Grand Prix du Qatar | Encore intouchable, Max Verstappen (Red Bull) l'emporte devant Piastri et Norris (McLaren)

Max Verstappen est toujours seul au monde. Le pilote Red Bull a bénéficié de l’accrochage entre les Mercedes de Lewis Hamilton et George Russell au départ du Grand Prix du Qatar pour s’offrir un 14e succès cette saison. Le Néerlandais fête dignement son troisième titre mondial acquis samedi. Derrière, les McLaren se sont offert un deuxième double podium d’affilée grâce à Oscar Piastri (2e) et Lando Norris (3e).

Doté de pneus tendres au départ, Lewis Hamilton avait visiblement très envie de s’offrir une victoire ce dimanche, lui qui n’a plus remporté de course depuis l’Arabie Saoudite en 2021. Parti 3e, le septuple champion du monde a tenté une audacieuse manœuvre à l’extérieur au premier virage sur les deux premiers, mais le Britannique s’est rabattu trop sèchement. Le contact avec son coéquipier George Russell a entraîné son abandon tout en ôtant toute chance à ce-dernier.

Le poleman Max Verstappen n’en demandait pas tant pour s’envoler et signer en solitaire une nouvelle victoire tranquille, dans une course où l’obligation de ne pas dépasser 18 tours sur un train de pneus et les multiples arrêts effectués en conséquence, n’ont pas vraiment permis d’assurer le spectacle, à défaut de limiter la visibilité du classement. Derrière l’insatiable Néerlandais, qui s’est payé le luxe de prendre un tour à son coéquipier Sergio Pérez (10e), McLaren a signé un nouveau "doublé" sur le podium.

Après le Norris – Piastri du Japon, les Papaye ont cette fois-ci terminé dans l’ordre inverse. Oscar Piastri s’offre ainsi son meilleur résultat en carrière avec cette 2e place acquise grâce à un départ canon, lui qui était 6e sur la grille. Après sa victoire sur la course sprint de samedi, l’Australien confirme ses qualités. Il pourra remercier son équipe, qui a interdit à Lando Norris (3e) de lui disputer la deuxième place, alors que celui-ci semblait plus rapide en fin de course.

Finalement 4e, George Russell regrettera les évènements du départ, d’autant que sa remontée a démontré les qualités de sa monture. En l’absence de Carlos Sainz (Ferrari), Charles Leclerc ne pouvait faire mieux que 5e sur une SF23 très instable. Esteban Ocon s’est lui offert une belle 7e position dans une course qui a laissé tous les pilotes exténués. Au classement, les deux titres sont joués. McLaren revient à une poignée de points d'Aston Martin dans la lutte au podium des constructeurs.