastian Vettel, à condition toutefois que le développement se poursuive et surtout que la fiabilité soit au rendez-vous. On arrive au bout des quotas de moteurs et de boîtes de vitesses et il s'agira de gérer pour aller au bout des cinq derniers Grands Prix, avec peut-être davantage d'abandons, y compris dans les écuries de pointe. Et puis ne perdons pas de vue le paramètre pneumatique qui peut encore bouleverser les stratégies les mieux établies en brouillant les cartes. Enfin, la météo constituera aussi un facteur déstabilisant jusqu'au dernier drapeau à damier du championnat, sur les hauteurs de Sao Paulo fin novembre. Bref, ne vendons pas la peau de l'ours.
Le match Ferrari-Red Bull sera arbitré par McLaren, dont la MP4/27 reste très compétitive même si elle est passée à côté de son sujet à Suzuka, avec toutefois une ambiance un peu plombée entre Lewis Hamilton et son équipe. Sauber a parfaitement tiré son épingle du jeu au Japon, avec le formidable podium de Kamui Kobayashi qui contraste avec la faute un peu grossière de Sergio Pérez face à... Hamilton, mais oui ! Au rythme de son développement actuel, la C31 peut encore jouer les trouble-fêtes. Peut-on en dire autant de la Lotus E20 ? Kimi Räikkönen pointe toujours au 3e rang du championnat mais on ne peut s'empêcher de penser que les occasions manquées s'accumulent, ce qui pourrait finir par agacer Iceman, lequel n'a pas encore signé pour 2013. C'est aussi le cas de Romain Grosjean, pas pour les mêmes raisons... Sa nouvelle faute dans le deuxième virage en dit long sur sa fébrilité, malgré les changements apportés à son entourage pour l'approche du week-end de course. Cas désespéré ? Désespérant, en tout cas !
Revivez en images les accrochages survenus au premier virage du Grand Prix du Japon dans notre galerie.
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