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McLaren confirme négocier avec Fernando Alonso (Ferrari) pour 2014

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ParEurosport

Mis à jour 20/09/2013 à 15:41 GMT+2

Le directeur Martin Whitmarsh ne s'en cache pas : il tente actuellement de faire revenir Fernando Alonso (Ferrari) chez McLaren la saison prochaine.

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McLaren fait bien tout pour recruter Fernando Alonso dès 2014. "Oui, si j'en ai l'opportunité", a confirmé Martin Whitmarsh, le directeur d'équipe de Woking, vendredi à Singapour lors de la première journée du 13e meeting de la saison. "Je pense que la plupart des équipes seraient ravies de signer Fernando Alonso. C'est un pilote très talentueux", a ajouté le dirigeant anglais, dont notre partenaire F1i a repris les propos. "Je pense que notre tandem de pilotes restera identique l’an prochain, mais nous sommes ouverts à toute éventualité", a poursuivi Whitmarsh, qui a quand même précisé - le détail à de l'importance - que l'Asturien est "maître de son destin."
Sous contrat de longue durée avec Sergio Pérez - qui lui a apporté son futur sponsor mexicain - mais n'ayant pas encore confirmé Jenson Button, McLaren se verrai donc bien subtiliser l'Espagnol à Ferrari, écurie avec laquelle il est pourtant lié jusqu'en 2016 inclus. En fait, McLaren sait que les relations entre "Nando" et Maranello se sont dégradées ces dernières semaines, et que le champion du monde 2005 et 2006 est lassé par quatre saisons d'échecs chez les Rouges, au point d'avoir tenté cet été de passer dans le camp Red Bull pour 2014.

La fin des privilèges pour Alonso

Ce transfert serait une surprise dans un monde où les stars dénoncent rarement leurs contrats avant terme. Mais il parait possible car Fernando Alonso est un habitué des volte-face. Tout juste sacré en 2005, il avait négocié dans le dos de son manager de Renault, Flavio Briatore, son transfert chez McLaren en 2007. Déçu du traitement réservé par Ron Dennis, alors directeur de l'écurie anglaise, il avait tout fait pour quitter la place à la fin de sa première saison.
A l'arrivée du Grand Prix de Hongrie, le 28 juillet dernier, Fernando Alonso avait déclaré vouloir "une voiture comme les autres" ; comprendre celles de Sebastian Vettel et Mark Webber... A cette époque, il discutait secrètement avec Red Bull pour arracher le volant de la seconde RB10. Son président, Luca di Montezemolo, avait mal pris ses deux franchissements de ligne blanche et l'avait recadré publiquement. Puis il avait recruté Kimi Räikkönen, un coéquipier bien plus dangereux que Felipe Massa, pour lui signifier qu'il n'était plus le pilote-roi.
Bien qu'il affirme se féliciter de l'arrivée du Finlandais, champion du monde 2007 avec Ferrari, Fernando Alonso ne voit pas d'un bon œil le fait de devoir partager des avantages jusque-là exclusifs. Cependant, il doit bien réfléchir à ce qui représenterait un retour chez McLaren, techniquement affaibli par les départs de Pat Fry (chez Ferrari en mai 2010) et Paddy Lowe (chez Mercedes en juin 2013) et la perspective de reprendre à zéro un partenariat moteur, Honda n'étant pas prêt à se lancer avant 2015. Néanmoins, Honda, qui avait mené des politiques agressives en matière de recrutements dans les années 80 et 90 (Piquet, Senna) apporterait une manne financière pour compter Alonso dans ses rangs.
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