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PSG-Barça | Karabatic : "Pour cette dernière saison, mon rêve était d'être sur le terrain"

ParAFP

Publié 25/04/2024 à 00:06 GMT+2

Avant d'affronter le Barça jeudi à Pierre de Coubertin, pour le compte des quarts de finale de la Ligue des champions, Nikola Karabatic, qui mettra un terme à son immense carrière après les JO de Paris 2024 (26 juillet-11 août), s'est livré sur l'exercice 2023-24. "Mon rêve, pour cette dernière saison, était d'être sur le terrain, de profiter, d'avoir ce bonheur de jouer au hand", a-t-il noté.

Nikola Karabatic lors d'un match de Coupe de France de handball contre Frontignan en août 2023

Crédit: Imago

Nikola Karabatic, rêvez-vous de finir votre carrière en club sur une quatrième victoire personnelle en C1, après laquelle court toujours le PSG ?
Nikola Karabatic. : Quand j'ai signé (en 2015), c'était l'objectif, et on s'en est fortement rapproché pendant plusieurs années. Depuis quelques années, on fait partie des outsiders, on n'a plus ce rôle de favori dès le début de saison. Bien sûr que je veux gagner tous les matches et titres dès que je suis sur le terrain, mais mon rêve, pour cette dernière saison, était d'être sur le terrain, de profiter, d'avoir ce bonheur de jouer au hand avant de raccrocher les baskets. Je rentre à fond dans chaque match pour gagner mais je ne pense pas à tel titre ou tel titre. Je pense simplement jour après jour. Cela passe tellement vite que si je me projette, je passe mon temps à rêver d'autre chose que du présent, et je n'ai pas envie de rêver ma dernière saison, j'ai envie de la vivre. J'ai toujours fonctionné comme ça, en me fixant des objectifs élevés en début de saison, mais en les réévaluant au fil du temps. Cela ne sert à rien de dire aujourd'hui 'je rêve de gagner la Ligue des champions', de se projeter dans un futur hypothétique. Je m'empêche de me projeter trop loin.
Vous retrouvez le Barça, où vous n'avez passé que deux ans, mais riches, avec une victoire en Ligue des champions. Qu'en retenez-vous ?
N.K. : J'ai beaucoup aimé le style de vie, adoré le club, je suis encore ami ou en contact avec tous les joueurs de l'époque, c'est vraiment très rare. C'était vraiment une parenthèse incroyable sur le terrain. Le seul point négatif, c'était la reconnaissance du hand en Espagne : il nous arrivait de jouer devant 200 personnes au Palau (à domicile), et même parfois 500 ou 1.000 spectateurs maximum en Ligue des champions. A part ça, c'était génial. Ces deux années étaient magiques. C'est pour ça que cela a été un difficile choix que de rester ou de partir à Paris.
Après un exercice 2022/2023 compliqué, notamment physiquement, vous avez retrouvé, à 40 ans, un très solide niveau cette saison. Vous y attendiez-vous ?
N.K. : A prendre du plaisir, oui, c'était le but et j'ai fait un travail mental et personnel pour. Après, le niveau de jeu, on peut jamais savoir avant. Je me suis blessé au Mondial 2023 au pied, une blessure plus grave que je ne pensais, donc j'avais un doute sur ma capacité à revenir à un bon niveau, physiquement et au niveau du jeu. Je ne savais pas si mon pied allait me permettre de rejouer à un très bon niveau. Je suis très heureux d'avoir pu jouer quasiment toute la saison à un très bon niveau, d'avoir fait un bon Euro avec l'équipe de France et gagné une médaille (d'or, en janvier). Cela, c'était au-delà de mes attentes. Je suis plutôt heureux de ça, ça m'a donné beaucoup de confiance. C'est sûr que tu prends plus de plaisir quand tu es bon sur le terrain, c'est moins rigolo quand tu ne l'es pas, comme lors de la finale de Coupe de France (défaite 31-23 contre Nantes samedi).
Avez-vous conscience que votre immense carrière européenne peut s'arrêter le 2 mai après le quart de finale retour contre le Barça ?
N.K. : Oui, mais comme demain je peux vivre mon dernier entraînement si je me 'pète' (blesse). J'en ai conscience mais je ne m'attarde pas dessus : je me suis préparé à la fin de ma carrière, mais je ne suis pas tous les jours à me dire 'ça peut se terminer'.
Vous est-il arrivé cette saison de vous replonger dans votre carrière, qui devrait s'arrêter après les Jeux olympiques cet été ?
N.K. : Non, ça j'évite. C'est pour ça que j'évite de trop donner d'interviews, car tout le monde me parle de ma carrière passée. Tu es constamment à parler de ce qui est derrière toi. Ce qui est derrière, c'est derrière, j'en suis fier et j'en parle avec plaisir, mais j'essaie de ne pas trop me replonger dedans. Je veux vivre le moment présent.
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