Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Formule 1 - Stefano Domenicali : "Un tiers de courses sprints en 2022"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 10/09/2021 à 17:55 GMT+2

GRAND PRIX D'ITALIE - Stefano Domenicali, le PDG de Formula One Group, a tracé à Monza les contours du Championnat du monde 2022. Il comprendra un record de 23 week-ends, dont sept à huit qui reprendront le format avec une course de qualification sprint.

Stefano Domenicali (Formula One Group) au Grand Prix d'Autriche 2021

Crédit: Getty Images

Le Grand Prix d'Italie 2021 n'est pas franchement parti pour être un succès au plan sportif pour Ferrari et ses tifosi, ni même un succès populaire si l'on considère que le promoteur de la quatorzième manche du Mondial n'a vendu pour l'heure que 15.000 billets pour dimanche. Malgré un programme enrichi par une course sprint de qualification samedi.
En dépit d'une jauge à 50% fixée par les autorités italiennes pour Monza, l'ambiance n'a rien à voir dans les tribunes avec les éditions passées, et représente même un contraste saisissant avec la ferveur de Zandvoort.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Italie 2021

"Les épreuves sont aussi un business"

Vendredi à Monza, Stefano Domenicali, membre historique de la Scuderia devenu PDG de la Formule 1 en début d'année, s'est refusé à faire le parallèle avec le prix élevé des billets. "C'est un choix des promoteurs locaux, nous n'avons pas voix au chapitre", a-t-il coupé, lors d'une interview à La Gazzetta dello sport, rappelant que la commercialisation des places a commencé tardivement, fin juillet.
"Je voudrais que l'histoire de Monza soit projetée dans le futur, a-t-il poursuivi. Nous discutons avec les organisateurs pour comprendre comment relancer le Grand Prix. J'ai du mal à imaginer une Formule 1 sans Monza, cependant les épreuves sont aussi un business et il doit y avoir des retombées économiques qui les justifient." A un an du centenaire du circuit, ces propos sont plutôt inquiétants.

23 courses en 2022

Le week-end à Imola, organisé pour la deuxième année de suite en raison des impératifs liés au Covid-19, fait-il du tort à Monza ? "Je ne l'exclus pas", répond le patron italien, qui évoque de meilleurs résultats comme le meilleur moyen de créer de l'engouement. Y compris pour le sport. "L'enthousiasme que la marque réussit à générer dans le monde est fondamental pour la Formule 1. Les équipes qui se battent aujourd'hui pour le titre aussi le comprennent."
Au sujet de cette deuxième course de qualification sprint de la saison programmée à Monza, un tracé idéal pour booster ce format à coups de dépassements samedi sur 18 tours, Stefano Domenicali a bien l'intention de l'imposer plus encore l'an prochain. "La direction est bonne, assure-t-il. Pour 2022, nous visons un calendrier à 23 courses dont un tiers avec ce format de ce type, qui augmente l'imprévisibilité. La Formule 1 est saine, de retour pour attirer les jeunes et susciter l'intérêt des organisateurs et des constructeurs, qui sont séduits par le plafonnement du budget."
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité