Le Canada, c'est bien fini

Depuis que Normand Legault, le promoteur du Grand Prix canadien avait levé le lièvre en annonçant qu'il avait reçu une lettre des bureaux d'Ecclestone qui lui expliquait que la F1 ne passerait pas par Montréal en 2004, il ne faisait plus grand mystère que son joyau ne figurerait pas au menu de la saison 2004.

Pourtant, peu après la déclaration du promoteur, Bernie Ecclestone s'était empressé de contrer , infirmant les propos du Canadien, assurant même qu'il "avait autre chose à faire" que le calendrier, à ce moment de l'année.

Face à des prétendants de plus en plus nombreux et contraint de devoir composer avec les nouvelles lois anti-tabac, le GP nord-américain partait avec un très sérieux handicap.

Cette absence pourrait se pérenniser, tant la F1 a besoin de l'argent des fabricants de cigarettes. Mais les organisateurs ne sont pas décidés à baisser les bras : après une année d'absence en 87, ils avaient réussi à faire revenir le F1 Circus sur le circuit Gilles-Villeneuve l'année d'après.