On prend le même...

Quand on demande à John Bickerton, professionnel depuis 1991, "à quand remonte la dernière fois qu'il a occupé en tête d'un tournoi après deux tours", l'Anglais, leader de l'Open de France à l'issue du deuxième tour, apporte une réponse sans équivoque, avec le flegme qu'on connaît aux serviteurs de la Perfide Albion : "Vous devez vous en souvenir mieux que moi".

Après 36 trous, Bickerton a conservé son fauteuil de leader. L'Anglais, auteur d'une carte de 63 jeudi, en a rendu une de 70, soit un coup sous le par vendredi. Avec un total de -9, Bickerton devance d'un coup l'Ecossais Gary Orr, qui s'est fendu d'un magnifique 64 (sept birdies pour zéro bogey). Troisième après le premier tour, le Suédois Joakim Bäckström a conservé son rang avec une nouvelle carte tout à fait convenable (69).

Dans le clan français, le bilan est clairement mitigé. Jean Van de Velde a limité les dégâts. Le dauphin de Jean-François Remésy l'an dernier occupe la 23e place, à six coups du leader. Tout reste donc possible pour le golfeur tricolore : "Moins un pour la journée, je m'en sors bien. J'ai tapé de très bons coups, mais malheureusement, j'ai aussi tapé des coups très destructeurs" , a commenté VDV. Six autres Français ont franchi le cut : Jean-François Lucquin (30e, -2), Adrien Mörk (49e, Par), Grégory Bourdy (60e, +1), Nicolas Joakimides (60e, +1), Alexandre Kaleka (60e, +1, amateur) et Jean-François Remésy (60e, +1), qui est passé à coté de sa journée (75, soit +4).

Certains favoris de l'épreuve n'ont pas réussi à passer ce fameux cut fixé à +1, soit 10 coups du leader. David Howell, le leader du classement européen, est passé à l'as. Chez les Français, l'hécatombe est visible également : Julien Grillon, qui n'a pas confirmé son bon 1er tour, Grégory Havret, Raphaël Jacquelin, Thomas Levet, François Delamontagne, Julien Guerrier, Christian Cévaër, Ilya Goroneskoul, Frédéric Cupillard, Sébastien Delagrange, Benoît Teilleria, Cédric Menut, Frédéric Regard et Harel Son Houi s'arrêtent là.