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30 ans, 100 moments de sport français: De la 45e à la 41e place

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 18/06/2013 à 22:36 GMT+2

1983-2013: 30 ans et 100 grands moments de sport français. A la 42e place, l'inoubliable victoire du Paris Saint-Germain face au Real Madrid, en 1993.

Top 100 PSG Real WEAH 1993

Crédit: Imago

45. LA REVOLUTION DUCHESNAY
C'était quoi? Un frère. Une sœur. Un énorme coup de chiffon pour dépoussiérer le patinage artistique. Mais sans faire de rayures.
L'histoire: Pour mettre à l'honneur Isabelle et Paul Duchesnay ici, il aurait été simple de choisir leur titre de champions du monde en 1991 à Munich. Leur unique consécration internationale. Trop facile. Surtout, c'eut presque été une forme de trahison. Ce n'est pas pour son palmarès que la fratrie québéco-lorraine mérite sa place dans ce classement. Comme un dernier pied de nez à ces juges qui ne les ont jamais vraiment compris et ne supportaient pas leurs incartades au corset règlementaire de la danse sur glace, qu'ils n'ont eu de cesse de lacérer à coup d'innovation, nous avons donc choisi de préférer à l'or munichois l'argent d'Halifax, un an plus tôt. Des juges pas prêts à supporter une seconde révolution après celle imposée par le couple Torvill-Dean quelques années plus tôt. Dean devenu, depuis, le chorégraphe des Duchesnay, avant d'être le mari d'Isabelle.
Paradoxalement, c'est peut-être avec leur programme le moins audacieux que les Duchesnay ont conquis leur titre mondial. Missing II n'était autre qu'une réinterprétation de Missing, les Disparus, le programme présente lors de la campagne précédente. Leur véritable chef d'œuvre. Un hymne à la liberté. Ces Disparus, ce sont ceux du régime de Pinochet, au Chili et, par extension, tous les opprimés de la planète. Isabelle, robe rouge déchirée, incarne cette quête. Comme toujours, les Duchesnay misent leur interprétation et jouent sur l'émotion, au détriment parfois des fondamentaux techniques. Leur style, c'est de la dynamite pour leur discipline. Le public adore. Les juges se crispent. Leur programme est présenté pour la première fois à Leningrad, lors des Championnats d'Europe, début 1991. Le public russe, debout, est enthousiasmé. Pourtant, le couple français n'hérite que du bronze. Un mois plus tard, à Halifax, c'est la consécration. Pas sportive, puisque les Duchesnay se contentent de l'argent dans ces Mondiaux. Mais le public, transporté pendant ces cinq minutes par leur programme libre où la flûte de pan rythme l'audace du duo, leur réserve une ovation unique. Une douce revanche pour Isabelle et Paul, qui ont choisi la France parce que la fédération canadienne n'avait pas voulu d'eux en 1986, à deux ans des Jeux de Calgary. La puissance émotionnelle de ce programme n'a pas pris une ride, 22 ans après. Il leur vaudra une gloire internationale et une place dans l'histoire.
Quelle portée? En termes de palmarès pur, les Duchesnay n'ont pas laissé une empreinte indélébile. Moins que d'autres, en tout cas. Beaucoup de podiums, mais un seul titre mondial, aucune couronne européenne et une médaille d'argent aux Jeux d'Albertville, frustrante mais miraculeuse (Isabelle s'était cassé le pied lors de la préparation), après laquelle ils tourneront le dos à la compétition. Mais le profond souffle novateur que le couple franco-canadien a déversé sur le patinage artistique n'a probablement aucun équivalent. Leur audace, leur goût du risque et de l'innovation a fait un bien fou à un sport parfois prisonnier de son classicisme. Notamment en danse sur glace. Au diable les palmarès. L'histoire a gardé leur âme révolutionnaire. Les Duchesnay, c'était un vent de liberté. Ils ont fait venir au patinage des gens qui ne s'y étaient jamais intéressés. C'est la force de ceux qui savent transcender leur discipline
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Top 100 1991 Duchesnay Patinage

Crédit: Imago

44. FIGNON-HINAULT, AU-DESSUS D'UN VOLCAN D'ORGUEIL
C'était quoi? La confrontation de deux ego colossaux. Le duel entre deux types qui, focalisés sur leur ambition dévorante, se foutaient complètement d'être aimés. Et c'est pour ça qu'on les aimait autant.
L'histoire: C'est un temps dont, bientôt, les moins de 40 ans n'auront aucun souvenir. Une époque révolue pour le cyclisme français, alors en train de vivre son dernier âge d'or, sans s'apercevoir que ce sport en pleine mutation, à commencer par son internationalisation, va bientôt avancer sans lui.  Ce Tour de France 1984 se résume à un combat entre les deux champions français, Laurent Fignon et Bernard Hinault. Le premier a été sacré pour la première fois l'année précédente, à 23 ans. Mais Hinault n'était pas là. Fignon veut marquer les esprits et battre son ainé. Histoire qu'il n'y ait plus de discussion possible. En réalité, il n'y a pas photo. Fignon est très largement au-dessus, à l'image de son équipe, Renault, qui remporte quasiment une étape sur deux. Dans la dernière semaine, à l'étape-reine s'achève à l'Alpe-d'Huez. Hinault y joue son va-tout. Dès la cote de Laffrey, il passe à l'attaque. Pas une fois, mais cinq. Cinq fois, Fignon réplique, facile. Mieux, au sommet, il accélère à son tour. Hinault bascule avec 20 secondes de retard. Finalement, peu avant le Bourg d'Oisans, situé au pied de l'Alpe, un regroupement s'opère. Et là, Hinault, stupéfiant tout le monde, décide d'attaquer à nouveau. Contre toute attente. Contre toute logique, aussi.
Si Hinault avait un seul défaut, c'était son sens tactique, qui avait parfois tendance à se laisser bouffer par son orgueil démesuré. Sans doute sait-il pertinemment qu'il ne peut battre ce Fignon-là. Il lui reste le panache, quitte à pousser sa logique jusqu'au suicide. Laurent le Magnifique, Laurent l'irrésistible, n'aura pas un regard pour Hinault quand il le déposera dans l'Alpe, pour lui coller trois minutes à l'arrivée et sceller son triomphe sur ce Tour 1984. "Il n'y a pas de pitié à ce moment-là", racontera-t-il. Hinault, dans la déroute, est encore plus formidable d'orgueil: "J'ai dérouillé aujourd'hui, mais je continuerai à attaquer jusqu'à Paris." Quand on lui demande ce qu'il a pensé en voyant Hinault attaquer avant l'Alpe, Fignon répond sans hésiter: "ça m'a fait marrer". Comme il l'a toujours fait, et comme il le fera toujours, Fignon, la franchise en bandoulière, n'a jamais eu honte de dire ce qu'il n'avait pas honte de penser. "Ce n'était pas méchant de ma part, expliquera-t-il dans son autobiographie. Mais cette phrase fit le tour des rédactions et enfla bien au-delà du raisonnable. Tout le monde a cru que je m'étais moqué d'Hinault. Mais ce n'était pas le cas, pas du tout ! A aucun moment je ne voulais lui manquer de respect. Comment aurais-je pu faire ça, surtout à lui? Hinault, homme d'honneur, avait bien compris ce que j'avais voulu dire et à aucun moment il n'a surenchéri. C'était une bataille loyale, il n'y avait pas de mauvais coups." Oui, Hinault avait compris. Ces deux prédateurs, trempés dans le même acier, irrigués par le même sang, propulsés par le même orgueil, ne se comprenaient que trop bien. Pas besoin de s'aimer pour se respecter. C'est peu dire qu'ils n'ont jamais été remplacés.
Quelle portée? Tout simplement la dernière fois que la victoire sur le Tour s'est résumé à un match entre deux Français. C'était il y a quasiment trente ans. Ce choc Fignon-Hinault, c'est la fin d'une époque. La mort, aussi, d'une certaine idée du champion cycliste.
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Top 100 Fignon Hinault

Crédit: Panoramic

43. PROST, TREIZE EN VERVE
C'était quoi ? Une magistrale leçon tactique donnée à Ayrton Senna et son écurie, McLaren, au terme de l'une des plus belles remontées de l'histoire de la Formule 1. Peut-être la plus belle.
L'histoire : En 1990, Alain Prost a rejoint Ferrari, laissant Ayrton Senna seul maître à bord chez McLaren. Le Français a gagné au Brésil mais le Brésilien compte déjà trois victoires - dont les deux dernières à Monaco et à Montréal - lorsque le petit monde de la F1 hisse son barnum jusqu'à Mexico, pour la sixième des seize manches du Mondial 1990. L'Autodromo Hermanos Rodriguez a cette particularité : il est situé à 2200 mètres d'altitude, ce qui induit une perte de puissance d'environ 20%. Pour Prost, c'est plutôt une bonne nouvelle car son V12 Ferrari est moins puissant que le V10 Honda. La différence se fera donc moins sentir.
Le tableau serait encouragent pour  le Français s'il n'avait accompli la plus mauvaise qualification de sa carrière : il a signé le treizième temps, à 1"79 du poleman Gerhard Berger (McLaren), qui précède Riccardo Patrese (Williams), Ayrton Senna (McLaren) et Nigel Mansell (Ferrari). Etonnant de sa part et pour tout dire décevant. Intrigant même quand il compare sa voiture a un "monstre" après une dernière demi-heure de mise au point dominicale - le warm-up - conclue au huitième rang. Fanfaron, Prost ? Ce n'est pas dans ses habitudes. Pour autant, on ne voit pas où il veut en venir. Et où il pourrait arriver, et autrement qu'en médiocre position. Il n'a jamais gagné en partant plus loin que sixième (Brésil 1985, Belgique 1987, Brésil 1990) et les exploits éloignés ne sont pas légion : hors 500 miles d'Indianapolis, Bruce McLaren (Argentine 1960) et Jim Clark (Belgique 1962) ont triomphé en partant 13e, Jackie Stewart (Afrique du Sud 1973) de la 16e place et Alan Jones (Autriche 1977) de la 14e position. Le roi restant John Watson, auteur des deux remontées du siècle : de 17e (Etats-Unis Est  1982) et 22e (Etats-Unis Ouest 1983).
Pour ne rien arranger aux affaires de Prost, ce n'est pas non plus la grande sérénité au sein de la Scuderia : le directeur sportif Cesare Fiorio met la pression sur Nigel Mansell dans l'optique de 1991 tout en voulant Jean Alesi et le Bureau technique est en ébullition suite au licenciement de l'ingénieur argentin Enrique Scalabroni. Un autre va partir, le Français Henri Durand. Et, bien sûr, Cesare Fiorio s'est gardé de l'annoncer à Alain Prost. De son côté, Ayrton Senna n'est pas non plus franchement euphorique pour son centième grand prix : le Brésil vient de se faire sortir par l'Argentine en huitième de finale de la Coupe du monde de football. C'est donc dans cette ambiance étrange que va débuter la course, sur un bitume particulièrement abrasif qui a fait pester Prost. "Je perds mon latin dans ces problèmes de pneus", a-t-il lâché, aux essais. Hum... trop vilain pour être vrai, se dit Ron Dennis, qui connaît l'Auvergnat par cœur.
Au premier virage, Prost braque en quinzième position, apeuré par l'accrochage mais il redouble bientôt Nannini et De Cesaris tandis que Senna boucle le premier tour en tête, devant Berger, Patrese, Boutsen, Piquet et Mansell. Les McLaren volent et Piquet (Benetton), avec son modeste V8, règle les surpuissantes Williams à V10 Renault. Loin derrière, Prost fait céder ses adversaires : au 4e tour, il entre dans le Top 10. Passe encore les Lotus de Warwick et Donelly, mais quand il déborde Alesi (Tyrrell) au 12e tour pour 7e place, on comprend que la rossa numéro un est quand même en forme. Plus encore quand la numéro deux de Mansell s'annonce comme le prochain objectif… Douze tours de statu quo pour les hommes de tête - Senna, Berger, Piquet, Boutsen, Patrese, et plus sûrement douze tours d'usure pour le malin Prost. Berger rentre pour changer ses pneus à la corde, alors que le Tricolore navigue à 18 secondes de Senna. Il gagne deux places car les freins des Williams sont en berne. A mi-course, le voilà dans le quatuor de tête.  Avec Mansell en éclaireur, Prost est finalement bien loti : il n'a qu'à ramasser la Benetton usée par le moustachu. Mais quand l'Anglais met deux tours à le faire, le Français s'en donne cinq pour cajoler ses boudins, encore et encore. La récompense arrive avec des meilleurs tours en course : Prost est bien aux commandes d'un "monstre". Et devant, Senna ne saisit pas de suite l'urgence de sa situation pneumatique : il a une crevaison lente à l'arrière droite. Il reste une vingtaine de tours et appelle son stand, qui ne l'entend pas. Inexplicablement, il ne peut se résoudre à sacrifier sa victoire et rentrer. Au fil des tours, les Ferrari fondent logiquement sur la McLaren numéro 27. Mais Prost ne va pas attendre que Mansell s'occupe du Brésilien. Il règle le Britannique pour aller lui-même observer la MP4 de Senna, et l'attaquer imparablement. Au 61e tour c'est fait, et Prost s'envole. Senna, doublé par Mansell, abandonnera, pneu arrière droit en lambeaux.
Quelle portée ? Cette victoire du "Professeur" peut résumer à elle seule, avec le triomphe hitchcockien d'Adélaïde 1986, le tacticien hors pair qu'était Prost. Celle qui l'a confirmé comme "Professeur" aux yeux de tous.
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42. LE JOUR OU LA FRANCE A AIME LE PSG
C'était quoi? Tout simplement le plus grand moment de l'histoire européenne du Paris Saint-Germain. Le plus fort, le plus puissant, le plus intense. Sans doute le seul soir où le PSG a su conquérir les cœurs au-delà de la frange de ses partisans habituels.
L'histoire: Toutes proportions gardées, le PSG de la saison 1992-93 ressemble un peu à celui de la saison qui vient de s'achever. C'était la première grande campagne européenne d'un PSG nouvelle version. Comme avec QSI 20 ans plus tard, le club de la capitale avait changé de dimension avec l'arrivée à sa tête d'un nouveau propriétaire, en l'occurrence Canal Plus. Paris était alors en Coupe de l'UEFA, pas en Ligue des champions. Mais son quart de finale face au Barça cette année peut faire écho d'une certaine manière à celui contre le Real Madrid au printemps 1993. A l'époque, c'est, pour le PSG, l'occasion de se frotter à une légende du football européen et de savoir ce qu'il a dans le ventre. Sportivement, les Parisiens vont pleinement réussir leur pari, en sortant, on ne peut plus logiquement d'ailleurs, les Merengue (défaite 3-1 à Bernabeu, victoire 4-1 au retour au Parc).
Mais l'essentiel est presque ailleurs. Vingt ans après, en tout cas, ça ne fait pas de doute. Bien plus qu'une qualification, le PSG a su, le temps d'une soirée, le temps de ce match retour absolument extraordinaire, susciter un élan d'admiration et de sympathie très large. Ce qui, c'est un euphémisme, n'a pas toujours été le cas… Mais Paris avait mis trop de talent et de cœur pour ne pas mériter cet enthousiasme. Ce match avait offert trop de spectacle et de rebondissements pour ne pas être considéré instantanément comme un monument. C'est sa grande force. Il faut parfois du temps pour prendre la mesure de la portée d'un évènement. Il est souvent nécessaire qu'il quitte la sphère du regard pour pénétrer celle de la mémoire afin de prendre toute sa consistance. Pas avec ce PSG-Real. D'emblée, sitôt le coup de sifflet final et ce coup de tête quasi-mythique d'Antoine Kombouaré, on pouvait se dire: "là, on vient de vivre quelque chose de grand et d'unique."
Quelle portée? Depuis cette soirée magique, le PSG a connu d'autres moments forts. Juste après surtout, avec quatre autres campagnes productives. Une quatre qualification face au Real, l'année suivante. Une demi-finale de Ligue des champions en 1995, avec au passage une victoire elle aussi mémorable contre le Barça et bien sûr, la victoire (1996) et la finale (1997) en Coupe des coupes. Des temps forts de son histoire, sans le moindre doute. Mais c'était son histoire, précisément. Le panache et la folie de sa victoire face au Real lui avait permis de susciter un enthousiasme dont il ne jouira plus jamais par la suite.
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1993 PSG Real Antoine Kombouare

Crédit: Reuters

41. LES EXPERTS, LONDRES
C'était quoi? Une mise au point en or.
L'histoire: Ils sont tous montés sur le podium puis, comme un seul homme, ont pris cette pose caractéristique d'Usain Bolt. Leur façon de dire qu'eux aussi, étaient des rois de ces Jeux Olympiques de Londres. Les handballeurs français n'ont eu de cessé d'écrire des pages d'histoire depuis 20 ans. De Barcelone à Londres. Deux décennies de gloire et de victoires. Celle-ci pèse plus que d'autres. Parce qu'elle ancre un peu plus encore le hand tricolore dans la légende. Un titre olympique, c'est merveilleux. Parvenir à le conserver, c'est exceptionnel. En handball, seul le tandem URSS-CEI en 1988 et 1992 avait réussi pareil exploit. C'est d'autant plus remarquable que beaucoup prédisaient à cette équipe une fin de règne après l'échec cuisant du Championnat d'Europe, au début de l'année 2012. Invaincus sur la scène internationale depuis cinq ans, les Experts de Claude Onesta avaient pris du plomb dans l'aile. Après l'Euro en Serbie, les Bleus ont encaissé, digéré, et travaillé. Leur marge n'est plus ce qu'elle a pu être. Ils le savent. A Londres, rien ne sera simple. Leur défaite face à l'Islande en phase de poule inquiète. En quarts de finale, ils souffrent le martyr face à l'Espagne avant de s'imposer d'un but. Leur seul match pleinement accompli, ils le livrent lors de la demie face à l'ennemi intime croate, victime préférée des Experts. Puis vient la finale contre la Suède où, malgré tous les accrocs, on sent que le titre ne peut échapper aux Français. La victoire est courte (22-21), le triomphe total. La manière n'est pas brillante mais la maitrise et l'expérience font la différence. "Cette médaille, chacun d'entre eux sait qu'elle vaut plus cher que les autres", souffle Claude Onesta. Après l'Euro raté et les critiques, la mise au point a été brutale. Et dorée.
Quelle portée? Immense. Les Bleus n'avaient pas besoin de ce titre pour rester comme une des grandes équipes de l'histoire, tous sports confondus. Mais avec cette deuxième médaille d'or consécutive, ils ont repoussé encore leurs propres limites et pris une place un peu plus spéciale encore dans le gotha du sport international. La dynastie bleue a peut-être pris fin au moins provisoirement lors du Mondial en Espagne cette année, mais en bouclant la boucle olympique, les handballeurs tricolores ont définitivement assuré leur place dans la légende.
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2012 JO France Experts Finale Joie

Crédit: AFP

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