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JO Pyeongchang 2018 - Gian-Franco Kasper : "Le meldonium, c'est l'aspirine chez nous"

ParAFP

Publié 23/02/2018 à 11:26 GMT+1

PYEONGCHANG 2018 - Le meldonium, produit interdit et à l'origine de la suspension d'un curleur russe aux Jeux olympiques, "c'est l'aspirine chez nous", a déclaré vendredi à l'AFP le Suisse Gian-Franco Kasper, membre du CIO qui doit se prononcer samedi sur une éventuelle levée de la suspension de la Russie.

Gian-Franco Kasper (2017)

Crédit: Getty Images

"Le meldonium, c'est l'aspirine chez nous, c'est ce qu'on croit, et surtout en curling..." Cette phrase choc est signée Gian-Franco Kasper, membre du CIO. C'est en raison d'un contrôle positif au meldonium que le curleur russe sous bannière olympique Alexander Krushelnitsky, a été reconnu coupable de violation aux règles antidopage et a perdu la médaille de bronze gagnée en double mixte avec sa femme.
"Un cas spécial comme celui-là, ça peut arriver à chaque nation", a minimisé M. Kasper, également président de la Fédération internationale de ski, dans un entretien à l'AFP. Il "faut en terminer avec ces discussions de cour d'école qu'on a dans la presse", a-t-il ajouté.
Il faut donner la chance aux jeunes (russes) de prouver qu'ils sont clean
Gian-Franco Kasper fait partie, en compagnie notamment de l'ancien perchiste ukrainien Sergei Bubka, des 14 membres de la Commission exécutive du CIO, le gouvernement olympique, qui décidera samedi soir de lever ou non la suspension de la Russie. La décision sera ensuite soumise dimanche au vote des membres réunis en session, et probablement rendue publique seulement à ce moment-là.
Le CIO a la possibilité de prononcer une levée "totale ou partielle" de la suspension du Comité olympique russe, a rappelé vendredi Mark Adams, porte-parole du président de l'instance, Thomas Bach. Interrogé pour savoir ce que pourrait être une levée partielle de la suspension, M. Kasper estime que "l'on pourrait dire en théorie : 'La Russie est admise de nouveau mais pas le président de son Comité national olympique.'"
"Peut-être que c'est ça l'idée. Ce n'est pas non plus une question de drapeau, mais d'avoir les Russes de nouveau (...) Il faut donner la chance aux jeunes (russes) de prouver qu'ils sont clean", a ajouté M. Kasper.
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Alexander Krushelnitsky aux JO de Pyeongchang

Crédit: Getty Images

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