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Des Bleues imprévisibles

Eurosport
ParEurosport

Publié 11/12/2006 à 15:15 GMT+1

Qualifiée in extremis pour le tour principal, la France intrigue avec son jeu "à la française", savant mélange d'imprévisibilité, de pugnacité et de capacités subites de mobilisation. Pour l'instant, cette tactique paie mais il faudra que les Bleues soien

Difficile, après les trois matches du tour préliminaire, de dessiner un profil de cette sélection tricolore, qui prend un malin plaisir à alterner le chaud, en battant les championnes olympiques danoises et les Pays-Bas, et le froid, en sombrant face à l'Espagne. "C'était pas possible de faire moins bien samedi contre l'Espagne. Mais on ne peut pas se permettre d'enchaîner comme ça une victoire, une défaite, une victoire, une défaite...", s'emporte la capitaine française Christine Vanparys.
Aussi régulières que les mouvements d'un fil de yo-yo, les Bleues ont montré par séquences leurs différentes qualités mais elles ne semblent jamais mieux en réussir la synthèse que lorsqu'un danger fatal les guette. La génération championne du monde 2003 avait presque fait un leitmotiv de cette propension à l'instabilité, estimant, après tout, que la forme importait peu tant que la victoire était au bout. "On a joué à la française, à l'arrache, a reconnu l'arrière Angélique Spincer après la victoire sur les Pays-Bas. Ca a toujours été un peu comme ça. Un amalgame d'ancienneté, de jeunesse, de folie, de précipitation. C'est français, tout simplement, il ne faut pas chercher. Si on joue comme ça et qu'on gagne tout le temps, je prends, pas de problème !"
"Au pied du mur"
"Bizarrement, confirme la gardienne de but Linda Pradel, il nous faut être au pied du mur pour faire quelque chose. J'ai l'impression que c'est un mal français, cette manière de ne rien vouloir faire comme tout le monde !" Dimanche, face aux Néerlandaises, les Françaises n'ont pas toujours été brillantes mais elles ont retrouvé leur point fort, une défense avec une joueuse en position avancée, ainsi que l'efficacité offensive de sa base arrière qui restait sur deux matches en demi-teinte.
"Il y a eu beaucoup d'expérience sur la défense, s'est réjoui Olivier Krumbholz. La 1-5 française est une bonne petite recette qui pose des problèmes à pas mal de monde, elle a fait des merveilles". Pour prétendre aux demi-finales, il faudra pourtant aux Tricolores éviter les errements. Si la Russie, championne du monde en titre, paraît hors d'atteinte dans le groupe 2, pas moins de quatre équipes à deux points vont se disputer le deuxième billet pour les demi-finales.
Le moindre faux-pas serait certainement fatal, mais avec une petite aide du destin pour compliquer les résultats de leurs concurrents directs et en cas de sans-faute de leur part, le coup est encore jouable pour les Bleues. Surtout si leur défense tient son rang autour d'Isabelle Wendling -impeccable depuis le début de l'Euro-, que la base arrière reste au diapason et que, en bonus, les gardiennes de but Valérie Nicolas et Linda Pradel poursuivent sur leur bonne lancée.
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