Belle opération pour Fabio Quartararo, 2e au Mugello derrière Francesco Bagnaia, au classement pilotes

Francesco Bagnaia en roi chez lui. Le pilote italien de Ducati s’est imposé au Mugello, après avoir mené le Grand Prix d’une main de maître, devant un Fabio Quartararo qui, après avoir pourtant galéré en début de week-end, conserve sa place de leader au championnat du monde. El Diablo se permet même d’accroitre son avance en tête et de prendre huit longueurs d’avance sur Aleix Espargaro, 3e, tandis qu’Enea Bastianini (Gresini) et Alex Rins (Suzuki) ont perdu gros en chutant. Johann Zarco, lui aussi très solide dimanche, termine 4e.

On lui promettait l’enfer, ou presque, au temple de la vitesse, sur une moto bien moins performante que celle où il avait réussi à l’emporter l’an dernier. Mais Fabio Quartararo a encore montré une grande force de caractère pour sortir finalement grand gagnant d’un week-end qu’il avait pourtant commencé à la peine. Parti en deuxième ligne, à la 6e position, le champion du monde en titre de MotoGP a réalisé une grande course pour réussir à passer le mur de pilotes Ducati qui se tenait devant lui sur la ligne de départ.

Les deux rookies en tête de course au moment de l’extinction des feux, Fabio Di Giannantonio et Marco Bezzecchi, ont rapidement dégringolé au classement (respectivement 11e et 5e au final), laissant les plus expérimentés dicter le rythme de la course. A ce jeu, c’est Bagnaia, P5 au départ qui a vite pris les rênes, alors qu'il restait 15 tours de course. Très rapidement, il a su résister à la pression mise par ses poursuivants, pour prendre une seconde d’avance en tête et la conserver presque jusqu’à la fin.

Pendant ce temps, alors qu’il luttait pour se rapprocher du podium, Bastianini, 3e au classement du championnat du monde, commettait une erreur irréparable dans le virage 4 et finissait dans les graviers. Suite à l'annonce de sa nouvelle opération à venir, Marc Marquez, lui, a réalisé une course sans grande envergure, et finit à la 10e position.

Après sa 4e place acquise lors des qualifications, Johann Zarco a su résister aux attaques qui venaient de toute part, avant de dépasser Marini et Bezzecchi dans le dernier tour pour garder son rang et réaliser une nouvelle bonne performance. Mais ce week-end, comme souvent, c’est bien son champion de compatriote qui a fait la plus belle impression. Et aussi une belle opération.