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Coupe du monde | France vs Nouvelle-Zélande | Fabien Galthié et "l'amour entre les joueurs" du XV de France

Simon Farvacque

Mis à jour 07/09/2023 à 11:14 GMT+2

Fabien Galthié s'est épanché mercredi sur "l'affect entre les joueurs" du XV de France, qui affrontera vendredi la Nouvelle-Zélande au Stade de France (21h15). Le sélectionneur des Bleus a été très bavard concernant "l'amour" qu'il perçoit entre eux, qu'il estime important, et espère voir éclater au grand jour lors de ce match d'ouverture de la Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre).

Galthié : "Le match de vendredi est une fête"

La locution "le groupe vit bien" a du souci à se faire. Fabien Galthié a proposé une version magnifiée de ce poncif, mercredi en conférence de presse. "Il y a cette donnée, qu'on perçoit peut-être un peu moins, mais qui est une composante essentielle de la performance : c'est la relation entre les joueurs, l'affect entre les joueurs, l'amour entre les joueurs, l'envie de ne pas se lâcher, l'envie d'assurer l'intérieur de son partenaire, l'envie d'être son premier soutien", s'est lancé le sélectionneur des Bleus.
Et de poursuivre sa tirade, en marge de l'annonce de la composition du XV de France pour le match d'ouverture de la Coupe du monde, vendredi face à la Nouvelle-Zélande (21h15) : "Il y a une force invisible qui s'affirme dans ces moments-là. C'est ce qu'on a essayé de construire – et on va en ce sens passer au révélateur : être une équipe qui s'aime très fort, qui désire très fort un objectif, être une équipe engagée dans la même direction et ça c'est quelque chose d'irrationnel."
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"On est tellement heureux de jouer"

Questionné au sujet de l'intervention enflammée de son coach, Reda Wardi a tant bien que mal mis des mots sur la façon dont "se manifeste cet amour", devant une assistance amusée par son temps d'hésitation, suivi d'une réponse moins prolixe que celle de Galthié. "On essaie de faire des activités pour se resserrer, se souder.On a le temps d'échanger, de rigoler", s'est contenté de décrire le pilier gauche qui portera le numéro 1, pour le lancement du Mondial (8 septembre - 28 octobre).
Gabin Villière et François Cros ont à leur façon illustré la bonne ambiance ainsi prônée, en version amour vache. "Il récupère plus de ballons que nous, les troisièmes lignes, a feint de critiquer Cros, au moment de faire l'éloge des qualités de gratteur de son coéquipier. C'est quand même compliqué. C'est notre part du boulot et c'est lui qui s'en charge". A ses côtés, un Villière complice faisait non de la tête, face à ce compliment teinté de chambrage.
Avant cela, Galthié avait repris la parole, après une question adressée à Antoine Dupont, pour remettre une pièce dans la machine du bonheur : "On est tellement heureux de jouer, de vivre l'instant présent avec plaisir et de s'aimer très fort. On ne porte pas le poids d'éléments qui pourraient nous alourdir. Nous sommes légers." Un discours passionné qui passera, comme il l'a mentionné, au révélateur du terrain vendredi au Stade de France, où les étreintes néo-zélandaises ne seront en rien langoureuses.
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