Montezemolo défend Alonso

Le président de Ferrari estime que Fernando Alonso ne peut que déplorer les erreurs commises par ses adversaires, en Belgique et au Japon, qui le privent aujourd'hui d'une avance confortable au championnat. Sans les nommer, Luca di Montezemolo s'en prend clairement aux pilotes Lotus. C'est Romain Grosjean qui a sorti Alonso à Spa-Francorchamps, alors que c'est Kimi Räikkönen qui est à l'origine de la crevaison et de l'abandon de l'Ibère hier à Suzuka. Toutefois, dans ce dernier cas, la faute est davantage à imputer à El Nano lui-même plutôt qu'à Iceman, ce que semble oublier le président du Cheval cabré.

"Nous savons que nous pouvons compter sur le pilote le plus fort du moment, a commenté Di Montezemolo sur le site officiel de Ferrari. Ce sont seulement des erreurs commises par d'autres pilotes, à Spa et ensuite à Suzuka, qui l'empêchent aujourd'hui de disposer d'une confortable avance sur ses adversaires."

"N'oublions pas que sans ces deux accrochages, Fernando aurait aujourd'hui au moins 30 points de plus, et c'est l'estimation la plus basse. En sport, comme dans la vie, la chance tourne et nous ne devons pas l'oublier : récemment, la chance n'a pas tourné en notre faveur, mais il ne faut pas grand-chose pour qu'elle change de direction."

Avec ce second abandon de la saison, Alonso ne peut plus se permettre la moindre erreur au championnat. Il ne compte plus que quatre points d'avance sur Sebastian Vettel à cinq courses de la fin de la saison. Face à une pression grandissante sur les épaules de la Scuderia Ferrari, le patron des rouges demande à son écurie de faire preuve de "sang-froid".

"C'est dans des moments comme celui-ci que je veux voir la Scuderia Ferrari que je connais, a ajouté Di Montezemolo. Une équipe qui est concentrée et qui garde son sang-froid. J'attends un effort énorme de nos ingénieurs, qui ont déjà montré qu'ils en étaient capables, et nous sommes parfaitement conscients que ce championnat est encore entre nos mains."

"Je parlerai à Fernando par téléphone pour lui donner encore plus de motivation. Une motivation avec laquelle il pourra aborder ces cinq dernières courses avec le couteau entre les dents. Je m'attends d'ailleurs à ce qu'il en soit ainsi pour l'équipe toute entière."