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Final Four de Ligue des champions | Handball | Raul Gonzalez (PSG) : "Nous avons ressenti un peu de stress"

Glenn Ceillier

Mis à jour 17/06/2023 à 23:28 GMT+2

Le PSG a encore manqué son Final Four. Pour la cinquième fois de son histoire, Paris s'est pris les pieds dans le tapis dès les demi-finales en subissant la loi des Polonais de Kielce (24-25) samedi à Cologne. Et si cette demie s'est jouée sur des détails, les champions de France ont ressenti du "stress", dixit Raul Gonzalez, et affiché des manques en attaque.

Paris déréglé en attaque, Wolff impérial dans sa cage : le résumé de PSG - Kielce

La malédiction parisienne a encore frappé. L'espoir était pourtant revenu. Mais il s'est envolé une nouvelle fois plus vite que prévu. Pour son sixième Final Four - sur les huit dernières éditions -, le PSG s'est encore pris les pieds dans le tapis. Et pour la cinquième fois, ils ont échoué au stade des demi-finales, sortis par les Polonais de Kielce (24-25) samedi à Cologne. "On est très déçus là", reconnaît Luc Steins (demi-centre du PSG). Sans grande surprise.
La première victoire en Ligue des champions, ce n'est toujours pas pour cette année à Paris. Après avoir manqué l'an passé le dernier carré de la C1 (élimination en quarts de finale par Kiel), perdu deux stars l'été passé avec les départs de Mikkel Hansen et Nedim Remili et connu un exercice plus mouvementé que par le passé, il y avait pourtant un vent d'optimisme pour ce Final Four. Avec l'idée qu'un costume d'outsider pourrait mieux coller à ce PSG. Mais l'équipe parisienne n'est pas parvenue à répondre aux attentes.
On a eu énormément de problème en attaque
Et si cette demi-finale s'est jouée sur des détails avec deux balles d'égalisation dans la dernière minute pour les Parisiens, le PSG, privé de Nikola Karabatic - absent depuis début 2023 en raison d'une phlébite à la jambe droite -, a notamment été rattrapé par la pression de l'événement. "Nous avons ressenti un peu de stress en seconde période. Je ne suis pas resté calme, cela a été difficile aussi pour mes joueurs. Nous étions pourtant calmes pendant la semaine", déplore Raul Gonzalez, l'entraîneur du PSG.
Doté cette saison de l'une des meilleures attaques du plateau, le PSG a notamment vu sa machine s'enrayer justement dans le secteur offensif. "On a été bons en défense en première période, encore mieux en seconde. Mais on a fait quelques erreurs en attaque", remarque encore Gonzalez. Si les pivots parisiens ont ainsi été bien muselés par la défense adverse, le PSG est notamment tombé sur un bon Andreas Wolff, le gardien de la sélection allemande qui a été l'un des hommes du match (12 arrêts sur 35 tirs).
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Paris déréglé en attaque, Wolff impérial dans sa cage : le résumé de PSG - Kielce

Limité offensivement, Paris s'est ainsi arrêté à 24 petits buts marqués, son plus total de buts sur un match de cette saison européenne. "On a eu énormément de problèmes en attaque. On a joué contre une très bonne équipe et un super gardien. Ils ont réussi à nous maintenir sous les 25 buts. Mais c'est un peu la loi du Final Four", confirme Andreas Palicka, le portier francilien.
Sacré au forceps champion de France pour la neuvième fois de rang, le PSG va maintenant tenter de se reprendre face au FC Barcelone lors de la petite-finale dimanche. Mais l'idée était tout autre en venant à Cologne. "On était très près du but, mais c'est comme ça à Cologne. On sait que c'est toujours très indécis et ça se joue vraiment à rien", a conclu Luka Karabatic sur L'Equipe.
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