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ParEurosport

Publié 17/06/2003 à 09:30 GMT+2

Voici ce qu'il faudra retenir de la 8ème manche du championnat du monde de F1 2003, disputée sur le cicuit Gilles-Villeneuve, à Montréal. En bref : la stat, les déclarations du week-end, la pole position de Ralf Schumacher et la victoire de Michael Schuma

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Crédit: Eurosport

STAT
8e arrivée dans les points en 8 grands prix cette saison mais premier podium seulement pour Ralf Schumacher.
ILS ONT DIT
Michael Schumacher (Ferrari, vainqueur) : "Avec 999 points à mon actif, cela veut dire qu'en Allemagne (Grand Prix d'Europe au Nürbürgring, 27-29 juin), dans quinze jours, il va me falloir payer à boire à tout le monde."
Prost : "Schumacher n'est pas usé"
Denis Chevrier (Renault, chef de l'exploitation) : "Sur un circuit qui ne devait pas nous sourire, nous nous sommes montrés capables de mettre au moins un de nos pilotes au milieu des meilleurs. La satisfaction à la mi-saison, c'est que nous nous confirmons comme un challenger direct pour la victoire."
Les déclarations du Grand Prix du Canada
Jacques Villeneuve (BAR, abandon 14e tour) : "Un nouvel abandon décevant. J'ai pris un bon départ et remonté 9e. La voiture était bien équilibrée. Dommage, nous pouvions facilement prendre des points. J'ai eu des problèmes mécaniques lors de six de mes huit courses et ça devient très frustrant."
Résultat du Grand Prix du Canada
LA POLE POSITION DE RALF SCHUMACHER
Piste presque sèche sur la trajectoire pour cette séance décisive. Tous les pilotes ne sont pas logés à la même enseigne, qu'ils appartiennent au clan Michelin ou Bridgestone. En effet, seul le manufacturier français a pu recueillir des données sur l'usure des gommes sur le sec, grâce aux essais menés par Renault en session Heathrow, vendredi matin, avant les orages. Chez Bridgestone, les datas de Jordan ne suffisent pas à éclairer Ferrari, loin s'en faut. Williams, qui a accès comme les autres partenaires aux informations de Bibendum, a identifié les deux choix d'enveloppes pour le sec et la différence se voit. Ralf Schumacher prend 0.16 sec à Jarno Trulli (Renault) dans le secteur 1, 0.68 sec dans le 2 et file à 333,8 km/h vers la pole, en 1:15.529. C'est 1.89 plus vite que l'Italien. Montoya monte l'autre FW25 en 1ère ligne. Les Ferrari de Schumi (3e) et Barrichello (5e) sont des exceptions dans le top 9 qu'occupe Michelin.
Ralf remet ça
LA VICTOIRE DE MICHAEL SCHUMACHER
Pendant que Ralf enroule facile le virage 1, Montoya ferme la porte à Schumi. L'Allemand ne va pas rester longtemps derrière les deux Williams. Au 2e tour, le Colombien part dans un grand survirage qu'un contre-braquage désespéré ne peut réprouver. Un tête-à-queue plus tard, Schumi est passé, tout comme Alonso (Renault) et Webber (Jaguar). Le quintuple champion du monde peut se rapprocher de son leader de frère, pour mieux préparer le premier de ses deux pit stops. Il ne l'attaque pas, en délicatesse avec ses freins. Tout se joue à la pompe. Ralf est rentré au 20e tour. Dans le tour supplémentaire qu'il fait, l'aîné est décisif. Bien qu'il se soit arrêté 10 sec contre 8.8 sec à son frère, il ressort -de peu- en tête, grâce à la plus ample courbure du virage de la sortie des stands. A partir de cet instant, il va gérer sa 6e victoire au Québec, la 68e de sa carrière (record). Pour Ferrari, c'est la 165e (record).
Schumi prend le pouvoir
EN TETE
R.Schumacher (1er-19e tour), M.Schumacher (20e), Alonso (21e-25e), M.Schumacher (26e-48e), Alonso (49e-54e), M.Schumacher (55e-69e)
MEILLEUR TOUR EN COURSE
Alonso (Renault) : 1:16.040 (206,465 km/h de moyenne), au 53e tour
ABANDONS
Frentzen (Sauber - électronique, 7e tour), Villeneuve (BAR - freins, 15e tour), Fisichella (Jordan - boîte de vitesses, 21e tour), Firman (Jordan - fuite d'huile, 21e tour), Heidfeld (Sauber - moteur, 23e tour), Trulli (Renault - accrochage, 23e tour), Coulthard (McLaren - boîte de vitesses, 48e tour), Button (BAR - boîte de vitesses, 52e tour), Wilson (Minardi - boîte de vitesses, 61e tour)
A FOND : ALONSO
Une qualification remarquable sur la 2e ligne et un grand prix plein de métier. L'Espagnol a vite compris qu'il ne pourrait résister longtemps à Montoya, en pleine remontée, et on a vu sa rapidité en fin de parcours (meilleur tour en course au 53e des 69e tour). La puissance encore insuffisante du Renault l'a poussé au statu quo d'une 4e place, à quelques longueurs du vainqueur. Pendant que son équipier accumule les pépins, le pilote d'Oviedo a marqué pour la 7e fois sur 7 possibles (un abandon en Autriche). A mi-championnat, ça fait toujours une jolie 3e place au général. Qui l'aurait cru ?
AU RALENTI : SAUBER
Rien ne va plus dans l'écurie suisse et ça se voit de plus en plus. Frentzen n'avait pas pris le départ en Autriche et s'était planté dans un rail au 1er tour, à Monaco. Là, il a fait 7 tours. Comme son co-équipier, Nick Heidfeld, 3e de la pré-qualification sous la pluie, vendredi, a abandonné sur une casse moteur. "A mon avis, nous avons déjà eu trop de casses moteur cette saison ! Me retirer encore une fois à cause d'un problème moteur me laisse un sentiment d'énorme frustration", a lâché NH. 4e du Mondial en 2001, 5e en 2002, l'écurie de Hinwil est actuellement 7e, avec 8 points...
LE TOP 5 DU MONDIAL PILOTES 2003
1-Schumacher (ALL/Ferrari) 54 pts, 2-Räikkönen (FIN/McLaren) 51 pts, 3-Alonso (ESP/Renault) 34 pts, 4-Barrichello (BRE/Ferrari) 33 pts, 5-Montoya (COL/Williams) 31 pts
LE TOP 5 DU MONDIAL CONSTRUCTEURS 2003
1-Ferrari 85 pts, 2-McLaren 76 pts, 3-Williams 64 pts, 4-Renault 47 pts, 5-Jordan 11 pts
PROCHAIN GRAND PRIX : EUROPE (NURBURGRING/ALL), 27-29 JUIN 2003
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