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ParEurosport

Mis à jour 07/01/2011 à 11:04 GMT+1

La candidature d'Annecy à l'organisation des JO d'hiver 2018 continue dans la modestie, provisoirement sans patron, mais avec l'espoir que "tout est possible" ont martelé ses promoteurs, mercredi, sifflant la fin de dix jours de cacophonie ponctués dimanche par la démission d'Edgar Grospiron.

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Crédit: Eurosport

Ceux qui espéraient y rencontrer le nouveau leader de la candidature seront venus pour rien à la conférence de presse tenue au siège du Comité national olympique (CNOSF) par Denis Masseglia, son président, Christian Monteil, patron du conseil général de Haute-Savoie, Jean-Luc Rigaut, maire d'Annecy, Guy Drut, membre français du Comité international olympique (CIO) et la ministre des sports Chantal Jouanno.
"Il n'était pas question de trouver un successeur à Edgar en trois jours", a jugé M. Masseglia, estimant par ailleurs que la nouvelle direction d'Annecy-2018 ne serait pas "monocéphale" mais plus vraisemblablement bâtie sur une "équipe d'hommes et de femmes" aux rôles répartis.
Le trio Rigaut-Monteil-Masseglia qui pilote la candidature s'est donné jusqu'au début du mois de janvier pour ficeler un nouvel organigramme destiné à faire survivre, voire mieux, la candidature.
Méthode Coué
Ce n'est donc pas un stratège providentiel qui amènera Annecy jusqu'au vote de Durban (Afrique du sud), le 6 juillet prochain, mais une équipe forcément adepte de la méthode Coué, convaincue que "tout est possible" comme l'a répété à plusieurs reprises M. Masseglia, imitée par la ministre qui a lancé un retentissant "impossible n'est pas français!"
"Annecy y croit depuis le début" a rappelé son maire. "On a toujours su que Munich et Pyeongchang (ses rivales) avaient d'autres moyens, ce n'est pas une surprise. Il faut rester sur nos valeurs et nos fondamentaux", a poursuivi Jean-Luc Rigaut, reprenant à son compte la ligne défendue par le président du conseil général, Christian Monteil, qui n'avait pu opposer aux demandes de Grospiron qu'une rallonge budgétaire de 2 millions d'euros pour porter le budget à 20 ME, soit près de deux fois moins que Munich, encore moins que Pyeongchang.
M. Monteil a d'ailleurs rappelé que ce choix, dicté par la bonne gestion des finances publiques, correspondait au concept de la candidature, celui de la "fragilité" par rapport aux grosses machines adverses. "S'il avait fallu mobiliser 15 à 20 millions d'euros supplémentaires pour acheter cette candidature, on les aurait trouvés", a-t-il dit.
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