Haas met fin aux contrats de Nikita Mazepin et son sponsor Uralkali "avec effet immédiat"

Ce n'était plus qu'une question de temps, et il pressait. Nikita Mazepin et son pourvoyeur de fonds paternel Uralkali, n'avaient plus d'avenir au sein de Haas depuis que l'écurie étasunienne avait décidé de courir avec une livrée blanche, sans les lignes bleu et rouge aux couleurs de la Russie, lors de la dernière journée des tests de pré-saison à Montmelo, près de Barcelone en Espagne, le 25 février.

Samedi, Haas F1 Team a coupé ses liens avec le pilote russe qu'elle avait fait débuter en Formule 1 en 2021, par le biais du sponsor Uralkali, une entreprise de potasse russe codétenue par son père Dmitry, milliardaire et oligarque russe. L'équipe de Gene Haas a mis fin "avec effet immédiat" au partenariat avec Uralkali et cassé le contrat du pilote payant, dernier des qualifications à 15 reprises en 22 Grands Prix en 2021, et l'un des trois, avec son coéquipier Mick Schumacher et le pigiste Robert Kubica (Alfa Romeo) à ne pas avoir marqué de point.

"Comme le reste de la communauté de la Formule 1, l'équipe est choquée et attristée par l'invasion de l'Ukraine et souhaite une fin rapide et pacifique au conflit", a indiqué l'équipe.

Alors que la seconde session d'essais préparatoires au Mondial 2022 se déroulera à Sakhir les 10, 11 et 12 mars, en préambule au premier Grand Prix 2022 sur ce même circuit, les 18, 19 et 20 mars, Haas doit maintenant annoncer l'identité du titulaire de remplacement. Il devrait s'agir de son réserviste brésilien Pietro Fittipaldi, qui s'était glissé dans le baquet de Romain Grosjean après l'accident du Français à Sakhir, fin 2021, puis à Abu Dhabi.

Mardi, la Fédération internationale de l'automobile avait autorisé les pilotes russes et bélarusses à participer sous drapeau neutre à des compétitions qu'elle organise, et jeudi, elle avait acté l'annulation du Grand Prix de Russie prévu le 25 septembre, et rompu le contrat liés aux éditions suivantes.