Super Aguri, nouveau couac

Le futur de l'écurie Super Aguri est de plus en plus sombre. Alors que des investisseurs allemands s'étaient manifestés pour injecter de l'argent jusqu'à la fin de la saison, un nouveau rebondissement est intervenu dimanche, à moins d'une semaine du départ du GP de Turquie.

Les camions ainsi que le motorhome de l'écurie japonaise (voir photo) se seraient ainsi vus interdire l'entrée au sein du circuit de Tuzla en banlieue d'Istanbul. Selon le site autosport.com, c'est le PDG de Honda Racing, Nick Fry, qui serait à l'origine de ce refus. Ce dernier aurait informé les instances de la Formule 1 (Bernie Ecclestone?) que l'écurie d'Aguri Suzuki ne serait pas au départ du 5e Grand Prix de la saison. Le dirigeant d'Honda ne croît pas tellement au potentiel des investisseurs du groupe Weigl. Il n'a jamais caché non plus son désir de voir Honda se désengager de Super Aguri. "Nous avons essayé d'aider Super Aguri du mieux possible mais Honda n'a jamais voulu avoir deux équipes en Formule 1" , a ainsi affirmé Fry.

"Honda a fourni à Super Aguri tous les supports possibles. Nous sommes allés au delà de ce qui était prévu au départ. Maintenant Aguri doit trouver de l'argent", a-t-il poursuivi. Aguri Suzuki s'est employé à respecter les consignes du patron d'Honda en discutant avec Franz Josef Weigl, le patron du groupe allemand du même nom. Celui-ci aurait promis 8,5 millions d'euros pour terminer la saison en cours. Pas assez probablement au goût des manageurs japonais. Le conseil d'administration de la firme doit se réunir en début de semaine pour décider de la suite à donner à cette affaire. En attendant, les camions espèrent à l'extérieur du circuit et attendent des nouvelles des décideurs.