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Le PSG rate d'un rien l'exploit et se fait sortir dès les quarts de finale

ParAFP

Mis à jour 05/05/2019 à 22:20 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS – Passé à côté du match aller (24-34), le PSG n'a pas réussi à créer l'exploit au retour face à Kielce (34-26). Le club parisien a pourtant réalisé plus de 50 minutes idéales. Mais à l'image d'un Mikkel Hansen pas très inspiré, les Parisiens ont craqué en fin de match et s'arrêtent en quarts de finale.

Nikolas Karabatic (PSG)

Crédit: Getty Images

Quelle frustration! Les Parisiens ont manqué d'un rien leur "remontada" face aux Polonais de Kielce, qu'ils n'ont pu battre "que" de neuf buts, 35 à 26, dimanche à Coubertin, et n'iront pas au Final Four à la poursuite du titre qui continue de les fuir. Balayés de dix buts en Pologne la semaine dernière lors d'un incompréhensible "jour sans" qui au bout du compte leur coûte leur ticket pour Cologne, ils y ont pourtant cru dès le début. Dans une belle ambiance, le score a régulièrement enflé (18-11 à la pause) jusqu'à atteindre l'écart espéré de dix buts (29-19) à quatorze minutes de la fin, puis un maximum de 11 buts (31-20), grâce à un Nedim Remili éblouissant (13 buts dont 11 en seconde période).
"Tout le monde a été présent et on a tout donné. On n'aura pas de regrets sur ce match-là, mais énormément sur le match aller. C'est une grande tristesse aujourd'hui. On y a cru tout de suite, ça s'est joué sur quelques actions", a dit l'arrière des Bleus, qui a joué à un niveau stratosphérique. L'une de ces actions a été le carton rouge reçu, un peu bêtement, par le Danois Mikkel Hansen à cinq minutes de la fin, non pas pour une faute dans le jeu mais pour un changement illicite. A cet instant, les Parisiens avaient la balle du +11, devenu nécessaire depuis que les Polonais avaient récupéré l'avantage du plus grand nombre de buts marqués à l'extérieur. Le Norvégien Sander Sagosen a tiré sur le poteau, les Polonais ont marqué deux fois de suite (34-26) et les derniers espoirs du PSG se sont envolés.

Coup d'arrêt pour le hand français

"Je suis fier ce qu'on a montré dans une ambiance de folie. Tous les ingrédients étaient réunis pour faire un grand match et on l'a fait. On n'est pas passé à très peu de choses. On savait qu'il faudrait que tout aille dans notre sens", a commenté le gardien Thierry Omeyer, auteur d'une belle entrée en deuxième période pour ce qui restera le dernier match européen de sa carrière, puisqu'il prendra sa retraite dans quelques semaines, à 42 ans. Si les Parisiens peuvent sortir sans rougir après cette belle réaction, leur absence au Final Four, où ils comptaient aller pour la quatrième fois d'affilée pour décrocher enfin le titre suprême, n'en reste pas moins un cuisant échec.
Lors de leurs trois premières participations au grand événement de Cologne, ils étaient déjà favoris pour le titre et s'étaient ratés à chaque fois, dont une déjà contre Kielce en demi-finale en 2016. Non seulement ils n'arrivent pas à franchir la dernière étape mais ils reculent d'un cran. Et le sixième titre de champion de France qu'ils ont presque en poche ne les consolera certainement pas. C'est aussi un coup d'arrêt pour le handball de club français, qui avait placé trois des siens aux trois premières places la saison dernière: Montpellier, éliminé cette année dès le premier tour, Nantes, battu samedi en quarts par Barcelone, et Paris. Il y aura quand même cinq joueurs français au Final Four, quatre avec Barcelone (Ludovic Fabregas, Dika Mem, Cédric Sorhaindo et Timothey N'Guessan) et un avec les Hongrois de Veszprem (Kentin Mahé). Le dernier prétendant à Cologne sera le Vardar Skopje ou Szeged, qui s'affrontaient dimanche soir.
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