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Sportifs internationaux de l'année 2023 – Novak Djokovic à la 1re place

Maxime Battistella

Mis à jour 31/12/2023 à 15:34 GMT+1

SPORTIFS INTERNATIONAUX DE L'ANNEE – C'est peut-être l'athlète ultime. A 36 ans, Novak Djokovic continue de repousser les limites du possible. Et cette saison 2023 l'aura vu détrôner ses rivaux du "Big 3" Rafael Nadal et Roger Federer. Encore tout près de réaliser le Grand Chelem calendaire et éternel numéro 1 mondial, le Serbe est notre sportif de l'année pour la 4e fois après 2011, 2015 et 2021.

Visuel Novak Djokovic sportifs de l'année

Crédit: Quentin Guichard

1. Novak Djokovic

Sport : Tennis
Nombre de points : 300
Classement 2022 : -

Pourquoi lui ?

Parce qu'il est Novak Djokovic, tout simplement. La référence ultime de son sport, en termes de palmarès et de statistiques : 24 titres du Grand Chelem, une 8e saison terminée à la place de numéro 1 mondial (franchissant la barre des 400 semaines sur le trône) et 7 Masters désormais au compteur. Le Serbe détient désormais tous les records les plus importants, ceux qui fascinent et animent les passionnés de la petite balle jaune. Et le plus étonnant dans tout cela, c'est qu'à 36 ans bien révolus, il ne semble pas près d'être rassasié.
Roger Federer avait déjà changé les références traditionnelles par rapport au temps et à la durée d'une carrière de tennisman. Plus impressionnant encore physiquement par son endurance, Novak Djokovic suit son exemple dans sa capacité à gérer ses saisons, avec des plages de repos pour se préparer de façon optimale pour les plus grands tournois. A ce titre, l'exercice 2023 aura été particulièrement marquant avec 7 tournois remportés sur… 12 joués, dont 3 titres du Grand Chelem sur 4 et le Masters, comme cerise sur le gâteau.
Faire le Petit Chelem pour Djokovic est presque devenu banal, il l'a réalisé pour la 4e fois de sa carrière après 2011, 2015 et 2021. Dans ce secteur aussi, il a surpassé Federer qui y était parvenu à trois reprises. D'ailleurs, cette année 2023 lui aura permis de reléguer définitivement ses deux rivaux au second plan, en s'appropriant seul la marque de référence en titres du Grand Chelem, qui plus est sur les terres de Rafael Nadal, précédent recordman, à Roland-Garros. Renversé par Carlos Alcaraz dans son jardin de Wimbledon, il aurait pu accuser le coup. C'était bien mal connaître l'animal.
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Et Djokovic a reconquis le monde

Le changement d'ère attendra, et la manière dont Djokovic a déchiré son maillot au terme d'une revanche épique contre le Murcien – réminiscence de sa célébration après sa victoire dantesque à l'Open d'Australie contre Nadal 11 ans plus tôt – ne signifiait pas autre chose. Le "Djoker" était un mutant il y a une décennie, il le reste alors qu'il est désormais plus proche de la quarantaine que de la trentaine. L'émergence d'Alcaraz était d'ailleurs sans doute ce qui pouvait lui arriver de mieux : elle lui a fait en quelque sorte oublier qu'il était orphelin de Federer, retraité, et Nadal, arrêté par une longue blessure.
L'année 2023 aura enfin été celle d'une double revanche pour le Serbe : expulsé d'Australie en 2022 dans des circonstances rocambolesques car non-vacciné contre le Covid-19 et interdit de séjour aux Etats-Unis pour les mêmes raisons, il a fêté son grand retour dans ces contrées par des triomphes à Melbourne et à Flushing Meadows. Plus que jamais redoutable dans l'adversité, il a fini 2023 sur les chapeaux de roue. Il n'y a aucune raison de penser qu'il ne commencera pas 2024 de la même manière surtout à l'Open d'Australie où il n'a plus perdu depuis 2018. Il pourrait y conquérir son 25e Majeur, ce qui ferait de lui le recordman absolu hommes et femmes confondus. Le défi est à sa démesure.
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Petit Chelem, grandes références : les chiffres affolants de Djokovic en 2023

Son année en 5 dates

29 janvier : Novak Djokovic s'offre sa "decima" avec un 10e titre à l'Open d'Australie, maîtrisant sans jamais trembler Stefanos Tsitsipas en finale (6-3, 7-6, 7-6). Il n'aura d'ailleurs concédé qu'un set dans le tournoi face à… Enzo Couacaud, alors 191e mondial, au 2e tour.
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Tsitsipas n'a rien pu faire en finale : Djokovic était encore le plus fort

11 juin : Malgré une préparation sur terre battue très moyenne, le Serbe décroche un 23e titre du Grand Chelem record à Roland-Garros en disposant encore en trois manches de Casper Ruud en finale (7-6, 6-3, 7-5). C'est son 3e sacre sur la terre battue parisienne après 2016 et 2021.
16 juillet : Carlos Alcaraz lui inflige sa seule défaite de l'année en Grand Chelem en finale de Wimbledon au terme de cinq sets épiques (1-6, 7-6, 6-1, 3-6, 6-4). Djokovic ne s'était plus incliné sur le gazon anglais depuis six ans et n'avait plus perdu sur le Centre Court depuis une décennie contre Andy Murray lors de la finale 2013.
20 août : Un peu plus d'un mois plus tard, le "Djoker" prend une revanche éclatante sur son jeune "challenger" dans une finale à l'intensité exceptionnelle à Cincinnati. Il sauve une balle de match dans le tie-break du 2e set puis lève les bras après 3h49 de combat (5-7, 7-6, 7-6). C'est le tournant de la saison : quelques semaines plus tard, il s'offrira l'US Open et un nouveau petit Chelem.
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Une intensité folle : revivez les meilleurs moments de la finale Djokovic - Alcaraz

13 novembre : En gagnant son premier match de poule du Masters contre Holger Rune (7-6, 6-7, 6-3), Djokovic s'assure de terminer la saison numéro 1 mondial pour la 8e fois de sa carrière, améliorant son propre record. Après avoir atteint cet objectif ultime, il ne se prive pas le dimanche suivant de conquérir son 7e Masters, effaçant (encore) des tablettes un certain Roger Federer et ses 6 sacres dans l'épreuve.
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