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Tournoi des 6 Nations - L’antisèche d'Angleterre - France : un monde d’écart

Anthony Tallieu

Mis à jour 12/03/2023 à 03:17 GMT+1

TOURNOI DES 6 NATIONS – Le XV de France a frappé un grand coup ce samedi en écrasant l’Angleterre chez elle (10-53). Supérieurs dans tous les domaines, les Bleus ont déroulé face à des Anglais perdus et incapables de répondre, que ce soit dans le combat et encore moins dans le jeu. Un match référence qui les autorise à rêver encore pour le gain du Tournoi.

Dumortier, Penaud, Ramos : 'y a de la joie chez les Bleus, après leur victoire en Angleterre (10-53) |11/03/2023

Crédit: Imago

Le jeu : les Bleus survoltés, les Anglais n'ont (presque) pas existé

C’est une démonstration de force historique que nous ont offert les Bleus ce samedi. Il n’a pas fallu plus de quelques secondes pour comprendre que le XV de la Rose passerait un après-midi difficile dans son antre de Twickenham. L’essai de Thomas Ramos dès la deuxième minute de jeu a lancé une boucherie sans nom pour les Anglais qui, mis à part cinq petites minutes au retour des vestiaires, n’ont été que simples spectateurs de cette partie à sens unique.
Face à cette faible opposition, les partenaires d’Antoine Dupont se sont régalés, que ce soit devant avec des doublés pour Charles Ollivon (40e+1, 60e) et Thibaud Flament (26e, 57e), ou derrière sous l’impulsion d’un grand Thomas Ramos.

Les joueurs : Flament, Ollivon et tous les autres

Vu l’ampleur du résultat, difficile de ne pas louer l’ensemble des joueurs qui ont, chacun à leur manière, contribué à cette fessée historique. Parmi eux, Thibaud Flament a eu un impact immense devant, par la qualité de ses courses et de ses charges. Un travail visible récompensé par un doublé, tout comme pour Charles Ollivon, lui aussi exceptionnel et auteur de deux essais.
Grégory Alldritt n’a pas marqué, mais quelle activité également pour le Rochelais ! Toujours volontaire, il a constamment mis les Français dans l’avancée comme en témoigne ses 71 mètres parcourus ballon en main.
Derrière, Thomas Ramos a marché sur l’eau, que ce soit dans l’exercice du but (8/9) ou dans le jeu avec le premier essai de la rencontre et une percée de classe mondiale qui amène le second essai de Charles Ollivon.
Forcément, le constat est diamétralement opposé pour les Anglais, à l’image du pauvre Marcus Smith qui a vécu un cauchemar.

L’action : le premier essai qui a lancé le festival des Bleus

Les Anglais n'ont pas trainé pour exploser face au rythme d’enfer imposé par les Bleus en début de partie. Même pas le temps de se remettre d’une première séquence tricolore où ils ont bien subi que déjà une seconde vague bleue déferlait sur eux. Servi pratiquement à plat par Thomas Ramos, Charles Ollivon parvient à passer les bras entre deux défenseurs et transmet à Thibaud Flament après contact. Lancé, le Toulousain échappe à un plaquage et donne à son tour en offload à la bombe Ethan Dumortier.
Le Lyonnais met le turbo, fixe l’arrière Freddie Steward et glisse sur l’extérieur à Thomas Ramos, qui a le mérite d’avoir suivi l’action. Le rapide arrière du Stade toulousain n’a plus qu’à finir le travail, inscrivant ainsi le premier essai de son équipe après seulement 106 secondes de jeu.

La stat’ : 43

Le plus large écart pour une victoire française à Twickenham était de 8 points avant cette partie. Il est de 43 points en ce samedi historique pour le rugby français.

La décla' : Fabien Galthié (sélectionneur des Bleus au micro de France 2)

On voulait faire ça. On ne savait pas comment mais on voulait faire ça. Les joueurs voulaient sortir LE match et ils l’ont fait.
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Galthié : "Twickenham est un temple mystique, ce stade récompense la bravoure"

La question : Est-ce le meilleur match de l’ère Galthié ?

Depuis que Fabien Galthié a débuté son mandat de sélectionneur, pour le Tournoi 2020, les Bleus ont battu toutes les nations majeures du rugby mondial. Ils l’ont même fait parfois avec la manière, notamment lorsqu’ils ont fait tomber les All Blacks (40-25), ce qui constituait jusque-là le coup de maître des trois dernières années.
Le résultat de ce samedi prend une dimension encore supérieure. De par l’écart abyssal, évidemment. Et parce que l’adversaire d’en face se nommait l’Angleterre et qu’elle jouait chez elle, dans son stade de Twickenham qui a été le théâtre de bien des défaites pour le XV de France. En ce 11 mars béni, il s’est transformé, le temps d’un match, en théâtre des rêves pour les Bleus. Un succès qui marquera à jamais cette génération et son sélectionneur, comme il marquera les Anglais, en pleurs à la fin du match.
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