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Handball - Le PSG doit terminer le travail à domicile face à Kiel pour atteindre le Final Four de la Ligue des champions

ParAFP

Publié 17/05/2023 à 01:21 GMT+2

Une semaine après avoir obtenu un succès précieux sur le parquet de Kiel (31-27), le PSG reçoit la formation allemande mercredi soir avec l'espoir d'atteindre le Final Four à la fin de la rencontre. "On a ouvert une belle porte, ce serait bête de se la refermer sur le nez, chez nous, devant notre public", a rappelé Elohim Prandi en conférence de presse.

Elohim Prandi durant PSG - Wisla Plock, le 21 septembre à la Salle Pierre Coubertin

Crédit: Getty Images

Aux portes du Final Four, le PSG Handball ne veut pas se les "refermer sur le nez" mercredi lors du quart de finale retour de Ligue des champions contre Kiel, après être revenu d'Allemagne avec un succès saillant (31-27). "On a ouvert une belle porte, ce serait bête de se la refermer sur le nez, chez nous, devant notre public", résume Elohim Prandi, l'un des hommes forts à Paris cette saison.
Lui et les siens, sans Nikola Karabatic ennuyé par une phlébite depuis trois mois, ont un avantage conséquent, quatre buts à défendre pour rallier une sixième fois le Final Four, les 17 et 18 juin à Cologne, et rêver d'un premier sacre en C1. Une marge molletonnée et une configuration bien différente de l'an passé, déjà face à Kiel. Quand, après un nul (30-30) dans son stade Pierre-de-Coubertin, le club de la capitale devait arracher sa qualification sur les bords de la Baltique.
"On perd d'un but là-bas (33-32) avec la dernière possession qui pouvait nous emmener au Final Four. Cela reste une grosse désillusion pour nous, livre l'arrière droit. On a fait une faute professionnelle, on n'aurait jamais dû perdre." L'exemple, il y a moins de deux semaines, des Messines qui ont ruiné au retour une victoire de six buts sur le terrain de Ferencvaros incite à la prudence. Comme la claque reçue par le PSG lui-même à Montpellier en Coupe de France début avril (33-20).

La déroute face à Montpellier a créé un éléctrochoc

"Elle a fait mal, reconnaît Elohim Prandi. Je ne me souviens pas du Paris Saint-Germain ayant pris une tôle pareille." Mais ce pire revers de l'ère QSI a eu le mérite de remobiliser tout le monde, selon lui. "Le sursaut d'orgueil a été important, décrit-il. Psychologiquement, il a créé quelque chose. Depuis, on s'axe énormément sur la défense. On sait qu'en attaque, on est très très fort mais défensivement, on n'allait pas assez à la bagarre, on manquait d'impact physique. Depuis, on réussit un sans faute, on voit un changement d'attitude, un autre visage de l'équipe."
Malgré les nombreux départs, en particulier de la superstar Hansen et du régulateur Remili, en plus de Benoit Kounkoud, Vincent Gérard et Yann Gentil, tous partis après une inédite saison parfaite en Starligue (30 victoires en 30 journées), le PSG peut faire mieux que l'an passé en C1. "Personne ne voyait le Paris Saint-Germain dans cette situation, vraiment, et je les comprends. On a perdu de sacrés gros éléments."
"Mais quand je parle avec ma mère (Mézuela Servier, ex-internationale dans les années 1990), depuis le départ, elle me dit que ça va prendre, que c'est peut-être cette année, où on est le moins attendu qu'on va le faire. On verra, chaque chose en son temps", a conclu Elohim Prandi.
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