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Un rêve passe

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 19/12/2011 à 09:11 GMT+1

Les Bleues ne sont pas championnes du monde. En finale du Mondial, à Sao Paulo, l'équipe de France a été dominée par la Norvège (24-32). Pour la deuxième fois consécutive, les filles d'Olivier Krumbholz butent donc sur la dernière marche. Mais sur ce match, elles n'ont pas de regrets à avoir.

2011 Mondial Finale France Norvège

Crédit: AFP

La symphonie bleue s'est achevée sur une fausse note. Comme en 2009, l'équipe de France féminine échoue aux portes du paradis. Il y a deux ans, c'est la Russie qui avait brisé le rêve tricolore. Cette fois, les joueuses d'Olivier Krumbholz ont buté sur une équipe de Norvège impériale et intraitable, dont la victoire en finale, dimanche, n'a souffert aucune contestation (24-32). La marche était trop haute. Plus complètes, notamment dans le jeu d'attaque, les Scandinaves ont posé un problème insoluble aux Françaises. La blessure d'Allison Pineau, élue dans l'équipe-type du tournoi, a été de trop. L'aventure se termine mal, mais elle a été belle.
Dimanche, les Françaises n'y ont cru qu'un petit quart d'heure. Sans complexe, sereines, elles ont mieux abordé la rencontre que leurs adversaires. Avec de bonnes variations en attaque, les Bleues ont trouvé la faille à plusieurs reprises sur les ailes. Après 10 minutes de jeu, elles menaient encore de deux buts (6-4). Le rêve était en marche. Mais peu à peu, la Norvège a imposé sa densité physique et la multiplicité de ses armes. Certes, la défense tricolore a plutôt bien tenu Heidi Loke, la redoutable pivot. Mais elle n'a jamais trouvé la solution pour freiner le bras de Sulland (5/5 en première période). Et quand les Norvégiennes ont pris le score juste avant le quart d'heure de jeu (8-7), ce fut de façon définitive.
Le symbole Lacrabère
Paradoxalement, c'est donc sur son gros point fort, la défense, que l'équipe de France a failli dans cette finale. Le bateau bleu a pris l'eau dans la seconde moitié de la première période. Submergé de toutes parts, il a concédé 19 buts en 30 minutes. Reléguées à six longueurs à la pause (19-13), les Françaises savaient qu'elles auraient besoin d'un miracle pour renverser la vapeur lors du second acte. Il n'a pas eu lieu, même si les débats ont été un peu plus équilibrés. On avait beau se raccrocher au précédent de la finale de 2003, lorsque les Bleues avaient été menées de sept buts à 10 minutes de la fin contre la Hongrie avant d'arracher la prolongation et le titre. Mais l'histoire ne s'est pas répétée.
Il y a bien eu un dernier soupçon d'espoir, lorsque, à un peu plus de 10 minutes du terme, Alexandra Lacrabère a eu dans les mains une occasion de ramener son équipe à quatre longueurs, alors que la jeune Bruneau (19 ans) avait sonné la révolte. Mais le pénalty de Lacrabère a été détourné par Haraldsen. Fin des illusions. Après avoir inscrit 10 buts en demi-finale, la Bretonne, qui a symbolisé à elle seule l'impuissance française, n'a pas trouvé une seule fois le chemin des filets dimanche (0/4). Ce n'était pas son jour. Ce n'était pas le jour des Bleues, qui ratent non seulement le titre mondial mais aussi la qualification olympique qui l'accompagne. A l'issue de cette finale à sens unique, il y avait de la tristesse sur les visages, mais aussi de la fierté. L'un comme l'autre sont bien légitimes.
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