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Les Bleus avant la finale du relais : "On va être à l'extérieur, c'est l'idéal"

Laurent Vergne

Mis à jour 07/08/2016 à 22:34 GMT+2

JO RIO 2016 – Toujours en quête de sa première médaille au Brésil, la France compte plus que jamais sur le relais 4x100m nage libre pour ouvrir son compteur. Dimanche, peu avant minuit (juste avant 5 heures du matin heure française), les Tricolores, champions olympiques en titre, seront à la bagarre. Quatrièmes des séries, ils se retrouvent là où ils voulaient, à la ligne d'eau numéro 6.

Fabien Gilot

Crédit: Panoramic

C'est peu dire que la soirée de dimanche à l'Aquatic Center de Rio est attendue par la délégation française. Pour l'heure, aucune médaille n'est encore venue ouvrir l'escarcelle tricolore, alors que près d'une trentaine de nations ont d'ores et déjà accroché au moins un podium. Coralie Balmy, en finale du 400 mètres nage libre, tentera de lancer la machine mais c'est bien entendu le relais 4x100 mètres masculin qui sera attendu au tournant, juste avant minuit heure locale (ndlr : 5 heures en France).
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Fabien Gilot (Kazan 2015)

Crédit: AFP

Champions olympiques en titre, et invaincus au plan international depuis maintenant cinq ans, les Mousquetaires français visent au strict minimum une médaille. Les voir en dehors du podium serait une petite catastrophe pour l'équipe de France de natation, qui ne dispose plus de la même densité qu'à Londres, et pour le bilan comptable de la France à Rio d'une manière générale. Dimanche après-midi, les Bleus ont signé le quatrième temps des séries, avec un quatuor composé de Clément Mignon, William Meynard, Fabien Gilot et Mehdy Metella.
Il va falloir un grand relais français
Sur le papier, leur temps (3'13"27) pourrait inquiéter, mais il convient de ne pas oublier que Florent Manaudou et Jérémy Stravius doivent intégrer le relais pour la finale, très probablement en lieu et place de Meynard et Mignon, un peu en dedans en séries. Stravius a même choisi de faire l'impasse sur les demi-finales du 200 mètres, prévues également dimanche soir, afin de se préserver pour la finale du relais. "Il va y avoir une belle bagarre. Il va falloir un grand relais français", prévenu le vétéran Fabien Gilot, conscient que la concurrence sera redoutable avec, en premier lieu, les Etats-Unis et l'Australie, convaincus de leur côté de se disputer l'or entre eux.
Les Français vont hériter en finale de la ligne d'eau numéro 6, entre les Etats-Unis (5) et le Brésil (7). Loin d'être un désavantage, c'est exactement ce qu'ils souhaitaient. "On a des vagues différentes au milieu, explique William Meynard. Des mauvaises vagues. Nous, ce qu'on veut, c'est une stratégie où on est tranquilles. Puis depuis quatre ans, on essaie de nager librement et ce n'est pas en étant exposés, au milieu, qu'on le fait le mieux." "On ne voulait pas se retrouver dans les deux meilleurs temps des séries. On va être placé à l'extérieur, c'est l'idéal", a confirmé Gilot.
Maintenant, peu importe le couloir, les Tricolores devront être tous les quatre à leur meilleur niveau pour avoir une chance de conserver le titre historique acquis en 2012. Ce serait colossal. Pour eux. Pour la natation hexagonale, et pour cette délégation française qui commence tout doucement à se poser des questions sur la nécessité de revoir, déjà, ses objectifs à la baisse dans ces Jeux 2016.
De notre envoyé spécial à Rio, Laurent Vergne
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