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David Castera : "Le Dakar est un laboratoire à ciel ouvert pour préparer les voitures de demain"

ParAFP

Publié 28/12/2022 à 12:35 GMT+1

DAKAR 2023 - A l'heure où les questions environnementales sont de plus en plus présentes dans les débats publiques, David Castera, patron du Dakar, a estimé que l'épreuve mythique, dont le départ sera donné ce samedi en Arabie Saoudite, était un "laboratoire à ciel ouvert pour préparer ce que seront les voitures de demain". "On va vers de nouveaux véhicules qui pollueront moins", a-t-il promis.

David Castera, le directeur du Dakar.

Crédit: Imago

David Castera, quelles mesures sécuritaires supplémentaires avez-vous pris après l'édition 2022 théâtre d'une explosion (deux selon les enquêteurs français) ?
David Castera. : "Pour tenir compte de ce qui s'est passé l'an dernier, même si on n'a pas accès au dossier, on a 'upgradé' (ndlr : améliorer) la sécurité avec les forces locales, les Saoudiens nous aident. On a monté la sécurité d'un cran sur tout ce qui est accès bivouac. Aujourd'hui on a la chance d'avoir uniquement des bivouacs donc, quelque part, pour nous c'est plus facile aussi. Par ailleurs on fait tout le parcours avec les autorités et on réalise un 'book' énorme, on prend tous les points d'arrivée, de départ, tous les croisements de routes, tous les points de ravitaillement et éventuellement les zones spectateurs pour assurer la sécurité de chacun des points. C'est un autre aspect de la sécurité du rallye".
On a lancé une dynamique pour que tout le monde en 2026 soit en low émission
Les questions environnementales sont dans tous les débats. Que fait le Dakar pour se mettre à la page ?
D.C. : "C'est le problème de tous les sports automobiles. C'est vrai qu'aujourd'hui faire du sport mécanique, ça paraît ne pas être dans l'air du temps, mais ça permet aussi de développer les véhicules de demain. Il faut que le Dakar serve à quelque chose, c'est un laboratoire à ciel ouvert pour préparer ce que seront les voitures de demain. On va vers de nouveaux véhicules qui pollueront moins... On a beaucoup de petits projets qui commencent à naître (électriques, hydrogènes, biocarburants, etc...), mais on a du mal. On a des voitures qui sont prêtes, mais que je ne sais pas faire rouler car les stations hydrogènes, ça ne se met pas en place aussi vite que le développement de la technologie. Donc il faut faire coïncider les enjeux logistiques, les approvisionnements, avec l'avancée de la technologie. C'est vraiment un challenge assez fort mais on est dessus et on a lancé une dynamique pour que tout le monde en 2026 soit en low émission. Zéro ça n'existe pas, mais on peut être très bas".
Bolides ultra-performants et d'époque se côtoient sur un rallye dont la moitié des participants sont des amateurs. Y a-t-il deux Dakar en un ?
D.C. : "Le point de convergence, c'est la passion de la mécanique, du désert et de l'aventure. Il y a une forme de nostalgie du Dakar des années 80, parce que c'est là qu'il est né et on se tourne toujours vers la genèse d'une histoire donc on retient ces années-là, des années de découvertes absolues... L'histoire du Dakar s'écrit encore aujourd'hui. Il y a trois histoires : celle du passé, il ne faut pas oublier d'où l'on vient, parce qu'il y a des passionnés. Le Dakar actuel qui fait sa mue et on est sur le Dakar futur avec des projets dans tous les sens".
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