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Dylan Nahi se confie avant PSG-Kielce en Ligue des Champions de handball : "Ce sera une bagarre, comme d'habitude"

Fabien Esvan

Mis à jour 22/02/2024 à 19:02 GMT+1

Le titi est de retour en ville. Deux ans et demi après son départ du Paris Saint-Germain, Dylan Nahi revient à Coubertin ce jeudi avec Kielce (match à suivre sur Eurosport à 20h45). Tout juste sacré champion d'Europe avec les Bleus, l'ailier de 24 ans veut surfer sur cette dynamique pour guider les siens en Ligue des Champions. Il faudra être costaud face à ce PSG reboosté et il le sait.

Nahi renversant avec Kielce : le top 5 des buts de la journée

Dylan Nahi, est-ce qu'il y a toujours un peu d'euphorie dans l'air après ce titre de champion d'Europe avec les Bleus il y a quelques jours ?
Dylan Nahi : On a vécu un mois de janvier assez exceptionnel, fort en rebondissements et avec de l’émotion. Personnellement, c’est mon premier gros titre majeur. Ça m’a fait énormément de bien émotionnellement et dans ma vie de tous les jours. J’avais vraiment besoin de ça dans ma carrière. Maintenant, c’est passé, je suis passé à autre chose depuis mon retour en club. Mais ça fait du bien de se remémorer des moments comme ça.
Le bilan collectif est parfait, on vous a aussi vu en grande forme dans le money-time de la compétition (7 buts en demi-finale puis en finale dont 3 en prolongation contre la Suède). Comme toute l'équipe, la partition a été belle…
D. N. : En équipe de France, on a une équipe complète à tous les postes. Que ce soit le premier ou le deuxième qui joue, ce sera la même chose. J’ai saisi ma chance. Ça fait des années que j’ai envie d’être dans cette équipe et que j’ai la chance d’y être. Comme je le dis souvent : c’est une sélection, il faut y rester, il faut donner le meilleur de soi-même. J’ai donné tout ce que j’avais sur le terrain et ça a payé.
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Gille : "Comment on gagne en France et comment on fait en sorte que l’enjeu ne dépasse pas le jeu ?"

Comment s'est passé le retour aux affaires avec Kielce ?
D. N. : En championnat, ça s’est plutôt bien déroulé avec quatre victoires. En Ligue des Champions, je ne dirais pas que c’est mitigé, mais on aurait aimé gagner ce match contre Kiel (ndlr, match nul spectaculaire en Pologne 36-36). On va à Paris maintenant, et on sait que ce n’est jamais facile d’aller là-bas.
Rester sur deux défaites en Final Four, c’est très compliqué mentalement.
Comment vivez-vous cette saison un peu particulière après la menace de liquidation du club à l'hiver 2023 ? Est-ce que vous sentez beaucoup de changements par rapport à la saison passée ?
D. N. : Rester sur deux défaites en Final Four, c’est très compliqué mentalement. C’est la première chose. La première année, on a su rebondir. Il faut encore savoir le faire. On ne va pas se mentir : pour l’instant, ce n’est pas la saison qu’on espérait faire. Mais on est toujours présent, on est troisième, à un point du deuxième. Notre objectif, c’est toujours d’être la meilleure équipe. La Ligue des Champions, c’est plein de rebondissements, c’est très long.
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Dylan Nahi (Kielce) lors d'un match de Ligue des Champions contre Szeged en 2023.

Crédit: Imago

Vous avez eu beaucoup de blessés cette saison, l’effectif est réduit, il y a eu moins de rotation. Est-ce qu’il y a eu une difficulté à se réinventer ?
D. N. : On a eu pas mal de blessés, ça ne nous a pas aidé. Mais c’est comme ça, c’est le sport, on ne va pas en faire une excuse. Avec moins de joueurs "présents", on est obligé de se réinventer. Tactiquement, on est obligé de tester autre chose avec de nouvelles associations. Ça fait partie du jeu. L’objectif ne change pas : il faut gagner des matchs. C’est une saison qui n’est pas comme les deux premières que j’ai connues, mais ça reste un exercice où on est toujours en course partout.
La compétition est ultra serrée en Coupe d'Europe, il n'y a "que" cinq points entre le 7e (Kolstad) et le 2e (Aalborg) dans le groupe A…
D. N. : C’est la magie de la Ligue des Champions, d’avoir des matches comme ça. Il n’y a pas forcément de match facile. Il faut toujours se concentrer et se donner à fond. Cette année le prouve encore. Le moindre faux pas peut être décisif pour le reste de la saison. C’est la Ligue des Champions, tout simplement.
Face à Paris, on est sur une "nouvelle finale". Ce sont toujours des parties avec du combat, des rebondissements et de l'incertitude. Comment appréhendez-vous ce retour dans la capitale après le duel aller qui avait été indécis jusqu'au bout (victoire 25-24 de Kielce) ?
D. N. : On essaie de l’appréhender de la meilleure des manières. On sait que ce sera une bagarre comme d'habitude, un gros match. On se doit de répondre à l’intensité, au jeu parisien. On se doit d’être à notre niveau. Il faudra mettre tous les ingrédients que ce soit mental ou tactique, gérer les émotions pour aller faire un gros match chez eux.
C’est aussi un nouveau retour à Paris…
D. N. : Oui, c’est toujours un petit plaisir de jouer contre son club formateur. Mes couleurs maintenant, c’est Kielce. Ça reste un peu particulier, c’est normal.
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Kielce a encore été trop fort pour Paris : le résumé vidéo

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