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Dakar 2023 | La septième tentative sera-t-elle la bonne ? Sébastien Loeb (BRX) est prêt pour la victoire

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 30/12/2022 à 13:11 GMT+1

DAKAR 2023 - C'est une épreuve qu'il a eu du mal à apprivoiser, mais qui est devenue un véritable objectif. Pour la septième année consécutive, Sébastien Loeb va attaquer sa saison par les pistes de sable du Dakar. Avec un BRX qu'il espère désormais en condition de couvrir 5000 km sans ennui majeur. Réponse à partir du 31 décembre, en Arabie saoudite.

Loeb, 2e en 2022 : "On ne peut pas être déçu"

Sébastien Loeb en a trop vu pour sentir une quelconque pression ou appréhension à l'abord de son septième Dakar, qu'il espère être celui de sa première victoire. Le nonuple champion du monde WRC l'a prouvé début 2022 en signant un triomphe improbable au Rallye Monte-Carlo avec la Ford Puma, une voiture qu'il découvrait, dans la foulée de sa participation au plus grand rallye-raid du monde.
48 ans reste un âge canonique pour un lauréat en championnat du monde des rallyes, mais pas pour un aspirant à la consécration dans un raid-désertique, le plus exigeant soit-il. Le 31 décembre à Sea Camp, le Français va repartir à l'assaut des dunes d'Arabie saoudite pour près de 5000 kilomètres de compétition, répartis entre un prologue et quatorze étapes, que l'organisation a qualifiées de "réelles", de la mer Rouge aux rivages du golfe arabique, jusqu'au 15 janvier, à Dammam.
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Le parcours en 3D du Dakar 2023

Osmose avec Lurquin, le successeur d'Elena

A l'aube de ses 49 ans, Sébastien Loeb n'est pas à la croisée des chemins, même si son contrat de trois ans avec son préparateur Prodrive, qui fait courir son buggy sous la bannière BRX - Bahrain Raid Xtrem - va s'achever avec cette édition 2023. Sans préjuger de la suite que les deux parties lui donneront.
Néanmoins, tout se présente bien et même mieux que jamais après une première édition assez douloureuse, en 2021. Prodrive avait pointé son copilote de toujours, Daniel Elena, comme principal responsable de plusieurs erreurs de navigation et l'avait contraint à quitter l'aventure. En plein dilemme, l'Alsacien n'avait eu d'autre choix que se tourner vers un nouveau navigateur, Fabian Lurquin. Depuis, les deux associés ont appris à travailler ensemble, à se connaître et s'apercevoir qu'ils avaient la même approche en termes de navigation, ce qui n'est pas rien quand il faut prendre une décision.
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Sébastien Loeb et Fabian Lurquin au départ du Dakar 2022, le 31 décembre 2021 à Djeddah

Crédit: Getty Images

Les bons fondamentaux du BRX

L'équipage reste sur une deuxième place en Arabie saoudite, à 27 minutes du duo de vainqueurs, Nasser Al-Attiyah et Matthieu Baumel (Toyota), associés depuis huit ans.
Face aux problèmes de jeunesse de son BRX qui l'avait mis hors-jeu dans la course à la victoire l'an passé, Sébastien Loeb est désormais plus confiant. Deux ans est bien le temps nécessaire pour éprouver une mécanique pour le désert. "J'ai l'impression que nous sommes plutôt prêts, explique-t-il dans AutoHebdo. La voiture n'a peut-être pas énormément évolué au niveau des performances, mais sur le plan de la fiabilité, nous avons fait des progrès."
Il la qualifie même de "bien conçue", "bien amortie", "équilibrée" et "stable", des qualités essentielles pour réussir. Suffisant ? "Le rallye-raid est une discipline qui sollicite énormément les voitures et demande une fiabilité sans faille (…) Pour affronter 500 kilomètres de spéciale tout seul, tu n'as pas le droit à la moindre avarie", rappelle-t-il. Et si les gros problèmes sont dans l'ensemble devenus des pépins, la transmission du BRX a quand même cassé au dernier Rallye du Maroc. Alors, forcément, il considère ses chances avec prudence.

L'Audi de Peterhansel en facteur X

Avec deux autres podiums à son actif, sur un Peugeot 3008 en 2017 et 2019, Sébastien Loeb se sent prêt à affronter les "quinqua" de référence, Stéphane Peterhansel (Audi), 57 ans, et Nasser Al Attiyah (Toyota), 51 ans, respectivement vainqueurs à huit et quatre reprises de la classique du raid-rallye. Avec juste une inconnue qui fera encore le piment de l'épreuve. "Peter" revient en effet avec un Audi RSQ électrique débarrassé de ses soucis de jeunesse. Alourdit aussi de 100kg par le législateur pour équilibrer les chances.
"Il y a deux moteurs thermiques (ndlr : BRX et Toyota) et un électrique (Audi), note Sébastien Loeb, dans AutoHebdo. Avec ce dernier, tu as un couple instantané et permanent. Je pense que cela permet de faire de grandes différences dans le sable. Dès qu'ils mettent les gaz, ils ont tout de suite toute la puissance et le patinage qu'ils veulent, car il n'y a pas de souci de régime."
Le tracé de ce Dakar 2023, taillé entre grands plateaux et dunes à profusion, promet d'être effectivement un avantage pour Peterhansel, qui affectionne les franchissements, et son Audi. Mais Sébastien Loeb est prêt à relever le défi.
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