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Trois mois après le Final Four, le PSG Handball retrouve Kielce pour un premier choc dans cette Ligue des Champions

Fabien Esvan

Mis à jour 27/09/2023 à 16:34 GMT+2

Les choses très sérieuses débutent pour le Paris Saint-Germain. Vainqueure de ses deux premiers matches sans flamber face à Szeged puis Zagreb, la bande de Nikola Karabatic a rendez-vous avec Kielce ce mercredi (coup d'envoi 18h45, à suivre sur Eurosport). Trois mois après une nouvelle confrontation de haute volée entre les deux formations, ce nouveau duel fait office de premier vrai test.

Luka Karabatic pris en tenaille lors du duel entre le PSG Handball et Kielce au Final Four de la Ligue des Champions 2022-2023

Crédit: Imago

C'est toujours une question de détails, toujours une question de timing, toujours une question de réussite. Paris en a fait les frais lors du Final Four de la dernière Ligue des Champions (une compétition à suivre en exclusivité sur Eurosport). Quelques semaines après son élimination en demi-finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes, le PSG Handball retrouve (déjà) son bourreau de la fin du printemps dernier.
Finaliste malheureux, surprise aussi, contre le SC Magdeburg, Kielce se dresse sur la route des Parisiens dans cette phase de groupes plus indécise que jamais. Cette fois encore, Paris a le bon costume d'outsider pour son duel avec les Polonais. Mais pour ce nouveau choc, les hommes de Raul Gonzalez ont une revanche à prendre. Sur Dylan Nahi, Benoît Kounkoud et consorts d'abord. Mais surtout sur eux.
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Prandi : "Il n'y a que les fous qui ne veulent pas s'inspirer d'autres postes…"

Cologne 2023, si près, si loin

Car l'échec de la fin de saison dernière avait de quoi laisser une kyrielle de regrets au clan parisien. Paris avait des armes, mais pas assez affûtées pour rivaliser. Miné par la blessure de Nikola Karabatic et un Elohim Prandi sur pied, mais très diminué par sa fracture à la main, certaines de ses individualités rattrapées par l'enjeu plus que le jeu, le club de la capitale avait aussi buté sur un Andreas Wolff de gala et ses 12 arrêts sur 35 tentatives.
Il n'a fallu qu'un jet de sept mètres de la part d'Arkadiusz Moryto pour permettre aux Jaune et Bleu de faire la différence à moins d'une minute du terme. "On était très près du but, mais c'est comme ça à Cologne. On sait que c'est toujours très indécis et ça se joue vraiment à rien", lançait Luka Karabatic sur L'Équipe après la rencontre.
S'il s'est montré forcément "déçu" une fois le combat terminé, Luc Steins a affiché davantage d'optimisme au moment d'aborder la nouvelle cuvée européenne il y a quelques jours. "On n'a pas réussi à se qualifier pour la finale le dimanche, mais je pense qu'on a quand même joué une super saison l'année dernière avec la qualification pour les demi-finales. Bien sûr qu'on perd, mais on est quand même bien rentrés dans le match. On était bien pendant longtemps et à la fin, on n'a pas été capable de finir sur une bonne note", rappelle le demi-centre néerlandais à Eurosport.
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Un bourreau nommé Wolff : les deux parades qui ont anéanti le PSG en fin de match

Un premier sommet, pas un tournant

En un été, Paris n'a que très peu changé avant de retrouver l'un de ses meilleurs adversaires. Dainis Kristopans est le départ le plus notable. Mais les recrues se sont vite mises dans le bain. Kent Tønnesen est prêt à en découdre pour ce premier sommet comme il le confie sur le site de l'EHF. "Cela va être un match difficile. Je m'attends à un match physique entre deux des meilleures équipes d'Europe. Mais, je sens que nous sommes prêts et que nous avons définitivement une chance d’y obtenir un bon résultat."
Pas forcément fringant lors de ses deux premières sorties en Ligue des Champions, le PSG a un vrai test contre les vice-champions d'Europe. Il faudra rendre une copie quasi parfaite pour ramener deux points de la Hala Legionów. Mais le chemin est long comme l'a maintes fois rappelé Nikola Karabatic dans un entretien à Eurosport. "La Ligue des Champions, c'est très long. On l'a vu avec ce nouveau format de groupe de huit équipes : ce n'est pas forcément ceux qui finissent premiers qui sont dans la meilleure position. C'est bateau, mais on prend vraiment les matches les uns après les autres."
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Karabatic : "On peut finir premier, comme cinquième, c'est le groupe le plus dur"

Bousculé à domicile lors de la première journée à Aalborg (31-34), le club polonais, emmené par le "presque gourou" Talant Dujshebaev, s'est racheté lors de son déplacement à Kolstad (32-30) et aura à cœur d'effacer sa sortie de route inaugurale. Ce nouvel épisode de la rivalité entre Kielce et le PSG a de quoi tenir toutes ses promesses. Paris est prévenu. L'opportunité est pourtant trop belle pour marquer le coup une première fois.
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