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FORMULE E - Jean-Eric Vergne (Techeetah) a roulé comme un champion mais il est encore loin de l'être

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/06/2018 à 20:46 GMT+2

EPRIX DE ZURICH - Parti 17e, Jean-Eric Vergne (Techeetah) a réussi une folle remontée avant d'être pénalisé et de finir 10e. Lucas Di Grassi (Audi Abt) s'est facilement imposé devant Sam Bird (DS Virgin), grand gagnant du week-end. L'Anglais n'a plus que 23 points de retard sur le Français. Jérôme D'Ambrosio (Dragon Racing) a complété le podium.

Jean-Eric Vergne (Techeetah)

Crédit: Getty Images

Il a tout tenté. Et presque tout réussi. Contre vents et marées, Jean-Eric Vergne (Techeetah) a été le grand animateur de l'ePrix de Zürich, ville qui n'avait plus accueilli de course automobile depuis 63 ans. Mais il en a aussi été le grand perdant : auteur d'une remontée époustouflante après s'être élancé depuis le 17e rang, le Français a finalement dû se contenter de la dixième place après sanction. Lucas Di Grassi (Audi Abt) a gagné sur un fauteuil et Sam Bird (DS Virgin) a gardé de l'espoir. Deuxième, l'Anglais a réduit son retard sur le leader du championnat à 23 points. Jérôme D'Ambrosio (Dragon Racing) a décroché son premier podium saisonnier.
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Plus tôt dans la journée, Vergne avait quitté la qualification sonné par "un tour cauchemardesque". Il a finalement tout fait pour s'offrir une course de rêve. Irrésistible dès l'extinction des feux, le Français a profité des déboires des uns et des autres, mais aussi et surtout de son rythme, pour secouer le peloton. Daniel Abt (Audi Abt) et Nelson Piquet (Jaguar) obligés de filer aux stands pour changer un aileron, Alex Lynn (DS Virgin), Nick Heidfeld (Mahindra) ou encore Nicolas Prost (Renault-e.dams) rapidement débordés, l'ancien pilote Toro Rosso pointait déjà au neuvième rang au 16e tour.

Le titre se jouera à New York

Plus fou encore, il n'a même pas souffert du moindre dégât sur sa monoplace après avoir roulé sur un aileron qui trainait sur la piste depuis plusieurs tours. Mais la direction de course a réagi et déployé le régime du drapeau jaune... qui a complètement déréglé la dynamique du leader du championnat. Car, alors que la mi-course n'avait même pas été atteinte, tous les pilotes ont décidé d'effectuer leur changement de monoplace. Vergne aussi. Mais pour lui, l'opération a tourné au vinaigre. Le pilote de 28 ans a perdu un temps fou au moment de s'installer dans sa monoplace, puis de la démarrer.
Retombé en 9e position, JEV a débuté la deuxième partie de course comme il avait bouclé la première : par des dépassements à la pelle. Et avec beaucoup d'espoir, ensuite, lorsque la commission de course a réclamé un passage obligatoire par la voie des stands à Mitch Evans (Jaguar), André Lotterer (Techeetah), José Maria Lopez (Dragon Racing) et Sébastien Buemi (Renault-e.dams). Les quatre pilotes, qui précédaient Vergne, ont été sanctionné pour une vitesse trop élevée sous le régime de drapeau jaune. Et à ce moment-là, le Français aurait pu décemment pu croire au podium. Sauf qu'il a, finalement, lui aussi été sanctionné pour les mêmes raisons.
Ressorti 12e, le leader du championnat a tout de même réussi à sauver un point qui ne change finalement pas grand-chose à l'équation. Bird, chanceux deuxième comme il l'a confié lui-même après la course, a réduit l'écart à 23 points. Le titre se jouera donc à New York, lors des deux dernières courses de la saison.
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