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Le rallye Dakar reste en Arabie Saoudite au moins jusqu'en 2025

ParAFP

Publié 14/01/2023 à 18:18 GMT+1

Le Dakar va rester en Arabie saoudite et n'activera pas la clause de départ prévue après les cinq premières années dans le contrat de dix ans qui avait vu le célèbre rallye-raid s'implanter dans le royaume en 2020, a indiqué samedi David Castera, directeur de la course. "Je suis très content qu'on reste, on a encore beaucoup de déserts à explorer, et il y a un potentiel énorme dans le pays", s'est

Nasser Al-Attiyah and Matthieu Baumel race on the Toyota GR DKR Hilux T1+ of the Toyota Gazoo Racing during the Stage 6 of the Dakar Rally 2022 around Riyadh, on January 7, 2022 in Riyadh, Saudi Arabia // DPPI / Red Bull Content Pool

Crédit: AFP

Le Dakar va rester en Arabie saoudite et n'activera pas la clause de départ prévue après les cinq premières années dans le contrat de dix ans qui avait vu le célèbre rallye-raid s'implanter dans le royaume en 2020, a indiqué samedi David Castera, directeur de la course. "Je suis très content qu'on reste, on a encore beaucoup de déserts à explorer, et il y a un potentiel énorme dans le pays", s'est félicité l'organisateur alors que s'achève dimanche à Dammam, sur le golfe, la 45e édition du rallye-raid.
Le groupe Amaury Sport Organisation ASO, organisateur du rallye-raid, avait annoncé en avril 2019 qu'il avait décidé "d'écrire un nouveau chapitre" de son histoire "au sein des déserts mystérieux et profonds du Moyen-Orient, en Arabie Saoudite". Il avait alors été question d'un contrat de cinq ans. Il s'agissait d'un contrat de 10 ans, avec une clause de sortie au bout de cinq ans, a précisé samedi le patron du Dakar. "Nous ne la ferons pas jouer", a-t-il assuré. Les Saoudiens sont partie prenantes du projet, et le royaume constitue "un pays d'expression du Dakar", explique-t-il sans donner plus de précision sur le montant du contrat.
Je ne suis pas là pour faire de la politique…
ASO considère la possibilité d'ouvrir le tracé à des pays limitrophes. Après le Sahel et la première édition en 1978, puis l'Amérique du sud à partir de 2009, le Dakar, plus grand rallye-raid du monde, a fait en 2020 de l'Arabie saoudite son décor. Un choix qui a suscité la controverse en raison des manquements du royaume ultraconservateur en matière des droits humains.
La puissante économie du Golfe est régulièrement accusée de pratiquer le sportwashing pour améliorer son image et sa réputation via des manifestations sportives. "Aujourd'hui on a un grand changement, ça avance à grande vitesse", assure David Castera. "Je ne suis pas là pour faire de la politique mais pour organiser un évènement sportif qui a la légitimité d'exister ici car il y a les terrains qui s'y prêtent".
L'Arabie saoudite a investi récemment des sommes colossales pour accueillir des événements de tennis et de golf ou un Grand Prix de Formule 1 et songe à une candidature pour l'organisation de la Coupe du monde de football en 2030. Le club saoudien Al-Nassr vient également de recruter Ronaldo, quintuple ballon d'or, jusqu'en 2025, avec des émoluments estimés à 200 millions d'euros sur la durée de son contrat.
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