MotoGP I Johann Zarco (Ducati-Pramac) privé de sa 6e place au GP du Japon : "J'ai les boules"
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Mis à jour 01/10/2023 à 10:30 GMT+2
Johann Zarco (Ducati-Pramac) a été interdit de prendre le deuxième départ dimanche au Motegi, après avoir été victime d'une chute juste avant le drapeau rouge. Le pilote français, qui occupait alors la 6e place du classement, a pesté contre le point de règlement qui a entraîné sa disqualification et déplore la perte de dix points précieux au championnat du monde.
Johann Zarco (Ducati-Pramac) a été disqualifié sur le Grand Prix MotoGP du Japon
Crédit: Getty Images
Johann Zarco ne décolère pas. Le Français, victime d'une chute juste avant le drapeau rouge dans des conditions rocambolesques dimanche à Motegi, pensait bien pouvoir repartir après avoir ramené sa moto très endommagée au stand. Il espérait ainsi reprendre la course, à la sixième place qu'il occupait, et tenter de marquer dix points précieux au classement. Mais il a alors appris sa disqualification par la direction pour ne pas avoir rejoint son box dans les conditions réglementaires prévues.
Une sanction qu'il n'a pas digérée. "J'ai demandé l'explication, pourquoi je ne suis pas 6e, a raconté le pilote français de Ducati-Pramac au micro de Canal+. On m'a fait sortir de la piste, j'ai voulu revenir sur la piste donc on est revenu sur la piste. En fait je n'ai pas passé la petite ligne où il y a marqué 60 km/h sur la pit lane. Donc je ne suis même pas classé, sinon j'aurais été 6e. Ca met bien les boules. Parce que 6e c'est 10 points, c'était important."
C'est d'autant plus frustrant que Zarco s'était battu comme un beau diable pour pointer à cette 6e place avant que la pluie ne vienne entraîner le drapeau rouge. Sorti de la piste après un contact avec Maverick Viñales dans le premier tour, le Français avait signé une remontée qu'il était loin d'imaginer. "Je ne sais pas comment je ne tombe pas, j'ai même dû lâcher mon guidon, je pars tout droit, j'arrive à revenir, a-t-il expliqué. Il se met tout de suite à pleuvoir, on a dû rentrer au stand. Sur la piste pas trop mouillée, j'ai commencé à remonter et là il s'est mis à pleuvoir davantage."
"La distance de la piste, je l'ai faite"
Sur un circuit détrempé, Zarco n'a pu éviter une chute juste avant l'interruption de la course sur drapeau rouge. "Cette chute c'est simplement de l'aquaplaning en sortant du tunnel, a résumé le Français. J'avais le même angle que d'habitude mais la moto est partie complétement. Mais les boules… Je cherche à ramener la moto, les Japonais me disent qu'il faut sortir, moi je crie 'non, on la pousse'. Et voilà… si je passe cette petite ligne des 60 km/h je suis classé 6e. Après ce sont les règles, mais ça fout bien les boules."
Un point de règlement qu'il n'estime pas insensé, mais que Zarco a jugé injuste par certains côtés. "Que je tombe au virage 3, que je traverse le paddock avec la moto, je suis d'accord qu'il manque 3 kilomètres de piste, admettons, a-t-il reconnu. Mais la distance de la piste je l'ai faite. Il y a du sens à prendre le tour d'avant quand il y a le drapeau rouge comme tout le monde n'a pas traversé la ligne. Mais il faut que tous ceux qui sont pris au classement arrivent à ramener la moto jusqu'au box, en passant par la pit-lane… C'est un peu étrange. Il faudrait presque prendre une distance GPS sur la moto pour vérifier les distances et voir que la distance du circuit a été faite."
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