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Ron Dennis (McLaren) : "C'était payer 100 millions ou une exclusion de deux ans"

ParF1i

Mis à jour 16/12/2012 à 14:46 GMT+1

Pour la première fois, Ron Dennis, ex-directeur de McLaren, revient sur l'affaire d'espionnage qui a coûté 100 millions de dollars d'amende à son équipe, en 2007. Il explique avoir été victime d'un règlement de compte de la part de Max Mosley, alors président de la FIA.

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Crédit: Eurosport

Une demi-décennie après l'affaire d'espionnage qui a secoué la Formule 1, Ron Dennis, le président de McLaren Group, qui était à la tête de l'écurie du même nom à l'époque, est enfin sorti de son silence. Le Britannique a révélé que McLaren avait été mise au pied du mur par la FIA en 2007 : accepter l'amende record de 100 millions de dollars ou être bannie du championnat du monde pour une période de deux ans.
"Quand j'ai appris le montant de l'amende qui était infligée à McLaren, alors que n'importe quel tribunal nous aurait trouvé des circonstances atténuantes, j'estimais que notre seul moyen de défense possible était de saisir la justice civile", a expliqué Dennis dans une longue interview accordée au magazine MotorSport.
"Mais par la suite, deux membres du conseil mondial m'ont dit en privé que si j'optais pour cette solution, la sanction passerait alors à un bannissement de deux ans. Je devais donc choisir entre une perte de 100 millions de dollars ou la perte de tous les revenus de l'écurie pendant deux ans, une somme ô combien plus importante, et une décision pragmatique s'imposait."
Beaucoup dans le paddock, et ce compris Dennis, sont convaincus que la sanction record infligée à McLaren découlait surtout d'une vendetta de Max Mosley, alors président de la FIA. Un sentiment que Mosley lui-même a par la suite confirmé dans l'ouvrage The Secret Life of Bernie Ecclestone, de Tom Bower, le Britannique ayant indiqué à l'auteur : "C'était 5 millions de dollars pour l'infraction, et 95 millions de dollars car Ron est un con."
Depuis, Dennis a cédé les rênes de son écurie à Martin Whitmarsh. Sali par un scandale sexuel, Mosley n'a pu se représenter à la présidence de la FIA, qui est revenue à Jean Todt. Et Mike Coughlan, l'instigateur de l'affaire d'espionnage avec son complice de chez Ferrari, Nigel Stepney, a été recruté par Williams.
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