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Trois sur quatre au Final Four ? Paris, Montpellier et Nantes en lice pour un tir groupé inédit

ParAFP

Mis à jour 28/04/2018 à 09:27 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS EHF - Trois représentants d'un même pays dans le Final Four, c'est du jamais vu. Pour combien de temps encore ? Le PSG, Nantes et Montpellier peuvent tous trois se qualifier pour le dernier carré de la plus prestigieuse compétition européenne, à l'issue des quarts de finale retour ce week-end.

Nikola Karabatic (PSG) lors du Final Four 2017

Crédit: Getty Images

Après les Bleus, les clubs ! Le Paris SG, Montpellier et Nantes sont à un match de réussir ce week-end un tir groupé inédit dans le sport français en se qualifiant pour le Final Four de la Ligue des champions de handball, un exploit digne de la saga des Experts. Les Parisiens sont les premiers à entrer en lice dans ces quarts de finale retour. Ils reçoivent les Polonais de Kielce − qu'ils ont largement battus à l'extérieur à l'aller (34-28) − samedi à Coubertin (17h30).
Dimanche, les Nantais iront chez les Danois de Skjern avec eux aussi un matelas de six buts à préserver (33-27). Puis les Montpelliérains essaieront de tirer la dernière fusée du feu d'artifice contre Flensbourg après leur bon résultat nul en Allemagne (28-28). Vardar - Kiel est l'affiche qui accouchera du quatrième membre de ce dernier carré.

Gare à l'excès de confiance

Depuis que la compétition-reine se termine par un Final Four, en 2010, aucun pays n'a réussi à y placer plus de deux représentants. L'année précédente en revanche, et ce fut un cas unique, trois clubs allemands avaient disputé des demies classiques en matchs aller-retour... mais c'est le quatrième larron, les Espagnols de Ciudad Real, qui s'était imposé, avec l'ailier du PSG Luc Abalo dans ses rangs.
Face à un club qu'il a déjà dominé trois fois sur trois cette saison, le PSG est nettement favori, même s'il sera privé du pivot Luka Karabatic, victime d'une fracture de la main droite à l'aller. Le principal danger ? Se croire à l'abri. "Il ne faudra pas trop penser au résultat. Et ne pas oublier qu'ils avaient réussi à réduire l'écart à l'aller (de -12 à -6)", estime l'ailier allemand du PSG, Uwe Gensheimer.
Le moment est venu pour nous de bousculer la porte, de dire : 'maintenant on rentre'
A Skjern dimanche (16h50), Nantes aussi devra simplement faire son travail. "Six buts d'avance, ce n'est pas rien. Il faut juste qu'on ne rate pas notre match", dit l'entraîneur Thierry Anti, en prenant soin d'ajouter qu'il a vu "beaucoup de choses en trente ans de Coupe d'Europe, surtout en matches aller-retour". Montpellier, par exemple, avait remonté un déficit de huit buts contre Pampelune (en finale aller-retour) pour remporter la seule coupe d'Europe d'un club français, en 2003.
Dimanche à l'Arena (19h00), ce n'est pas un exploit de cette envergure qui est demandé aux hommes de Patrice Canayer, l'un des deux (avec Michaël Guigou) à avoir connu la précédente aventure, mais selon lui "Flensbourg reste le favori". "Ils ont un peu plus l'habitude que nous de ce genre de situation", dit-il des joueurs du club allemand, champion d'Europe 2014. "Le moment est venu pour nous de bousculer la porte, de dire : 'maintenant on rentre'. Mais il faut avoir envie de passer et ne pas être timides", ajoute l'international français.
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