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Ligue des champions - Final Four : Ne pas oublier le Vardar !

ParAFP

Mis à jour 25/05/2018 à 20:20 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Trois équipes françaises prennent part au Final Four ce week-end. Un moment historique pour le hand tricolore. Mais attention. Le trophée n'est pas pour autant certain de rentrer dans l'Hexagone. Le quatrième larron, le Vardar Skopje, est aussi le tenant du titre. Et peut-être le vrai favori de ce Final Four...

Luka Cindric et Vuko Borozan lors du sacre du Vardar l'an dernier.

Crédit: Getty Images

La présence de trois Français au Final Four de la Ligue des champions ferait presque oublier celle d'un quatrième larron, le Vardar Skopje, tenant du titre, fort capable de leur infliger une cruelle déception à tous, à commencer par Montpellier, son rival en demi-finale samedi. L'équipe macédonienne avait certes créé la surprise en remportant son premier titre européen l'an passé, d'un but inscrit à la dernière seconde contre Paris en finale, mais son retour parmi les quatre derniers prétendants n'a rien d'un hasard.
"Le Vardar a fait la même chose que l'année dernière. Il a terminé premier de sa poule et est arrivé au Final Four sans qu'on parle beaucoup de lui", souligne le manager général du PSG Bruno Martini. "Il a des joueurs individuellement de très haut niveau, comme Luka Cindric (Croate), Timur Dibirov (Russe), Vuko Borozan (Monténégrin) et le gardien Arpad Sterbik (Espagnol d'origine yougoslave, qui avait fait très mal aux Bleus en demi-finale de l'Euro en janvier, ndlr)".
"Ces joueurs ont une grande culture collective et du savoir-faire, ce sont des malins. Quand on tombe dans leur rythme, on est en difficulté, c'est ce qui nous est arrivé l'année dernière. C'est une équipe monolithique qui a beaucoup de métier et qui est difficile à bouger. Ils seront aussi dur à manoeuvrer que l'année dernière", estime le dirigeant parisien. L'équipe a aussi un très bon entraîneur, l'Espagnol Raul Gonzalez, tellement bon que le PSG l'a choisi pour remplacer Zvonimir Serdarusic dès la saison prochaine.

Avenir incertain

Depuis cinq ans, le Vardar est financé par un milliardaire russe, Sergueï Samsonenko. Mais l'avenir est incertain car l'homme d'affaires a annoncé l'été dernier qu'il retirait ses billes, lassé par les critiques des médias, avant de dire le contraire quelques semaines plus tard. En tout cas, de nombreux joueurs feront leurs valises pour d'autres grandes écuries européennes dès l'an prochain.
Le mécène avait aussi pris en charge l'équipe de football et celle de handball féminin. Cette dernière a perdu en finale des deux dernières Ligues des champions, avec dans ses rangs les Françaises Amandine Leynaud et Alexandra Lacrabère (Siraba Dembélé et Allison Pineau en ont également porté les couleurs précédemment).
Patrice Canayer ne s'attend pas que la situation perturbe le Vardar le moins du monde. "A ce niveau-là, les joueurs jouent bien sûr pour leur club mais aussi pour eux. Quand vous arrivez là, c'est un des éléments de votre carrière. Je n'ai jamais vu une équipe qui n'était pas concentrée et prête dans cette compétition", dit l'entraîneur de Montpellier.
Le Rakometen (handball en macédonien) Klub Vardar Skopje évolue dans le Championnat de Macédoine et dans la Ligue SEHA avec des équipes comme les Croates de Zagreb, les Bélarusses de Brest, les Slovènes de Celje, autant d'habitués de la Ligue des champions, et aussi le Metalurg Skopje, le grand rival local. En Ligue des champions, il était cette année dans le groupe de Nantes au premier tour (1 victoire partout).
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Raul Gonzalez (Vardar Skopje)

Crédit: Getty Images

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