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Yamaha pense à une moto d'usine pour Zarco car il a "une grosse carrière devant lui"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 16/03/2018 à 18:56 GMT+1

MOTOGP 2019 - Yamaha est enfin réceptif à l'hypothèse d'une troisième M1 d'usine à destination de Johann Zarco en 2019.

Johann Zarco (Yamaha Tech3) au Grand Prix du Qatar 2018

Crédit: Getty Images

Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Yamaha n'avait pas accédé fin 2017 à la demande de Tech3 et Johann Zarco de bénéficier d'une M1 d'usine dès 2018, mais après avoir fermé l'accès au team d'usine en prolongeant Maverick Viñales puis Valentino Rossi pour 2019 et 2020, Lin Jarvis s'est mis en quête d'une solution pour garder le Français sous la bannière du Diapason.
"Johann a un potentiel énorme, nous l’avons vu à plusieurs reprises en 2017, ainsi que durant la pré-saison", a exposé le directeur général de Yamaha Motor Racing jeudi en conférence de presse d'avant Grand prix du Qatar. "Il a une grosse carrière devant lui, ça ne fait aucun doute."
"C'est dommage que nous n'ayons que deux motos dans notre équipe d'usine", a-t-il poursuivi. "Nous avons déjà Maverick et Valentino, il n'y a donc pas de place dans l'équipe officielle. Mais il y a une chance de donner une machine à un troisième pilote, nous regardons donc la situation. Ce sera sujet à discussion, et à un nouveau contrat avec un nouveau team."

Zarco entre Yamaha, Tech3 et Honda

Le Britannique a précisé qu'il travaillait activement à déterminer cette équipe, qui n'aurait donc un pilote d'usine avec Zarco et un autre pilote "client". Yamaha copierait ainsi la formule actuelle de Honda qui fait rouler Cal Crutchlow chez LCR avec un contrat HRC, ou celle de Ducati qui fournit une GP18 à Danilo Petrucci chez Pramac.
Pour autant, il n'est pas sûr que Johann Zarco privilégiera l'option Yamaha face à celle de la continuité représentée par Tech3, une équipe qui le soutient totalement depuis son arrivée en MotoGP en 2017 et dans laquelle il se sent bien. Sans parler de l'hypothèse du guidon de Dani Pedorsa chez Honda.
Questionné sur la rupture avec Tech3 programmée fin 2018, Lin Jarvis estime que le refus de Yamaha d'aligner le matériel de Zarco sur celui de Rossi et Vinales cette année n'est pas à l'origine de la décision d'Hervé Poncharal. Mais simplement que le patron français a reçu une offre "fantastique" de la part de KTM.
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