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Judo, Grand Slam de Paris - Paris Grand Slam : Clarisse Agbegnenou s'impose pour la 7e fois à six mois des JO

Vincent Bregevin

Mis à jour 03/02/2024 à 18:56 GMT+1

Clarisse Agbegnenou en mode patronne. A un peu plus de six mois des Jeux Olympiques de Paris 2024, la Française a pris date en s'imposant contre Katarina Kristo dans sa catégorie (-63 kilos) lors du Paris Grand Slam, l'un des grands rendez-vous de la saison. Agbegnenou s'est imposée pour la 7e fois à Paris et égalé les records de Lucie Décosse et Teddy Riner, sacrés sept fois dans la capitale.

Clarisse Agbegnenou

Crédit: Getty Images

Il lui a fallu puiser dans ses réserves pour atteindre le septième ciel. Mais Clarisse Agbegnenou est parvenue à ses fins. La Française a remporté samedi le Grand Slam de Paris pour la septième fois en s'imposant devant la Croate Katarina Kristo au Golden score dans la catégorie des -63 kg.
Elle a ainsi égalé les records de Teddy Riner et Lucie Décosse sur le nombre de sacres l'épreuve. Et au bout d'un parcours à rallonge sur l'ensemble de la journée, la championne olympique en titre a surtout envoyé un message fort à la concurrence à quelques mois des Jeux de Paris.
Agbegnenou aura passé plus d'une demi-heure sur les tatamis samedi. Elle avait delà été malmenée au 3e tour par la Japonaise Horikawa Morigami avant de venir à bout de la championne du monde 2022 en prolongation après plus de 12 minutes de combat. Elle avait encore eu besoin de près de huit minutes pour mettre la Néerlandaise Joanne van Lieshout à terre sur ippon et valider son billet pour la finale. Où Kristo ne lui pas rendu la tâche plus facile.

Un sacre sur le fil du rasoir

La Croate a longtemps neutralisé la coqueluche du public parisien, avec un excellent travail aux manches à la clé. Agbegenou a pris une première pénalité, puis une deuxième. Sur le fil du rasoir, passée à deux doigts de la défaite à 20 secondes de la fin du combat, elle est restée vaillante et conquérante. Et au bout de l'effort dans la prlongation, elle a passé sa hanche pour mettre Kristo au sol est inscrire le point décisif sur waza-ari. Le point de la médaille d'or qu'elle a dédiée à sa fille d'un an et demi.
Celui d'un sacre bienvenu, aussi. Si elle avait réussi à décrocher son sixième titre mondial depuis son retour de maternité, Agbegnenou avait bouclé 2023 sur une désillusion en terminant les Championnats d'Europe sans médaille. Quelques mois plus tôt, la judokate de 31 ans avait également dû se contenter du bronze sur les Masters de Budapest. Elle venait à Paris pour retrouver la saveur de la victoire et remettre les pendules à l'heure. C'est chose faite. Et cela ne pouvait pas mieux tomber à l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Gahié en argent, Pinot en bronze

Marie-Eve Gahié n'a pas connu le même destin quelques minutes plus tard. La Française s'est inclinée devant Miriam Butkereit en finale des -70 kg. Sur une attaque, elle a été imparablement contrée par l'Allemande, victorieuse par ippon. Comme l'an passé, la championne du monde 2019 a terminé à la deuxième place du Grand Slam parisien.
Margaux Pinot a complété le podium dans la catégorie. La Française était pourtant mal partie face à la Portugaise Tais Pina, en tête au score sur un wasa-ari. Mais elle a su se remettre les idées en place pour s'imposer par ippon et décrocher la médaille de bronze. Une petite consolation bienvenue après la déception de sa non-sélection pour Paris 2024.
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