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La Coupe du monde l'attend : Remplaçant d'Anthony Jelonch, François Cros a brillé avec les Bleus lors du Tournoi

Anthony Tallieu

Mis à jour 20/03/2023 à 10:14 GMT+1

TOURNOI DES 6 NATIONS – Blessé au genou en début de saison, François Cros est revenu dans le groupe France juste à temps pour le Tournoi, qu’il a terminé titulaire suite à la grave blessure au genou d’Anthony Jelonch. Sans que le niveau de la troisième ligne tricolore n’en souffre, tant son abattage défensif et son opiniâtreté dans les tâches obscures ont été précieuses.

6 Irlandais, 6 Français… et aucun Anglais : notre XV du Tournoi

Avant de remplacer Charles Ollivon à dix minutes de la fin d’Irlande - France le 11 février dernier, François Cros n’avait, en 2023, que deux bouts de match de Top 14 dans les jambes. Touché au genou très exactement quatre mois plus tôt contre Toulon, le sécateur toulousain avait manqué tout à la fois la première partie de championnat, la tournée d’automne avec les Bleus et la phase de poules de Champions Cup. Un coup dur qui avait amené Jean Bouilhou, l’entraîneur de la touche à Toulouse, à déclarer : "C’est dommageable de le perdre si rapidement, pour une longue période. Il est tellement important dans notre équipe".
C'était une blessure embêtante pour le joueur, contraint de manquer une deuxième fenêtre internationale d’affilée. Il avait déjà raté la tournée d’été au Japon à cause d’un pépin au même genou gauche. Jugé encore trop juste par Fabien Galthié pour prendre part au premier match de l’année civile des Bleus, en Italie, Cros avait assisté à la rencontre depuis les tribunes du Stadio Olimpico. La semaine suivante, son sérieux à l’entraînement lui avait permis d’accrocher une place sur le banc pour le déplacement en Irlande.

La blessure de Jelonch a précipité son retour

Soucieux de lui redonner du rythme, Galthié l’avait alors remis à disposition de son club, qui s’est empressé de lui offrir une première titularisation de la saison contre Toulon. La bascule est alors intervenue pour lui lors du troisième match du Tournoi contre l’Écosse. Entré une première fois en jeu, déjà pour suppléer Anthony Jelonch, sorti subir un protocole commotion, Cros est reparti s’asseoir mais a dû très vite se replonger dans le bain à la suite de rupture du ligament croisé du genou du même Jelonch. Un désastre pour l’ancien Castrais. Mais une opportunité de terminer le Tournoi dans la peau d’un titulaire pour le podologue de formation.
Une opportunité qu’il a saisie à bras le corps, s’illustrant dans les tâches défensives qu’il affectionne. Avec une dose de déchet, pour commencer : deux plaquages manqués sur douze réalisés contre l’Écosse, puis trois autres à Twickenham (sur 13), mais toujours avec cette pugnacité qui le caractérise. Jusqu’au quasi sans faute de samedi, avec 18 plaquages administrés, soit le meilleur total du match à égalité avec le Gallois Justin Tipuric. pour un seul raté. Rassurant, comme sa capacité à absorber de nouveau des matches de niveau international, lui qui n’est pas sorti une seule minute en Angleterre, ni face au XV du Poireau.
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François Cros face au pays de Galles

Crédit: Getty Images

En route vers le Mondial ?

Moins "offensif" qu’un Charles Ollivon, qui a d’ailleurs loué son "super match" samedi au Stade de France, François Cros est redevenu l’infatigable travailleur de l’ombre, indispensable à l’équilibre de la troisième ligne tricolore. Au sortir du Tournoi, seule une blessure ou un retour miraculeux de Jelonch (et encore) semble être en mesure de lui ôter le maillot bleu floqué du numéro 6 pour le match d’ouverture de la Coupe du monde, le 8 septembre prochain contre les All Blacks.
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