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Eurosport
ParEurosport

Publié 28/08/2007 à 12:00 GMT+2

Le comportement des pilotes et des voitures passé au crible pour tirer les enseignements de la 12e manche du Mondial 2007.

Ferrari - Massa P1, Räikkönen P2
Räikkönen paraissait tenir la corde chez les Rouges lors des entraînements mais Massa a formidablement haussé le ton dans son dernier tour de qualification. Un an après sa première victoire, le Brésilien a produit une course quasi parfaite sur ce circuit assez révélateur. Il a constamment maintenu son équipier à une distance suffisante, à part une petite alerte sur une erreur en fin de deuxième relais, qui a permis au Finlandais de recoller un peu. Les Rouges avaient besoin d'un doublé -dans n'importe quel ordre- pour effacer un GP de Hongrie décevant et revenir sur McLaren. Iceman n'a donc pas risqué de gâcher la fête. Impressionnant de vitesse et de constance vendredi, le Nodique a en fait raté la pole en commettant deux fautes sur la fin de son tour. Qualifié 3e, il a exploité la partie propre de la piste pour passer Hamilton au départ et fixer sa place définitive. Globalement, on remarquera la stratégie agressive de la Scuderia, qui a osé chausser des "medium", le mélange le plus tendre, au départ.
Massa : "Très spécial"
McLaren - Alonso P3, Hamilton P5
Alonso a encore distillé en coulisses une petite phrase assassine sur le manque de reconnaissance de McLaren vis-à-vis de la demi-seconde, voire plus a-t-il dit, apportée à son arrivée, en décembre. Ce que Dennis s'est empressé de relativiser. Battu par Hamilton en qualification, l'Espagnol n'a curieusement pas fait preuve de son agressivité habituelle dans le virage 1, dans les roues de Heidfeld. Bridé pendant 17 tours, le double champion du monde comptait une demi-minute de retard lorsque l'Allemand lui a dégagé la route. La mésaventure pneumatique de Hamilton l'a a fait grimper sur le podium. Battu de 44 millièmes pour la pole, l'Anglais a perdu 2 places. Le pneu avant droit a manifestement souffert des passages répétés dans le triple gauche du N.8. Peut-être un set-up mal assuré.
Alonso : "Un soulagement"
BMW - Heidfeld P4, Kubica P8
Heidfeld a pris le meilleur sur Kubica grâce à une bonne stratégie et un beau premier virage, où il s'est imposé à Alonso. BMW a coulé Kubica par une stratégie hasardeuse. "Nous voulions lui donner une chance, avec un court premier relais et des pneus tendres, d'attaquer les leaders. Mais nous nous sommes rendus compte peu après la qualification que même avec une faible charge d'essence, les chronos visés ne seraient pas possibles" , a admis Mario Theissen, directeur de BMW Motorsport. Le calice jusqu'à la lie : le Polonais s'est retrouvé derrière Kovalainen après son premier pit, et juste derrière Rosberg après son second.
Renault - Kovalainen P6, Fisichella P9
Le plus beau grand prix de Kovalainen, qui prend définitivement la taille patron chez Renault. Premier non-Ferrari/McLaren/BMW sur la grille, le Finlandais a battu Rosberg de 1 centième et Fisichella de 0.8 sec. Net et sa bavure aussi en course : parti chargé -ce qui lui a permis de mener le 20e tour- il a dominé la BMW de Kubica à la régulière et n'a échoué qu'à une seconde de Hamilton. Sa reconduction pour 2008 -encore à annoncer- est plus que méritée. Fisichella laissera sa place à Piquet ou Alonso. Pour l'Italien, ce sera Williams ou la retraite... A noter que la R27 roulait avec un fond plat modifié.
Williams - Rosberg P7, Würz P11
Une nouvelle performance de haute volée de Rosberg, bien dans la lignée de ce qu'il avait produit en Hongrie. Deux points et une bonne bagarre avec Kubica qui valent de l'or. "Alex est hautement considéré au sein de l'équipe", a déclaré Frank Williams. Mais on a encore vu les limites de l'Autrichien.
Red Bull - Coulthard P10, Webber Ab
Franchement, ça ronronne. Coulthard a trouvé sa machine "un peu inconsistante" en course, et même difficile avec un peu d'essence à bord. Un problème de différentiel a dégénéré en panne hydraulique rédhibitoire pour Webber. "Nous avons beaucoup appris ce week-end sur les domaines où nous devons progresser", a résumé Horner, directeur sportif de Red Bull. La rengaine habituelle.
Toyota - Schumacher P12, Trulli P16
Trulli a un peu paniqué dans les roues d'une BMW au freinage du N.1, et Fisichella n'a pu l'éviter. En tête-à-queue, JT a ensuite rongé son frein, sans le moindre tour clair. Marginalisé sur un arrêt, Schumacher n'a pas non plus pu tenir les promesses du vendredi. Une TF107 plus délicate en "dur" qu'en "medium".
Honda - Button P13, Barrichello P17
"Excellents résultats au Grand Prix de Turquie pour l'écurie Honda Racing F1 Team", clame le site Internet de l'écurie ! Tout va bien, donc. Les RA107, encore passées allègrement du sous-virage au survirage, n'ont jamais vu plus haut que le 14e niveau vendredi et samedi, et à peine mieux en course, par la grâce de l'abandon de Webber. On peut quand même souligner la remontée de Button, de 22e à 13e, suite à un changement de moteur avec pénalité de 10 places, après la qualif.
Super Aguri - Davidson P14, Sato P18
Davidson, fautivement dans le décor samedi en libres 2, pris sandwich au départ entre Coulthard et Fisichella, et obligé de prendre les extérieurs. Un retour mal assuré en piste et une touchette avec un autre concurrent. Bref, des avatars de rookie. Malgré une voiture déséquilibrée, il a tenu son rang devant les Toro Rosso. Beaucoup de places et de temps perdus pour Sato dans l'épisode Trulli, au N.1. Le dernier à stopper (il était sur un arrêt), il a fait une course anonyme.
Toro Rosso - Liuzzi P15, Vettel P19
Il n'y a toujours pas photo entre Liuzzi et Vettel malgré tout le tapage organisé autour du jeune allemand. "Tonio [Liuzzi] a fait une bonne course en fonction des possibilités de notre package. Il a mené une rude bagarre contre Davidson et les Honda. Mais nous sommes toujours derrière en termes de vitesse", a constaté Berger, le copropriétaire. Problème de boîte de vitesses pour Vettel, qui a calé au stand.
Spyker - Yamamoto P20, Sutil P21
Le crash test raté de la version B coûte cher. Les Oranges, qui n'ont toujours pas réglé à Ferrari la facture de location du V8, ont squatté les dernières places tout le week-end
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