C'était bien...

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ParEurosport

Publié 30/08/2004 à 10:15 GMT+2

Athènes a tenu ses promesses. De beaux stades, de magnifiques champions, une chasse au dopage qui prouve que les tricheurs ne sont plus couverts... S'il a sans doute manqué un peu d'ambiance, la ville-mère des Jeux olympiques a parfaitement rempli ses obj

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Crédit: Eurosport

DES STADES MAGNIFIQUES
Pendant plus de 18 mois, Athènes a fait peur au monde entier. La capitale grecque serait-elle capable de répondre aux attentes du monde olympique ? Serait-elle prête à temps ? "Oui " assurait l'organisation à un CIO empli de scepticisme. " Vous avez gagné !" lança Jacques Rogge au public grec, dimanche, lors de la cérémonie de clôture. Malgré les difficultés, Athènes a réussi à être prête à temps, et le peinture était même sèche. D'un coup, lors de la cérémonie d'ouverture, les plus profonds doutes s'étaient envolés. Une première victoire.
LA LUTTE CONTRE LE DOPAGE
Les Jeux olympiques ne se sont pas mentis. Plus de 25 athlètes ont été exclus des Jeux, du duo Kenteris - Thanou qui s'est auto-proclamé hors-Jeux à Adrian Annus, dernier convaincu de tricherie et privé de sa médaille d'or au marteau. Quelques uns sont passés entre les mailles du filet ? Qu'importe, un message est passé. Plus personne n'est à l'abri. Les Américains ont été les premiers à s'en apercevoir, l'an passé, ce qui a permis à une nouvelle génération de prendre la place des athlètes au comportement suspect. Bien leur en a pris. Ils ont été globalement épargnés par la chasse aux tricheurs.
"Ces Jeux furent ceux où les athlètes ont eu le plus de difficulté à tricher et où les athlètes propres furent le mieux protégés", a souligné le patron du CIO, Jacques Rogge. On ne peut lui donner tort, on ne peut d'ailleurs que le féliciter pour ce qui reste comme la plus grande victoire des JO sur leur passé. La lutte n'est sans doute pas finie, la haute technoligie et la biologie la plus fine offrant de nouvelles cartes biseautées aux plus déterminés. Mais il est évident que l'étau se resserre. Et c'est le plus beau des cadeaux qu'on puisse faire au sport.
DES CHAMPIONS MAGNIFIQUES
On aurait aimé le sacre de Jan Zelezny ou encore un doublé de Tatyana Lebedeva. Mais c'est réellement pour faire la fine bouche. De Hicham El Guerrouj, magnifique successeur de Paavo Nurmi à l'Argentine, superbe championne olympique de basket, en passant par les Croates, Tani Tamura ou encore Michael Phelps (nous y reviendrons), la quinzaine athénienne fut de toute beauté.
On n'oubliera pas les larmes de Hicham, la joie de Valentina Vezzali, le visage de Laura Holmes... Et l'Asie qui arrive en force dans tous les sports.
UNE EQUIPE DE FRANCE SEDUISANTE
Si le niveau est moins bon qu'à Sydney dans quelques sports majeurs, notamment en judo et en cyclisme sur piste, l'équipe de France a bien tenu son rang, dans sa globalité. On oubliera vite le couac Christine Arron, la détresse silencieuse de Franck Dumoulin, le sourire forcé de Pascal Gentil, contraint de se contenter de bronze... On n'oubliera pas de sitôt les allures de Jeanne d'Arc de Laure Manaudou, la bouille de Malia Metella, le sérieux de Brice Guyart, l'énorme Tony Estanguet.
33 médailles, c'est 5 de moins qu'à Sydney, avec seulement 11 titres olympiques, soit deux deux moins qu'il y a quatre ans. Mais l'image laissée par les Bleus est saine et sympathique. Ce qui reste l'essentiel.
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