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Ligue des champions I Montpellier - Celje (20h45) I Karl Konan : "Avec l'Euro et les JO, il y a forcément des aléas…"

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/02/2024 à 23:41 GMT+1

Auréolé de son premier titre avec les Bleus, Karl Konan entend bien enchaîner et mener Montpellier vers les 8es de finale de la Ligue des champions. Cela passe par un succès face à Celje mercredi (20h45, en direct sur Eurosport) pour le club héraultais, 4e du groupe B. Malgré les absences, l'arrière gauche montpelliérain est convaincu que son équipe saura s'adapter pour atteindre son objectif.

Konan : "On a mis deux ou trois jours à redescendre sur terre"

Karl Konan, vous nagez en plein rêve forcément avec cette première médaille pour vous avec les Bleus, en plus une médaille d'or. Est-ce que vous êtes encore sur un petit nuage ?
Karl Konan : Ça va, je pense que j'ai mis trois jours à redescendre, un peu comme tout le monde. Mais là, on a été tellement dans l'enchaînement avec le club que voilà, on est revenus sur terre. Mais c'était un truc incroyable pour un premier titre personnel, avoir l'Euro, l'or, c'est la plus dure des compétitions à mon avis, et je pense que c'est pareil pour pas mal de joueurs. Donc pour un premier titre perso et collectif, c'est énorme.
Avec Montpellier, il vous reste quatre matches en phase de poules de Ligues des champions. Vous restez sur trois victoires en quatre matches avec les huitièmes de finale en ligne de mire…
K.K. : Ah oui, bien sûr. C'est clairement l'objectif du club d'atteindre les huitièmes de finale. Donc ce match contre Celje est un match capital qui va compter vraiment, on en est tous conscients. Je pense que tout le monde est prêt à prendre ses responsabilités, à essayer de mener le club à l'objectif.
Est-ce que vous pensez au classement ? Se battre pour la troisième et la quatrième place, ça peut avoir un vrai avantage en vue des huitièmes ?
K.K. : Oui, c'est clair qu'on le garde dans un coin de la tête. Mais la philosophie de l'équipe et la philosophie que Patrice (Canayer, NDLR) essaie d'intégrer dans l'esprit de tout le monde, c'est de prendre match par match. C'est clair que finir troisième serait peut-être plus avantageux, mais il faut déjà se qualifier et gagner les matches. On essaie de se focaliser sur l'instant présent et quand ce sera le moment, on y pensera si on peut jouer cette troisième ou cette quatrième place.
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36 buts marqués et un grand Bolzinger, cela rime avec victoire pour Montpellier

Montpellier doit faire face à des blessés avec l'absence de Veron Nasinovic, celle de Diego Simonet et Jaime Fernandez, même s'ils pourraient revenir bientôt. Il faut serrer les dents ?
K.K. : Oui. C'est clair que c'est forcément difficile de ne pas avoir l'équipe au complet pour ces grandes échéances. Mais voilà, c'est le jeu, c'est le lot de toutes les équipes. On ne va pas s'apitoyer sur notre sort. Chaque joueur essaie de prendre un peu plus de responsabilités en fonction des absences. Ce n'est pas toujours évident. En plus, avec une année olympique, l'Euro, il y a forcément des aléas auxquels on ne s'attend pas. Mais la force et la résilience de cette équipe, c'est de s'adapter à ces changements de dernière minute.
Et vous Karl, prêt à galoper aux quatre coins du terrain, la force tranquille toujours ?
K.K. : C'est ça, en forme ! J'essaie du mieux que je peux d'apporter le maximum pour l'équipe et heureusement je suis épargné par les blessures jusque-là. Donc je ne m'en plains pas. Je prends beaucoup de plaisir à me battre avec les gars de l'équipe.
(Propos recueillis par Benjamin Charollais)
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