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Top 10 Monde 2014 : Martin Fourcade (biathlon) à la 7e place

François-Xavier Rallet

Mis à jour 25/12/2014 à 17:36 GMT+1

Martin Fourcade a tout gagné cette année : deux titres olympiques, un troisième gros globe de cristal et la reconnaissance qu’il mérite. Pour la première fois, il intègre notre top 10 monde. A la septième place.

Martin Fourcade 7e du Top monde

Crédit: Eurosport

Classement Top 10 Monde
Top 10 monde Fourcade

Pourquoi lui ?

Parce que Martin Fourcade fait partie de ces mutants qui dominent leur discipline. Tout simplement. A l’instar d’un Renaud Lavillenie à la perche, d’un Marcel Hirscher en ski alpin ou d’un Rory McIlroy derrière son club de golf. Egalement parce qu’il a, un peu plus cette année qu’à l’accoutumé, participé au rayonnement du sport français aux quatre coins de la planète. Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est la première fois que le biathlète figure dans notre classement monde. Il aura fallu une année olympique pour qu’il y parvienne. Et quelle année !
En 2014, l’échassier catalan a de nouveau asphyxié la concurrence, trusté les podiums, collectionné les récompenses. Beaucoup de cristal et autant d’or qui lui ont permis de figurer à la septième place de notre top 10 planétaire. Amplement mérité. A Sotchi, Fourcade est donc devenu double champion olympique à 25 ans. A ces deux titres (poursuite donc et 20km), il a ajouté l’argent de la mass start, pour faire bien. Devenir l’égal de Jean-Claude Killy n’arrive pas tous les quatre matins. Il retentera sa chance à PyeongChang en 2018. Espérons-le en tout cas. Il n’aura que 29 ans. Et puis il y a eu la Coupe du monde. Encore une fois, la troisième consécutive, c’est le gros globe que Fourcade a rangé délicatement dans son armoire à trophées. Comme il avait encore un peu de place, il y a glissé trois petits globes.
Mais Fourcade, ce n’est pas seulement un boulimique de récompenses, un glouton des podiums. C’est aussi un personnage, attachant et droit. Une personnalité, réservée parfois et drôle souvent. Un vrai bon mec en quelque sorte, bien élevé. Poli, mais qui a la rage de bien faire. Le biathlon ne possèdera jamais - a priori - l’exposition que peuvent avoir d’autres sports. Mais une chose paraît claire : Fourcade fait l’unanimité partout où il passe. Il faut voir le respect qui existe entre lui et son plus sérieux rival, Emil Svendsen. Fourcade, c’est aussi un athlète qui n’hésite pas s’exprimer quand il n’est pas d’accord ou quand il faut condamner les tricheurs. Fourcade, c’est aussi l’émotion, le panache. Il suffit de se rappeler son quatrième et dernier tir lors de la poursuite olympique à Sotchi. Quand il a su que le titre ne lui échapperait pas, il a laissé exploser sa joie avant même la fin de la course. A la face du monde. De l’arrogance ? Sûrement pas. Avoir une telle attitude aux JO, n’y a-t-il pas plus fort ? Fourcade l’a fait et c’était magique.
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Martin Fourcade

Crédit: AFP

Son année en cinq dates :
10 février : Deux jours après une sixième place sur le sprint dominé par Ole Einar Bjoerndalen, Fourcade s’empare de l’or sur la poursuite. Pour la première fois de sa carrière, il devient champion olympique. Rayonnant sur le podium, il savoure son titre à côté de Jean-Guillaume Béatrix, son ami d’enfance, médaillé de bronze. C’est la première médaille en Russie pour l’équipe de France.
13 février : A Sotchi, il remet ça trois jours plus tard, cette fois sur le 20km. Quasi-parfait au tir, il déroule sur les skis. Meilleur temps en glisse, il devance l’Allemand Erik Lesser et le Russe Evgeniy Garanichev.
18 février : Départagé à la photo finish avec Emil Svendsen, Fourcade se contente de l’argent sur la mass start. Il devient par la même occasion le recordman français du nombre de médailles aux J.O. d'hiver.
16 mars : Deuxième de la poursuite de Kontiolahti, qui voit Emil Svendsen déposer les armes après le troisième tir, le Catalan décroche le gros globe pour la troisième année consécutive.
15 novembre : Débarrassé de sa mononucléose, Fourcade retrouve la compétition lors des sélections norvégiennes à Sjusjoen. Le Français se classe sixième. 
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