Pour Mika Häkkinen, Lewis Hamilton a trois atouts que Sebastian Vettel n'a pas

GRAND PRIX D'ITALIE - Lewis Hamilton (Mercedes) mérite de mener le championnat du monde car il déploie des qualités qui manquent depuis quelques temps à Sebastian Vettel (Ferrari), selon le champion du monde Mika Häkkinen. Des atouts aussi que lui apporte son équipe.

Lewis Hamilton (Mercedes) et Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Hongrie 2018

Crédit: Getty Images

Les trois dernières manches du Mondial en ont peut-être plus dit sur le duel Lewis Hamilton / Sebastian Vettel que l'ensemble des Grands Prix déjà disputés cette saison ou à venir. Le Britannique a tiré un avantage personnel des différentes situations rencontrées, bien plus que son rival allemand.
En Hongrie et en Belgique, le n°44 de Mercedes a fait de la pluie son affaire en qualification et en Italie, il a brillé en course par son sens de l'attaque quand son rival de Ferrari se précipitait. A Monza, il a aussi reçu le soutien peut-être pas décisif mais très appréciable de son coéquipier Valtteri Bottas qui a accéléré son retour sur le leader Kimi Räikkönen (Ferrari). Qu'il a patiemment dépassé.
Autant de faits qui font dire aujourd'hui à Mika Häkkinen qu'il n'y a pas match entre les deux rivaux pour le titre que 30 points séparent ; ce qui n'a rien de définitif à sept courses de la fin du Mondial.
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Mika Häkkinen avant les Laureus Awards, le18 avril 2016 à Berlin

Crédit: AA

Rivalité rouge, complémentarité grise

"De mon point de vue, il [Hamilton] mène le championnat du monde pour trois raisons, explique le champion du monde 1998 et 1999, dans la chronique qu'il tient pour Unibet. La première est son talent naturel, particulièrement sous la pluie, qui lui a permis de bouleverser les week-ends de Ferrari à chaque fois qu'il a plu."
"La deuxième raison est qu'il montre une belle rapidité en course et qu'il ne commet pas le genre d'erreurs que Sebastian Vettel a faites, spécialement au départ", poursuit l'ancien pilote de Lotus et de McLaren, en référence au tampon de Vettel sur Bottas au Grand Prix de France, et sur Hamilton au Grand Prix d'Italie.
"Troisièmement, il bénéficie d'un fantastique soutien de Bottas", ajouté le Finlandais, qui aura 50 ans le 28 septembre. Ce dernier précise que sur le circuit du nord de Milan, "Ferrari avait deux pilotes qui courraient l'un contre l'autre alors que Mercedes en avait deux qui travaillaient ensemble."
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