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Judo - Grand Slam d'Antalya : Teddy Riner se hisse en finale

Mis à jour 31/03/2024 à 13:40 GMT+2

Teddy Riner a vécu un début de journée sans encombre au Grand Slam d'Antalya, ce dimanche. Le poids lourd français a remporté son premier combat par ippon après 52 secondes face au Bahreïni Azamat Chotchaev, avant de se défaire du Néerlandais Jur Spijkers et du Brésilien Rafael Silva aux pénalités. Il a ensuite essoré l'Allemand Erik Abramov, se qualifiant ainsi pour la finale.

Teddy Riner lors du Grand Chelem de Paris, le 4 janvier 2024

Crédit: Getty Images

La médaille d'or n'est plus très loin. De retour sur le tapis pour la première fois depuis sa victoire à Paris, début février, Teddy Riner s'est qualifié avec autorité pour la finale du Grand Slam d'Antalya, ce dimanche. Après trois combats maîtrisés, le sociétaire du PSG Judo n'a fait qu'une bouchée d'Erik Abramov en demie. Il l'a d'abord contré en bordure, marquant waza-ari après une trentaine de secondes. Puis il a géré son avantage et l'Allemand, impuissant et éprouvé physiquement, s'est incliné sur hansoku make (trois pénalités reçues).

Opposé à Saito en finale

En finale, Riner affrontera le Japonais Tatsuru Saito. Une affiche particulièrement intéressante à suivre, à quatre mois des Jeux de Paris (26 juillet-11 août). Plus tôt dans la journée, le double champion olympique des +100 kg avait pris le meilleur sur Rafael Silva en quarts. Le vétéran brésilien (36 ans), qui défiait le Tricolore pour la onzième fois - pour onze défaites, désormais - depuis 2010, n'a une nouvelle fois pas réussi à trouver la clé. À vrai dire, il n'a pas mis les ingrédients nécessaires pour y parvenir. L'arbitre a distribué les pénalités et Silva, qui en a pris trois, a dû abdiquer sur hansoku make.
Pour son deuxième combat de la journée, le combattant de 34 ans s'était débarrassé de Jur Spijkers dans des conditions similaires. À défaut de faire tomber le Néerlandais, le Guadeloupéen avait su se montrer patient pour faire tomber les pénalités. Trop passif, le combattant de 27 ans avait écopé de trois shidos, ce qui a été synonyme de hansoku make, là encore. Enfin, pour son entrée en lice, le Français n'avait eu besoin que de 52 secondes pour l'emporter par ippon. Opposé au 43e mondial Azamat Chotchaev, il avait fait preuve d'agressivité d'entrée en attrapant le col du judogi de son adversaire dès l'entame, avant de le clouer au sol sur o-soto-gari.
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