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La France échoue de peu

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/12/2006 à 09:00 GMT+1

Menant à la pause, les Françaises ne sont pas passées loin d'un nouvel exploit à l'Euro 2006 en s'inclinant d'un but face à la Russie, championne du monde en titre (24-25), lors de son premier match du tour principal. Si leur défaite n'était pas méritée,

EURO 2006 - TOUR PRINCIPAL
FRANCE - RUSSIE : 24-25 (mi-temps 11-10)
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La France redevient séduisante. Malheureusement, face à la formation russe, rôdée comme jamais, la séduction n'a pas été suffisante face au mordant de la Russie, championne du monde et invaincue depuis le début de cette compétition. Triste désillusion pour ses Françaises, qui ont su montrer un visage bien différent de leurs deux dernières prestations face à l'Espagne (24-28) et face aux Pays-Bas (28-26).
"On a pris une leçon dans les quatre dernières secondes , a déploré le sélectionneur français Olivier Krumbholz. Je suis très, très déçu. On a fait un excellent match, c'est toujours une énorme déception de perdre au moins le match nul à la dernière seconde". Car, il faut bien le dire, tout le monde a bien crû que les Russes allaient mordre la poussière pour la première fois de l'Euro-2006. Menées à la pause (10-11) par des Françaises opportunistes, les protégées de Trefilov ont réussi à faire parler leur expérience du très niveau pour finalement s'imposer sur le fil dans les dernières secondes du match (25-24), grâce à leur buteur vedette : Irina Poltoratskaya, intraitable sur penalty comme dans le jeu, avec 80% de réussite aux shoots.
Chance et malchance
Face à elle, Valérie Nicolas, Française en vue dans cette rencontre, a failli être une nouvelle fois décisive dans la cage bleue, à ceci près qu'elle s'inclina sur le dernier tir de la meilleure réalisatrice russe... Et pourtant, la rencontre a eu bien du mal à s'engager, sans aucun but d'inscrit dans les six premières minutes de jeu. Un fait à l'image de l'équipe : brillante, mais pas efficace. Paule Baudoin en est un autre bel exemple, l'ailière française, meilleur buteur tricolore, n'ayant inscrit qu'une seule fois sur quatre tentatives...
Malgré une défense agressive et de bons enchaînements en attaque, on se demande ce qui a pu manquer à l'équipe de France pour faire vaciller les championnes du monde. Un peu de confiance en elle? Un peu de chance? "Même si en face, c'était les championnes du monde, ce n'est pas pour ça qu'on devait perdre, regrette Siraba Dembele. On avait réussi à les faire déjouer. C'est frustrant". Au delà de la frustration, une chose est sûre, avec un niveau de jeu en hausse et une prestation comme les Bleues viennent de fournir, il est certain que les demi-finales peuvent être un objectif réalisable.
Pour cela, il ne faudra pas perdre les deux prochaines confrontations du tour principal face à la Croatie mercredi, et la Suède, pays-hôte, jeudi, et espérer que l'Espagne trébuche à son tour, pour espérer se frayer un chemin vers le dernier carré européen. Comme au Danemark il y a quatre ans, où les filles d'Olivier Krumbholz avaient décroché la médaille de bronze, première et seule distinction continentale...
FICHE TECHNIQUE
Russie : Gardiennes de but: Suslina (9 arrêts sur 22 tirs), Sidorova (9 arrêts sur 20 tirs). Marqueuses: Poltoratskaya (8 dont 3 pen.), Kareeva (2), Bodnieva (4), Andryushina (1), Polenova (3), Turey (1), Marennikova (3), Bliznova (3).
France : Gardienne de but: Nicolas (12 arrêts sur 37 tirs). Marqueuses: Lambert (2), Kamto (1), Spincer (4 dont 3 pen.), Pecqueux-Rolland (3), Baudouin (1), Herbrecht (3), Cano (1), Wendling (3), Dembele (5), Piejos (1).
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