Ligue des champions de handball, Final Four : Kiel s'impose en finale contre le FC Barcelone (33-28)

LIGUE DES CHAMPIONS - Kiel l'a fait. Le club allemand a décroché, mardi soir, à Cologne, le quatrième sacre de son histoire dans la compétition (après 2007, 2010 et 2012) après sa victoire contre le FC Barcelone en finale (33-28). Venu dans ce Final Four en étant amoindri, Kiel a créé la sensation lors de cette finale survolée.

Niclas Ekberg vom THW Kiel

Crédit: Getty Images

Kiel au septième ciel. Huit ans après, le club Allemand a retrouvé le sommet de l’Europe, au terme d’une finale de très haut niveau face au FC Barcelone (33-28). Avec un Nicklas Landin stratosphérique dans les buts, une force collective insubmersible des deux côtés du terrain, les coéquipiers de l’ancien joueur du PSG Sander Sagosen ont muselé et fait déjouer le Barça, qui devra lui aussi attendre six mois de plus pour espérer obtenir son dixième titre en Ligue des champions.
Héroïques, surprenants, les joueurs du THW Kiel sont allés, contre toute attente, décrocher la quatrième couronne européenne des Zèbres en C1. Un exploit, vu l’armada qui se présentait face aux Allemands, éreintés par leur fabuleux combat de la veille, qui les avait emmenés au bout des prolongations, en demie face à Veszprem. En plus d’avoir laissé le Barça, meilleure attaque d’Europe, sous la barre des 30 buts, les joueurs de Filip Jicha ont surtout mis fin à l’incroyable série de 62 succès, toutes compétitions confondues, du club Catalan, invaincu depuis le 14 septembre 2019. C'est dire la performance réalisée par le club allemand.

Landin infranchissable en seconde période

Comme le PSG lundi, Kiel est bien entré dans sa partie. Faisant la course en tête d’entrée, Domagoj Duvnak et sa troupe se sont détachés au tableau d’affichage dès la 9e minute (6-4). Avec une défense bien en place, les Kiéllois ont peu à peu éteint les individualités espagnoles, malgré un grand match d’Aleix Gomez (10/12 au tir). Alors que ce sont souvent les Barcelonais qui sont habitués à faire mal dans ce schéma de jeu, Kiel a fait la différence en contre, pour revenir aux vestiaires avec trois buts d’avance (19-16).
Pekeler, Weinhold, Wiencek, ils sont nombreux, côté allemand, à avoir livré un match énorme. Mais c’est encore grâce aux coups de boutoir de Sagosen (7 buts à 64% de réussite) et à la dextérité du Suédois Niclas Ekberg (8/10 au tir dont un 6/6 à 7 mètres) que Kiel, dix ans après sa victoire face à Barcelone en finale de C1, a refait le coup. En seconde période, toutefois, un seul homme a mis tout le monde d’accord : un autre Niklas, Landin, le portier danois auquel seul manquait ce titre, et qui a enchaîné les parades de grande classe (14 arrêts, 34% de réussite en tout), pour empêcher Barcelone de revenir.
Les Catalans se sont accrochés jusqu’au bout, mais le jet de 7 mètres envoyé sur la barre par Gomez à 29-26 lors de la 57e minute a mis fin au suspense. Et prouvé que la Lanxess Arena, d’années en années, continue à être cette terre d’exploits inattendus. Et ce ne sont pas les joueurs de Kiel, battus par Nantes il y a quelques mois à peine, mais désormais trophée en main, qui vous diront le contraire.
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